Les cigarettes électroniques ont été inventées par la Chine en 2005. L’appareil est équipé d’une diode simulant visuellement la combustion et contient une cartouche dont la solution s’échauffe au contact d’une résistance. Pourtant, leur contenu n’est pas si irréprochable car les cigarettes électroniques contiennent plus de produits dérivés aussi nocifs que le tabac. Le taux de ces produits est souvent supérieur à ce que les fabricants mettent dans les cigarettes traditionnelles. Il leur est aussi reproché leur étiquetage trop sommaire et un bouchon de sécurité qui manque pour éviter que les enfants ouvrent la cigarette électronique.
Les cigarettes électroniques sont aussi dangereuses que les cigarettes traditionnelles
En voulant aider les fumeurs à se sevrer ou à moins fumer, les fabricants inventent la cigarette électronique. A la base, c’’est une bonne idée, les fumeurs qui veulent calmer leur addiction, se rabattent sur la cigarette électronique. Pour ces utilisateurs, cette dernière n’est pas nocive pour leur santé. Pourtant, le magazine INC (institut national de la consommation) montre que leur composition est aussi toxique que les cigarettes traditionnelles. Les trois molécules qui composent les cigarettes électroniques : sont le formol, l’acroléine et l’acétaldéhyde. Le taux de formol est souvent aussi élevé à celui de la composition des cigarettes conventionnelles. Le taux d’acroléine est égal ou supérieur à celui qui se trouve dans les autres cigarettes. Le taux d’acétaldéhyde est inférieur, cette molécule est la plus cancérigène.
Les cigarettes électroniques sont mal étiquetées et mal sécurisées selon l’association de 60 millions de consommateurs et le magazine INC
L’association de 60 millions de consommateurs met en évidence un manque d’étiquetage ou une erreur de dosage dans l’étiquetage. Les fumeurs croient se sevrer avec les cigarettes électroniques alors que le dosage est souvent le même voire supérieur à celui des cigarettes traditionnelles. Le dosage inscrit lors de l’étiquetage des cigarettes électroniques est souvent différent de la réelle composition de celle-ci. L’autre problème est le défaut d’inscription d’une molécule même infime dans la composition lors de l’étiquetage. L’association a alerté la direction générale de la santé de la nocivité des cigarettes électroniques,
Le directeur du magazine INC montre aussi du doigt le manque de sécurité sur les cigarettes électroniques. Pour le directeur du magazine, un enfant peut ouvrir facilement la recharge de la cigarette et ce n’est pas normal.
A mon avis, la vente des cigarettes électroniques devient un enjeu marketing et les fabricants ont eu peur de baisser le taux des molécules de la composition de ces cigarettes. Les fumeurs qui veulent changer leurs habitudes pour consommer une cigarette ne vont pas se sevrer aussi facilement. La composition d’une cigarette électronique doit baisser petit à petit et les fabricants doivent respecter l’étiquetage car ils trompent le consommateur.
http://news.doctissimo.fr/Sante/Cigarettes-electroniques-presence-de-substances-cancerogenes-33020
cancérogène, cancérigène ou carcinogène ?
C’est « cancérogène », « cancérigène » ou « carcinogène » ?
« Pas bon pour la santé », en tout cas… ;D
mais, ça, il y a longtemps qu’on le savait…
Bonjour,
L’article contient des erreurs. Il est tout à fait faux d’écrire que la composition des cigarettes électroniques est aussi toxique que les cigarettes traditionnelles.
Bien au contraire, l’INC, auquel l’article fait référence, a bien précisé que [b]le tabac est bien plus nocif que la cigarette électronique[/b] (voir l’analyse sur le site de 60 millions de consommateurs).
L’INC précise également que « Cesser de vapoter pour se remettre à fumer serait une inepsie. »
Il est très généralement admis que le passage pour un fumeur à la cigarette électronique représente un bénéfice pour la santé.
La Fondation du Souffle, dont sont partenaires la Fédération Française de Pneumologie et le Comité National Contre le Tabagisme, estime qu' »On est très loin d’un problème de Santé Publique capable de s’opposer valablement à l’usage de la e-cigarette ».
Si « on » interdisait la e-cig il faudrait supprimer le tabac entre 10 et 100 fois plus, je me demande comment « on » (le même « on ») ferait !