Les lycéens vont ils entrer en grêve à leur tour ?

C'est fort probable à mon sens. Les partis et groupuscules d'extrème gauche sont en train de passer le mot d'ordre aux lycées, après avoir déjà contaminé les étudiants.

L'idée centrale est de mettre le plus de monde possible dans la rue, au côté des syndicats qui défient le gouvernement sur le sujet des régimes spéciaux.

Très clairement, on se dirige vers l'épreuve de force, et cette fois ci, elle sera décisive:

soit le gouvernement cède, et c'est en fini des réformes pour toujours.

soit il tient, et les syndicats sortiront totalement affaiblis de ce conflit: mais au bout de combien de semaines de blocage ?

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2 réflexions sur « Les lycéens vont ils entrer en grêve à leur tour ? »

  1. lcr encore & tjs
    lcr omnipresente ds ce conflit et uniquement ds ces cas précis d’ailleurs!malgré le joug capitaliste qui nous opresse(!!!!) je m’exprime aujourd’hui et pt-etre demain…


  2. Grève de lycéens…
    Sarte disait : « élection piège à cons », certains disent : « manifestation piège à cons ». J’ai entendu l’autre jour parler Eric Zemour à la télévision disant que les lycéens étaient les imbéciles d’un combat qu’il ne comprennent pas. Sur ce point je dirais oui et non. Oui dans le sens où la majeur partie des jeunes manifestants ne comprennent que très peu les enjeux, ajouté à cela que les informations arrivants jusqu’aux élèves sont généralement modifiés par le bouche à oreil. Non car les leaders de ce mouvement comprennent les enjeux de leur combat, bien sur qui valorise l’opposition. En réalité pour les lycéens c’est le moment de vivre l’apprentissage de ce qu’est la vie des idées, la vie du débat et surtout du débat politique. Les lycéens sont en train de former leur esprit. La devise de mon lycée était une phrase issus de l’antiquité : « il est vint de remplir un vase vide, il s’agit d’allumer le feu » ; c’est ce que les lycéens réalisent mais là n’est pas mon propos. Mon propos se porte en fait sur le débat même qui je crois qui est faussé et qui l’est depuis beaucoup trop longtemps.

    On nous parle d’une réduction des effectifs, qui est supérieur à la baisse du nombre d’élève dans le système scolaire. Les professeurs s’insurgent car il reste dans le mythe du « si vous ouvré une école, vous fermé une prison » il pensent que cela réduira la qualité de l’enseignement. Pour montrer que c’est un mythe il suffit de comparer l’évolution des résultats et du taux d’encadrement des élèves. Depuis 25 ans le taux d’encadrement n’a pas diminué au contraire il a augmenté, et pendant ce temps là le niveau général des élèves diminuait. Dans l’enseignement supérieur, 50 000 étudiants arrêtent leurs études, en tout 50% d’échecs post-bacs.

    D’après moi baisser le taux d’encadrement est une erreur, il est l’un des meilleur d’europe, il faut en fait baisser le nombre d’enseignant proportionnellement à la baisse d’effectif. Si le gouvernement Fillon veut faire des économies je pense qu’il peut les faire dans les services administratifs de l’éducation nationale, supprimer les doublons, rationnaliser les procédures. En fait cela est déjà en cours, le « mamouth » comme disait Claude allègre est en train de fondre un peu à chaque fois, mais je ne crois pas qu’il faut faire fondre le mamouth (premier budget de l’Etat) il faut faire faire de l’exercice au mamouth! Il faut du mieux d’enseignement, des têtes biens faites, et pour cela il faut mettre l’enseignement au goût du jour!

    En suède par exemple les parcours ne sont pas dictés par le système, comme des cases où l’on mettraient les élèves, mais les élèves ont un parcours évolutif. En France les élèves sont formés pour un travail alors qu’au court de leur existence ils vont avoir des travaux différents. L’évolution en France en fait se fait par la formation professionnel de manière très faible, mais ce secteur devra se développer pour combler cette erreur française. De plus la formation professionnel doit combler les échecs de l’enseignement supérieur issus des problèmes qui datent en fait de tous le parcours scolaire. En Suède les élèves choisissent leurs matières et donnent le coéfficient à celles-ci. En fait les élèves disposent d’un panel de connaissance qui leur permettent de trouver des travaux différents, et dans ce sens il réduisent la nécessité d’une forte formation professionnel. En réalité il faut faire la révolution, contre les conservatismes de la mystique qui existent, c’est-à-dire ceux de droite comme ceux de gauche. Il faut une révolution scolaire, une révolution du XXIe siècle!

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