Les Espagnols organisent des manifestations de masse contre la réforme du travail

Des centaines de milliers de manifestants défilaient dans toute l’Espagne ce dimanche dans la première grande manifestation de la colère pour de nouvelles réformes du travail. La cause en est qu’il est devenu plus facile pour les entreprises de licencier les travailleurs et de  sortir des conventions collectives.

Les syndicats espagnols du commerce ont organisé des marches dans 57 villes. Certains événements qui avaient été prévues pour plus tard dans la journée, comme dans l’est de Valence, ont dû être reportés en raison de l’accumulation rapide de grandes foules.

Les organisateurs syndicaux ont affirmé que près de 1 million de personnes a participé à la marche à la mi-après-midi, mais les chiffres officiels n’ont pas été annoncés.

Le président du gouvernement, Mariano Rajoy, a adopté le paquet de réformes il y a neuf jours dans un effort de secouer le marché du travail considéré en l’Europe comme le plus rigide et le plus chômeur de la zone euro, à près de 23 pour cent.

Des changements radicaux du gouvernement permettront aux entreprises espagnoles à faire face à la baisse des recettes, de sortir des conventions collectives, et une plus grande flexibilité pour ajuster les horaires des employés.

"Si le gouvernement ne rectifie pas cela, nous allons continuer avec une mobilisation toujours croissante" affirme Candido Mendez, porte-parole de l’Union Générale des Travailleurs.

De nombreux manifestants portaient des chapeaux avec de grands ciseaux au dessus, criant "Ne tranchez pas nos droits", tandis que d’autres portaient des pancartes en forme de cercueils où c’est écrit "RIP la négociation collective."

Blog de l’auteur : http://mouadgouzrou.com/

Une réflexion sur « Les Espagnols organisent des manifestations de masse contre la réforme du travail »

  1. L’Espagne, le Portugal, la Grèce… tous ces peuples sont poussés au désespoir.
    La France non plus n’est pas très loin de l’explosion sociale.
    Quand il n’y a plus rien à perdre, il ne faut pas s’étonner que ça craque!

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