Les Fables de Maytrela – Opus 1.

Après une conversation des plus enrichissante avec mon ami LUDO, et à son initiative, voici quel plan machiavélique il a mis au point : vous proposez, à vous tous, reporters citoyens, d’écrire le premier opus des « Fables de Maytrela ». Comme l’a si bien proposé Ludo, une fable « à quatre mains », que j’aurais l’infime honneur d’initier.


Alors, (veuillez pardonner le plagiat !) : « J’appelle les fainéants, les crasseux, les alcooliques, les drogués, les pédés, les parasites, les femmes, les jeunes, les vieux, les artistes, les taulards, les gouines, les noirs, les apprentis, les piétons, les arabes, les français, les chevelus, les fous, les travestis, les anciens communistes, les abstentionnistes convaincus, tous ceux qui ne comptent pas… à colporter la nouvelle… ! ».

 

 

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>« Mes pas dévoraient la route, violemment, claquant sur l’asphalte avec rage : oui, je suis en colère. Et comment ne pas l’être devant une telle bêtise ? Pour qui se prend t-il ? Croit-il vraiment qu’il peut dire tout et son contraire, sous pretexte qu’il est mignon ? La nuit tombait sur la fôret alors que je la traversais de ce pas pressé par la colère. Je n’aimais pas traverser les bois de nuit, par ce chemin sans éclairage et les bruits effrayants de ses branchages, de ses animaux nocturnes… mais cet idiot exaspérant gonflant ma confiance et faisant s’envoler ma peur, je m’y engageais avec entrain. Je ne pouvais me calmer.  Comment pouvait-il me traiter comme ça ?  Attendez, je vous raconte : mon collègue de travail, qui se montre odieux avec moi depuis que j’ai intégré l’équipe du journal, a eu le culot de me dire que si j’étais aussi agressive avec lui, c’était parce que j’étais folle amoureuse de lui et que je luttais contre mon envie de l’embrasser en occupant ma bouche par des injures !!!!!

Non mais comment peut on se montrer aussi suffisant et égocentrique et … Aïe !!!!

Satanée branche ! Aïe ! Je crois que je me suis tordue la cheville.

A terre, frottant ma cheville en bougonnant, la colère laisse peu à peu place à l’angoisse. Je ne reconnais pas ce chemin, cet endroit…

Je suis perdue dans les bois, au cœur de la nuit, seule, effrayée et blessée… »

 

 

Maintenant, c’est à vous de jouer : toutes les idées, des plus longues au plus courtes, sont les bien venues. Seul impératif : que ces idées constituent une suite à cette histoire, puis au fur et à mesure, au dernier commentaire, peu importe l’orientation que celle-ci prendra… Alors chers amis reporters citoyens, à vos claviers !

111 réflexions sur « Les Fables de Maytrela – Opus 1. »

  1. Merci Libertinus pour ce voyage de Nicole Trouville.
    La pauvre mérite bien son repos du guerrier après tant d’épreuves.
    Quoi qu’en pensent vos détracteurs
    Je vous trouve une âme de romancier.
    Au plaisir…

  2. Bande annonce: Nicole à Paris
    Maytrela rassurez-vous Nicole Trouville va incessament sous peu (dans quelques jours )reprendre du service ….Croyez-moi Nicole a besoin de prendre des forces , car ce qui se prépare est inimaginable….Mais pourquoi diable se met t-elle dans des situations si scabreuses!Pourquoi diable a t-elle pris nuitamment le métro parisien un jour de printemps 2009….

    A la réflexion, je pense que cette petite doit apprendre à contrôler ses hormones…..et ses nerfs ……Enfin personne n’est parfait!Moi non plus ….[b][/b]

  3. Sacrée Nicole ! Le printemps doit émoustiller ses sens !
    Espérons qu’elle se sera suffisamment reposé avant de prendre le métro !

  4. zoophilie
    Vous n’êtes pas sans ignorer Maytrela que j’aime beaucoup les animaux, on m’a dit qu’à Paris il y avait beaucoup d’animaux : Amelie Poulain, Audrey Toutou….et beaucoup de pigeons … Il fallait donc que je sorte de ma retraite et que je visitasse la ville Lumière …. J’aime beaucoup nourrir les pigeons…

  5. Il faut dire que j’ai une grande volière à Trouville…..La générosité, c’est une question d’habitude…….Les Parisiens sont trop pressés, nous les Provinciaux, nous savons y faire
    Je suis arrivé comme un cheveu dans la soupe Gare du Nord.C’est une très belle gare avec des TGV et tout et tout.

  6. voltige aérienne
    Accessoirement, il y avait de jolies colombes blanches qui en signe de paix voltigeaient, voltigeaient dans cette immense cathédrale de lumière (snif). Bref je ne me suis pas inquiété. J’ai commencé à nourrir les chalands avec des susucres. Oui c’est vrai nous les provinciaux nous sommes très très genereux….surtout nous les habitants de Trouville!

  7. le lexique
    Tout à coup une fiente de mouette me tombe sur le crâne, intrigué par cette péripétie dégoulinante je me saisis de mon lexique sémantico-orthographique-vietnamo-romanichelois et je perçois dans un éclair toute la différence entre une fiente et ce qui allait s’avérer un caca de sdf. (En gros, la texture est très différente)

    Ils avaient installé des cacaducs en hauteurs, des sortes d’aqueducs, c’est révolutionnaire, c’est une invention typiquement française….Toutes les merdes de toutes les décharges du monde se déchargeaient dans cette Gare du Nord….afin d’être réintégrées disait t-on !Cela sentait un peu mauvais mais c’était un système très complexe et très impressionnant!Je ne regrette pas ma visite

  8. l’intestin grêle
    Certains pour décrire cette machinerie purulente parlaient de colon-ialisme …..Je n’ai pas compris pourquoi, sans doute un jeu de mots scabreux …..Mais ce qui est sur c’est qu’il y avait des fuites…..

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