L'écologie est nécessaire à la survie de l'humanité. Il faut nous disent des spécialistes réduire le nombre de vaches, car leurs pets favorisent le réchauffement climatique, au point que des savants avaient même tenté de réduire dans le ventre des vaches la substance chimique néfaste à l'environnement, non sans avoir auparavant préconisé de réduire le nombre de têtes de bétail… Mais ce n'était pas suffisant, il fallait réduire aussi l'usage du pétrole il favorise également le réchauffement climatique, et en conséquence, des solutions alternatives ont été trouvées pour utiliser autre chose que du pétrole : les biocarburants…

Mais les carburants dits "bio", s'ils ont les faveurs de certains savants, sont aussi tirés des aliments dont se nourrissent les hommes, et Peter Brabeck, ancien patron de Nestlé tire le signal d'alarme. "Si l'on veut couvrir 20% du besoin croissant en produits pétroliers avec des biocarburants, comme cela est prévu, il n'y aura plus rien à manger" a-t-il déclaré à "NZZ am Sonntag".
 Il ne s'arrête pas là et accuse aussi les gouvernements qui subventionnent la production de bio-carburant, qualifiant leur geste d'inacceptable moralement et  d'irresponsable, dans le sens tout cela finira par tellement augmenter les prix que cela ne se fera qu'au détriment de l'alimentation, provoquant un risque de famine.
Il donne des chiffres : 300 millions de tonne de maïs ont été prélevés aux Etats-Unis pour les carburants et les terres cultivables deviennent de plus en plus rares, ce qui alimente aussi la spéculation. 4 000 litres d'eau sont nécessaires pour produire un litre de bioéthanol rappelle-t-il! Dans l'express, un article rappelle également que des arbres sont abattus pour agrandir les terres cultivables, ce qui n'est pas non plus un bien pour ralentir le réchauffement climatique, suivant les critères en cours…
Peut-être serait-il temps de réfléchir sereinement autour du réchauffement climatique, indéniable, mais dont les causes sont largement contestées . Il ne serait pas juste qu'une partie de l'humanité crève de faim tandis que l'autre, par idéologie, se déplace en voitures écologiques, abreuvées en réalité de blé, de soja ou de colza, qui sont des produits de nécessité dans l'alimentation quotidienne. Brûler du biocarburant est un crime contre l'humanité va jusqu'à dire Peter brabeck.
De fait on ne peut blâmer l'ancien dirigeant de tirer le signal d'alarme! Dans notre siècle, des hommes connaissent encore la faim et la soif! Il est malheureux de constater que l'autre partie, elle fort bien nourrit, y voit de quoi faire tourner un moteur, quand d'une façon indécente elle ne spécule pas tout simplement sur le cours de telle ou telle denrée, de l'occident à l'extrème orient…
Un entretien avec Peter Brabeck sur France info.