Aujourd'hui lorsque l'on se rend à l'hôpital pour un examen ou y subir une intervention chirurgicale.

Une question se pose, vais-je ou non, attraper une maladie nosocomiale et l'on peut dire que cela nous tient vraiment en souci.

Car en effet depuis quelques années, nous sommes exposés à ce mal.

Près d'un malade sur vingt contracte une infection à l'hôpital, suite à un séjour dans un centre hospitalier, il y a vraiment de quoi s'inquiéter.

Cela fait vingt ans que les autorités sanitaires s'en soucient et essaient d'éradiquer tant bien que mal, ce fléau.

Certains hôpitaux ont été accusés suite à diverses affaires ( dont celle de 1997 à Paris ou cinquante huit malades opérés du dos, avaient été infectés), de recycler du matériel à usage unique, un rinçage des instruments médiocre, des procédures de stérilisations minimes.

Il ne s'agit pas de petits chiffres, car 750.000 personnes contractent tous les ans une infection nosocomiale.

Si elle est souvent bénigne, elle peut se révéler dans certains cas grave, voir mortelle, en effet 4000 décès sont enregistrés chaque année.

Les Français ont peur de se rendre à l'hôpital et placent en première préoccupation en cas d'hospitalisation, le risque d'infection qu'ils encourent, en tête devant les erreurs médicales qu'ils passent au second plan.

Pourtant des progrès en matière d'hygiène ont été fait, certes loin d'être suffisant mais ils annoncent peut être les prémices de soins plus sécurisant dans les centres hospitaliers.

a_medecin.jpgLes personnes devant se rendre à l'hôpital, sont des personnes fragiles, puisque malades, et les risques encourus sont donc multipliés.

 

Nombre de cas pourraient être évité, si certaines règles étaient appliquées.

 

  1. Le lavage des mains ( 80% des infections sont transmises par cette voie).
  2. L'utilisation de savons médicaux (gel antibactérien).
  3. Les manches courtes.
  4. Les bras nus.
  5. L'nterdiction du port de bijoux.
  6. Les ongles des mains, courts.
  7. Le port du masque dès que l'on pénètre dans un bloc opératoire.
  8. Le changement des housses de protection en plastique, plus souvent qu'il n'est pratiqué.

L'entrée en vigueur du nouveau mode de financement depuis cette année, concernant les hôpitaux ne va pas faciliter la tâche. Il est désormais calculé selon le nombre d'actes et la nature de ceux-ci on l'appelle "T2A". Ce qui va désormais pousser les hôpitaux à la rentabilité.

Avec le "T2A" et  la fermeture de nombreux hôpitaux, je doute qu'à l'avenir les soins et l'hygiène puissent s'améliorer.