Longtemps soutenue par le secteur agro industriel, l’économie ivoirienne a su profiter ces dernières années de l’effet de la mondialisation. Elle a ouvert ses marchés à des investisseurs étrangers dans des secteurs très diversifiés tels que les télécoms, les banques, le secteur pétrolier ou encore les services. En effet, attractive traditionnellement par ses richesses naturelles et sa main d’œuvre bon marché, la côte d’Ivoire est aujourd’hui intournable dans les secteurs des nouvelles technologies en Afrique de l’ouest.

Face à cette situation, les entreprises locales se voient contraintes d’investir pour s’adapter ou de disparaître. Cet élan de compétitivité se fait souvent au détriment, voire développant le secteur des marchés informels.

Ces différents phénomènes entraînent la libération de l’emploi et l’émergence de nouveaux métiers : se pose alors le problème de qualification.


Comment adapter les compétences passées à cette nouvelle économie ? L’employeur peut proposer une requalification par le biais des formations agrées par le Fond de développement pour la Formation Professionnelle (FDFP) et réalisées par des cabinets spécialisés de la place ou des consultants extérieurs formés à la culture de l’entreprise. Malheureusement, il arrive que le salarié n’intègre plus la stratégie de l’entreprise, il est alors licencié. Des mesures d’accompagnement adéquates et dans le strict respect des lois en vigueur lui sont proposées. Pour cela l’Etat ivoirien amplifie ses contrôles (inspection des lois sociales) et modernise ses instances sociales (AGEPE, CNPS) afin d’accompagner les demandeurs d’emploi de plus en moins longue durée et limiter la progression du chômage.