"500 personnes à l’enterrement du terroriste présumé à Copenhague"
En lisant la presse nationale et internationale, j’ai cru rêver. D’une part, il est fait mention de 500 personnes assistants à l’enterrement d’un tueur (ou présumé tel ), et d’autre part, il est indiqué que les personnes présentes n’étaient pas là pour lui rendre hommage, mais pour soutenir et rendre un hommage à sa famille.
Voici un extrait de la dépêche AFP reprise unanimement par les médias :
" Une brève cérémonie avait été célébrée à la mosquée avant la mise en terre, à la suite de la prière du vendredi. Près de 500 personnes étaient présentes. Nombre d’entre elles priaient dehors sur de grands tapis. Des enfants étaient là également. Un responsable des services funéraires de la communauté islamique danoise, Kasem Said Ahmad avait affirmé au quotidien Jyllands-Posten que les personnes venaient « pour soutenir sa famille, pas lui ». Sur les photos circulant sur Twitter, le journaliste David Thomson, spécialisé sur les mouvements djihadistes, a repéré que certaines personnes présentes avaient l’index levé vers le ciel, symbole d’allégeance à l’Etat islamique. "
Étonnant ! Vraiment très étonnant. Aucun journalistes, d’Atlantico au Figaro en passant par Libération ne se posent aucune question. Pas l’ombre d’un article de fond sur le sujet.
La censure doit être omniprésente. En effet, comment ne pas se poser de questions quand une dépêche vous présente que 500 personnes ne sont pas là pour rendre un hommage au tueur présumé, mais pour soutenir sa famille. Il était connu le monsieur, ultra connu et reconnu ! 500 personnes pour présenter des condoléances à sa famille, priant pour eux, mais pas pour lui. Nous sommes sensés croire cela ?
Sans vouloir jouer les suspicieux, je n’y crois pas. Et je m’étonne réellement que personne ne réagisse.
La chape de plomb est bien présente et les médias obéissent vraiment à quelques consortiums privés (ceux qui financent les pubs) où les véritables informations ne filtrent pas. Du moins celles qui nous intéressent. On ose espérer que les interviews d’artistes de cinéma sont vraies…
Je savais déjà que je ne pouvais pas faire confiance aux grands médias, mais là, c’est le bouquet.
J’en étais là de mes conjectures, quand tout à coup, je suis tombé sur cette vidéo :
http://lesmoutonsenrages.fr/2015/02/22/iran-pujadasahmadinejad-linterview-jamais-diffusee-par-france-2/
David Pujadas en train d’interviewer l’ancien président iranien, Ahmadinejad en 2007. Jusqu’à présent, j’étais comme un bon nombre de personnes. Je pensais qu’Ahmadinejad était sujet à caution. En regardant cette vidéo, j’ai été obligé d’admettre que je me suis laissé berner par nos "braves" médias. En effet, il est loin d’être le Mister Hyde de la politique. Ses arguments sur la main mise des gouvernements américains et anglais sur la planète sont malheureusement vrais. Indéniablement. Comme il le dit très justement, les peuples sont faits pour s’entendre, alors que les politiciens font tout pour semer la discorde. Il a oublié de dire que les médias jettent de l’huile sur le feu constamment et entretiennent largement l’embrasement planétaire.
Je ne suis pas forcément en accord avec tout ce qu’il dit ou ce qu’il ne dit pas. En revanche, il conforte bien que les pays non-alignés avec la politique US sont boycottés et censurés sans arrêt.
France 2 a donc censuré cette vidéo et ne l’a jamais diffusé. La question est : pourquoi ? Les réponses semblent évidentes. Personne n’a le droit de savoir ce qui se passe vraiment.
En mai 68, il existait un slogan : police partout, justice nulle part.
Aujourd’hui, on pourrait ajouter : censure partout, vérité nulle part
La France et l’Europe sont à la botte des USA. Nous sommes devenus un pays policier où la censure est reine. Profitons encore de quelques espaces médiatiques où l’on peut encore s’exprimer, car cela risque de ne pas durer longtemps, sauf si nous sommes de plus en plus nombreux à dénoncer cette chape de plomb.
Gardons en mémoire la citation du Pasteur Niemoller (1892-1984). (Arrêté en 1937 et envoyé au camp de Sachsenhausen. Il est ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau.)
Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit.
Je n’étais pas communiste
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit.
Je n’étais pas syndicaliste
Quand ils sont venus chercher les Juifs,
Je n’ai rien dit.
Je n’étais pas juif
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai rien dit.
Je n’étais pas catholique
Et, puis ils sont venus me chercher.
Et il ne restait plus personne pour protester