Que risquent la France – l’Europe et le monde face à l’utilisation d’armes chimiques et bactériologiques. Le Monde dans son ensemble se protège derrière des armements de destruction massive aux effets destructeurs et effrayants mais il existe depuis des décennies des armes beaucoup moins spectaculaires mais présentant des effets secondaires dramatiques et surtout incontrôlables

 Les armes chimiques existent depuis bien longtemps et bon nombre de guerriers Français et étrangers ont été gazés lors des guerres de 14/18 et 39/45. En dehors des décès immédiats provoqués par les gaz  Vésicants – suffocants – asphyxiants – et neurotoxiques,  on a pu constater une pollution massive des secteurs touchés qui a entraîné des effets secondaire et des mortalités différées importantes. Les substances chimiques utilisées dans les armes de destruction massive sont difficilement neutralisables et doivent être stockées, ce qui a un impact écologique important et peut entraîner de gros problèmes sanitaires aux générations futures.

Les armes bactériologiques sont, elles, beaucoup plus pernicieuses que les armes chimiques qui emploient des germes pathogènes et propagent des maladies incapacitantes ou mortelles difficilement contrôlables dans le temps. Il existe actuellement suffisamment de souches virales dans les sous-sols des laboratoires de la planète pour déclencher, accidentellement ou volontairement des pandémies gigantesques qui, difficilement contrôlables, pourraient détruire toutes formes vivantes et pensantes sur la terre. Des têtes pensantes et scientifiques de renommée, aiment jouer  avec le feu. Il y a quelques décennies, Armand Delille, dans sa propriété privée,  envahie par une population de lapin, introduit depuis la suisse  une souche d’une  maladie qui est vite sortie des contrôle sanitaires : la myxomatose qui sévit toujours aujourd’hui en Europe. Cet exemple de la bêtise humaine montre les dangers que représentent les armes bactériologiques, aux mains de dictateurs ou de membres de groupements terroristes, fanatisés. Il est normal aujourd’hui que les grandes puissances cherchent à limiter ce genre d’armement et suivent de très près les mouvements de matériels et de munitions effectués par la  Syrie, qui reconnait l’ existence des stocks d’armes bactériologiques et chimiques et brandi la menace d’une utilisation vers les pays étrangers.