Havilland se renforce avec la Banque Pasche

L’institution financière dirigée par la famille Rowland vient de réaliser deux nouvelles acquisitions. Fin 2014, le groupe Havilland a annoncé le rachat de la succursale au Liechtenstein et de l’antenne des Bahamas de la Banque Pasche. La banque luxembourgeoise, fondée en 2009 renforce ainsi son réseau international, conformément aux souhaits énoncés par le Directeur général, Jean-François Willems.

             

 

La société Havilland jusqu’à aujourd’hui :

C’est au lendemain de la crise financière de 2008 que la famille Rowland a choisi de créer la Banque Havilland ; « j’avais l’intime conviction que l’établissement d’une banque privée traditionnelle devenait une nécessité » confie ainsi son Président d’Honneur, David Rowland.

Depuis 2009, la société luxembourgeoise s’est considérablement développée, d’abord en 2011 avec la Banque Dexia puis en ouvrant des bureaux à Londres et à Monaco.  Avec les deux opérations du dernier trimestre 2014, la structure familiale acquiert une dimension internationale.

Les opérations au Lichtenstein et aux Bahamas :

Le 6 octobre 2014, Havilland a publié un communiqué qui confirme la prise de contrôle de la filiale du Liechtenstein de la Banque Pasche, établissement connu pour fournir des produits financiers pointus.  Le document mentionne notamment la volonté du groupe de se renforcer « dans les régions à fort potentiel de croissance ».

De même, le 20 novembre 2014, la compagnie officialise l’acquisition de l’office des Bahamas de la Banque Pasche. Si peu d’informations ont filtré sur les conditions de la transaction, le Directeur général Jean-François Willems s’est montré plus précis dans ses intentions, en affichant en particulier son intérêt pour l’Amérique Latine et le Moyen Orient.

Les perspectives de Havilland à plus long terme :

Dans une interview parue en décembre 2014, la directrice des opérations, Venetia Lean, expliquait les motivations des choix d’implantation : « les clients recherchent désormais des lieux stables sur les plans politique et économique, mais aussi qui soient sûrs, transparents au niveau fiscal et qui jouissent d’une bonne réputation ».

La croissance externe est par ailleurs souvent considérée comme un moyen efficace pour obtenir la « sécurité et la fiabilité » recherchée par le Président d’Honneur, David Rowland. Reste à savoir si cette stratégie sera poursuivie dans les mois à venir…

  (Photo : Luc Deflorenne)