Cette année, la crise se fait davantage sentir pour les départs en vacances que l’an dernier. 

En effet, en 2012, les français et même les européens n’avaient pas changé leurs habitudes de départ malgré les restrictions. 

Cette année, par contre, les hausses de toutes sortes que nous avons subies commencent à peser lourd sur le budget "loisirs" et "vacances". 

Si les français partent malgré tout, ils privilégient les destinations plus proches de leur domicile et partent également moins longtemps. 

Cette année, la moyenne sera de deux semaines pour les chanceux. 

 

 

Les hôtels n’affichent pas "complet"; ce sont les campings et les locations saisonnières qui sont privilégiées. Les vacanciers préfèrent un camping 5 étoiles où ils peuvent trouver des activités à faire sans devoir prendre leur véhicule. Là pas de surprise, tout est compris. 

 

Les destinations sont les mêmes : le Sud de la France, le Sud Ouest, la côte vendéenne et les Charentes. Le beau temps étant au rendez-vous pour les juillétistes, les plages sont surpeuplées dès le matin : les places sont prisées. Le farniente sur la plage est gratuit !

Le bord de la mer étant toujours la destination préférée des vacanciers. 

 

 

Et le financement ? 

Fini le temps où on économisait chaque mois pour s’offrir son mois de vacances ! Tout change depuis quelques années. 

Si des privilégiés peuvent encore mettre quelques euros par mois pour cette période de repos, ce n’est pas le cas de tous les français. Ils ont recours pour la plupart à des emprunts ; soit dans des organismes spécialisés qui proposent encore des offres alléchantes, soit se tournent vers les grands parents. Là, même si la somme empruntée est importante, elle le sera sans intérêt ce qui n’est pas négligeable. 

La dépense moyenne des français pour ces vacances est tout de même de 2140 euros selon l’institut IPSOS tandis que celle de la majorité des européens est de moins de 2000 euros tout compris (hébergement, nourriture, loisirs et déplacements). 

Les français dépenseront donc moins cette année comme beaucoup d’européens ; la crise s’éternisant, les charges devenant de plus en plus lourdes ; l’obligation est à la réduction des dépenses et du temps de villégiature. 

 

 

ET CEUX QUI NE PARTENT PAS ?

On parle peu de ceux qui prennent des vacances et qui n’ont pas les moyens de s’offrir une ou deux semaines hors de chez eux parce que le prix d’une location ou d’un camping est trop élevé pour leur budget.

Ceux là sont pourtant plus de la moitié de nos compatriotes ! 

Certes, ils seront deux semaines sans aller travailler, deux semaines à se reposer et profiter de leurs enfants, mais ceux-là s’offriront de petites sorties en famille sur la côte la plus proche de leur domicile ou bien en profiteront pour aller en visite dans leur famille. 

Les vacances en famille chez les parents ou les grands parents, chez une cousine éloignée sont des vacances presque gratuites. De plus, elles permettent le rapprochement des générations. 

Tout à coup, on se découvre un cousin, celui que l’on n’a pas vu depuis…. oh là là ! plus que cela ! et qui vous ouvrira les bras trop heureux de vous retrouver !

Oui, finalement, les restrictions budgétaires ont parfois du bon ! On découvre la campagne ou le bord de mer que l’on aurait pas connu sans cela ; on découvre également des joies simples comme le fait de courir dans les champs fraichement moissonnés,  la pêche à pieds à la recherche de petits crabes dans les rochers….

Là aussi ce sont des vacances ! de vraies vacances comme on les avait autrefois : la famille, le grand air et les petites dépenses !

 

Parce que les vacances, ce n’est pas simplement une destination prisée, un camping où tout est à portée de mains, des sorties ; non c’est aussi vivre autrement, retrouver des joies simples, se retrouver. 

 

La crise a peut être du bon finalement ?

 

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