Ce n’est plus un secret pour personne, l’équipe de France de football n’est plus vraiment appréciée par les français après le comportement de certains joueurs pendant la coupe du monde 2010 et le dernier Euro en Ukraine et en Pologne. Selon un récent sondage, seuls 2 français interrogés sur 10 éprouvent avoir de la sympathie pour nos Bleus.

Pour tous ces français blessés par les péripéties récentes de l’équipe de France, Samir Nasri n’a plus sa place en équipe de France. Le joueur de Manchester City s’est en effet montré injurieux à l’encontre de plusieurs journalistes pendant l’Euro 2012.

Le divorce est donc consommé ou en tout cas plus consommé qu’il ne l’était déjà. Laurent Blanc n’a donc pas réussi à redorer l’image des Bleus malgré un bilan positif pendant les deux ans qu’il a pu passer à la tête de l’équipe de France. Il est inutile de rappeler le chantier immense que Laurent Blanc avait devant lui après le scandale de la dernière coupe du monde en Afrique du Sud. Ce chantier est certes moins grand aujourd’hui mais le successeur de Laurent Blanc aura encore beaucoup de pain sur la planche avec en ligne de mire une qualification pour le Mondial 2014 au Brésil avant de se préparer pour l’Euro en France en 2016.

L’Euro est responsable de ce désamour, la côte de popularité est passée de 56 % avant l’Euro à 20 % après l’élimination contre l’Espagne, vainqueur du tournoi. Les français qui se passionnent pour le football étant moins sévères que les téléspectateurs occasionnels comme les femmes. Elles sont en effet les plus sévères à l’encontre de l’équipe de France. Vous ne serez d’ailleurs pas étonnée d’apprendre que Samir Nasri est le joueur qui concentre le plus d’opinions défavorables.

Alors que doivent faire maintenant les Bleus ? Comment donner enfin une bonne image de notre équipe nationale lors d’un tournoi majeur ? Difficile tâche qui attend le prochain sélectionneur de l’équipe de France. Il sera déjà difficile de se qualifier pour le prochain Mondial étant donné la présence de l’Espagne dans notre groupe des qualifications. Des bâtons dans les roues dont on se serait bien passé.