Comment pouvons-nous seulement tolérer que des femmes isolées avec enfants se retrouvent SDF (et ce quelle que soit la saison de l`année). Où est la République ? Où est l`esprit de notre Constitution ? Où sont l`Egalité et la Fraternité sans lesquelles il n`y a pas de liberté ?
Les femmes toujours plus marginalisées!
Le rapport du Secours Catholique est sans appel, les femmes encore et toujours, sont les victimes de la société.
Outre les salaires qui restent inferieurs à ceux des hommes à compétences et postes égaux, outre les pensions alimentaires trop souvent pas versées, outre l`isolement social du fait de devoir trop souvent gérer seules leur travail, la maison et les enfants, outre le chômage plus endémique, on constate que les femmes restent en risque de fragilisation avec les conséquences que cela peut avoir aussi sur leur santé.
Des projets sont mise en place partout, des associations comme le Secours Catholique, les Restos du Cœur et bien d`autres interviennent, mais !….
Mais la question que doit se poser notre société est de quelle société nous voulons.
Pouvons-nous continuer d`accepter qu`il y ait des laisser pour compte dans la France et l`Europe du XXIe siècle ?
Comment pouvons-nous seulement tolérer que des femmes isolées avec enfants se retrouvent SDF (et ce quel que soit la saison de l`année). Où est la République ? Où est l`esprit de notre Constitution ? Où sont l`Egalité et la Fraternité sans lesquelles il n`y a pas de liberté ?
Il n`est plus temps des discours de façade ou de soi-disant Etats-Généraux qui ne se retrouvent que être des ballons de baudruche !
Il importe que dès aujourd`hui une politique soit mise en place, que le Gouvernement ouvre des centres d`accueil pour les femmes (avec ou sans enfants), les multiplie au besoin quitte à lever un impôt de solidarité exceptionnel (on l`a bien fait pour les agriculteurs touchés par la sécheresse de l`été 1976).
Ne demandons pas à ces femmes de descendre manifester dans les rues pour réclamer que leurs droits constitutionnels et ceux de leurs enfants soient appliqués. Appliquons dès aujourd`hui.
Ne venons pas donner de leçons de démocratie, de vivre-ensemble, de morale au monde si nous ne sommes même pas capables de donner à nos concitoyen-nes le premier des droits : celui du respect de la dignité humaine.
57% des personnes touchées par la grande pauvreté et la grande précarité sont des femmes.
La priorité est de créer des crèches et des garderies pour garder les enfants de ces femmes isolées pour que`elles puissent continuer soit à travailler, soit à chercher un emploi. Cela permettra de créer des emplois dans le bâtiment, dans les secteurs sociaux, dans ces garderies dont on pourrait en garantir une majorité à ces femmes isolées conditionné par une formation dispensée par le Pole Emploi. Des milliers d`emplois pourraient ainsi voir le jour, des femmes seraient à nouveau partie prenante à part entière de notre société, devenant productives (y compris par l`impôt et la consommation).
La pauvreté pourrait ainsi régresser, la dignité humaine évoluer.
Il y a beaucoup à faire, tant à gagner, il suffit qu`un Président de la République décrète la pauvreté et l`exclusion des femmes « grande cause nationale » pour que tout puisse changer et sur un très court terme.
C`est bien le changement que nous avons voulu en mai dernier, non ?
Véronique Lafitte
bonjour verolaf – bien sur je suis entièrement d’accord avec vous mais n’oubliez pas les hommes car si 57 % de femmes sont à la rue , il y a tout de meme 43 % d’homme dans la misère et je considère que la misère est inacceptable que l’on soit homme ou femme et bien sur raison de plus pour les enfants. il faut combattre par tous les moyens la pauvreté et exiger de nos gouvernements la fraternité en taxant les riches, l’égalité en donnant un toit à tout le monde et la liberté de vivre tous de façon humaine dans le pays des droits de l’homme – cordialement – JP
La libération des femmes qui s’est accompagnée de la libération des mœurs n’a profité qu’aux hommes en les déresponsabilisant. Donc, de plus en plus de femmes seules avec enfants, tandis que les hommes papillonnent….
bonjour quidam – cette fois je ne suis pas d’accord avec vous! que faites vous des hommes dépossédés de tout enfant maison et même amis par une femme pas toujours irresponsable? ne généralisez pas car il y a de vrai vipères, autant que de vrais salauds et dans les rues des villes les hommes qui n’ont plus rien sont aussi malheureux que les femmes avec tout de même une différence si on admet la femme plus fragile que l’homme, coté muscle j’entends car coté tête beaucoup prouvent avoir beaucoup de courage.JP
[b]jp.visee[/b] je suis de votre avis, bien sûr qu’il y a aussi des hommes cruellement victimes, mais statistiquement ce sont les femmes les plus touchées !
Toutefois je maintiens que la cause est la libération à outrance des mœurs qui a permis cette déresponsabilisation générale.
Eric Zemmour, sortez de ce costume de Quidam, on vous a reconnu !!! 🙁
Beau combat avec ce sujet qui peut englober toutes les causes de la pauvreté aussi.
Malheureusement le constat global est bien issus du ciomportement général de nos sociétés, donc pas seulement des nos élus mais du système ou chacun fait son nid avant l’autre dans une régle du jeu injuste.
La solution serait-elle uniquement la volonté des élus ou les réactions du peuple dés que l’on envisage d’apporter un plus aux plus nécessiteux ?
Zéro personne dehors l’hiver, zéro personne ayant faim, zéro personne manquant des bases vitales, si un vrai humain au pouvoir prend des dispositions en ce sens, vous pensez que l’ensemble des gens accepterait d’y laisser quelque chose d’eux même matériellement ?
Pour rappel ce que chacun dispose au dessus de l’autre est la part de ces gens… la petite pièce donnée au pauvre soulage sa conscience mais n’a jamais changé la société sur le fond. Vous votez encore pour beaucoup afin d’entretenir le système des choses et non pour un changement radical de la société, nous le saurions si les politiques nous annonçaient autre chose dans leurs programmes.
Parfois un Mélanchon va plus loin en ce sens, mais avant de le dire ou était-il lui aussi…
PH
Ne vous leurrez pas [b]siempre[/b], c’est un constat, pas un jugement de valeur… en quelques sorte le revers de la médaille pour faire simple