Photographie d’un requin blanc

Les dents de la mer … voilà un film bien effrayant des années 1970 de Steven Spielberg. Dans ce film, un requin sème la terreur en s’attaquant à l’Homme. Et c’est bien ce qui se passe en ce moment même à l’autre bout du monde, au large de l’Australie.

 

C’est une véritable scène d’horreur qui s’est déroulée samedi dernier en Australie. Un jeune surfeur d’une vingtaine d’années est en effet mort, dévoré par un requin. Il faut souligner que le jeune homme surfait dans la zone la plus dangereuse du monde où les attaques de requin sont fréquentes. C’est en effet le cinquième accident du genre en un an dans cette région.

 

Un homme circulant sur un jet ski n’a pu que constater le drame, ne visualisant que le requin, une partie du corps humain de la victime et beaucoup de sang. Vous me direz en lisant cet article que s’attaquer au requin est une solution pour mettre fin à ses attaques mais le requin est à l’heure actuelle une espèce protégée.

 

Connaissez-vous Brutus ? C’est le nom donné à ce requin tueur qui avait déjà été repéré quelques jours avant l’attaque. Brutus fait partie de ces requins tueurs que redoutent les australiens pratiquant des sports nautiques. C’est d’ailleurs à cause d’une augmentation de la pratique de ces sports que les rencontres entre l’Homme et l’animal sont bien plus fréquentes, selon les surfeurs du pays.

 

Certes, s’il y a plus de monde dans l’eau, il n’est pas étonnant de croiser plus facilement un requin mais ces animaux tant redoutés sont-ils plus nombreux que dans le passé ? Malheureusement, je ne pourrai pas répondre à cette question mais sachez que les australiens observent les requins et leur comportement afin de déterminer les raisons de leurs attaques. Et selon le ministre de la pêche de l’Etat d’Australie Occidentale, si une augmentation de requins est constatée, il sera alors le temps de se demander si le requin doit rester une espèce protégée dont seul l’Homme peut lui nuire. 

 

Les observations montrent que les requins vivent au large des côtes et pourtant les risques sont bien là ! Je ne sais pas pour vous mais je réfléchirai à deux fois avant d’aller me baigner dans les mers australiennes.