Les bâtons dans les roues…à la création d’entreprise en France …

  ( l’autre nom couramment utilisé: aides ! )

Les repérer, y avoir droit et enfin les obtenir …

 

 

 


Il y aurait dans notre beau pays 1 200 et plus encore de ces organismes ponctionneurs/distributeurs de crédits plus ou moins déguisés en aides*, qui se servent généreusement** en tout premier lieu premier et le solde allant aux entreprises qui ont réussi soit la course d’obstacles (pas toujours naturels) soit l’examen d’un spécialiste comme moi je suis évêque ! et on peut même aller se demander si il ne s’agit pas pour certaines entreprises de tomber dans un guet-apens d’indiscrétion par exemple pour alerter une firme concurrente bien cachée (sans être paranoïaque cela va sans dire)
Dans le désordre: prêts, prêts bonifiés, subventions, exonérations, avances remboursables, primes, défiscalisations diverses, charges salariales soit disant supprimées (disons atténuées), conseils "gratuits" …  sans oublier les dispositions en cours qui n’auront jamais lieu, ni celles qui sont abrogées /supprimée depuis 8 jours avec la cerise sur le gâteau: on ne sait pas et l’immanquable vous n’y avez pas droit/vos critères ne sont pas …

 … toute cette panoplie pour noyer le poisson, pardon l’entrepreneur qui au lieu de s’occuper de son business va perdre son temps (et un peu d’argent qui plus est) pour courir après un ou plusieurs leurres jusqu’à récupérer même pas l’énergie et les frais engagés pour ce faire: une seule commande ratée coûtant bien plus que ces illusions d’aides faites pour mieux enfoncer le postulant grâce à la morgue des ces soi-disant conseillers qui ne connaissent strictement rien de rien aux métiers, produits et marchés à performer. Toute cette engeance participe à la gabegie éhontée de notre économie non productive: qui aura le courage de donner un grand coup de pied dans la fourmilière?
De Gaulle voulant à tout prix tout contrôler, interdisait en 1945/46 la création de mutuelles bancaires entre industriels, à l’inverse des allemands, ce qui fait qu’aujourd’hui les uns et les autres siègent réciproquement aux conseils d’administration des banques et des industries. Inutile de vous faire un dessin se connaissant tous, ils se font confiance et du coup avancent à une rapidité que nous ne risquons pas d’atteindre avant la Saint glinglin du fait des dérives socialisantes successives. Je m’attacherais aussi à dire que l’état n’intervient pas dans ces conseils son rôle est éminemment plus grave: il arbitre, punit ou éventuellement récompense les entreprises et initiatives privées, mais attention aux tricheurs en Allemagne cela ne pardonne pas contrairement à notre doux pays gaulois***
Il serait temps d’autoriser les PMEI**** manufacturières (et non "distributrices/marchandes") à former ces entités mutuelles locales ou régionales en limitant (interdisant) l’accès de celles-ci aux entreprises de plus de 500 personnes et/ou de plus de 10 millions d’€uros de chiffre d’affaire, surtout aux banques en place qui suffisamment prouvé leur nocivité et à l’État de façon absolue (avec ses forces de l’ordre et ses lois,  il n’a ni vocation ni droit à continuer à être juge et partie )

J’accuse le personnel politique et administratif d’oublier ses devoirs d’arbitrage et de répression, malgré le fait que certains aient envie de jouer dans la partie sur le terrain et quant à octroyer des récompenses (autres que des colifichets) aux entreprises vertueuses nous pouvons toujours rêver.


*parfois réelles, mais si rare qu’il s’agit plutôt d’aiguilles dans les bottes de foin
** avec des salaires, des frais, des bâtiments, des véhicules, des déplacements + une kyrielle de personnels surchargés de travail pour les assister, harassant vous dis-je.
*** peut-être pas si doux que ça?

**** il serait peut-être temps"d’oublier" un peu Renault, Peugeot, EDF, ALSTOM, et autres SNCF/TGV !

 

 

 

5 réflexions sur « Les bâtons dans les roues…à la création d’entreprise en France … »

  1. Bien vu zelectron,

    Ces aides permettent de faire travailler CCI et autres

    Si vous rajoutez au tableau, les sangsues des assurances privées (Malakoff
    M., Axa, etc) des que vous employez quelqu’un, (un risque parfois trop couteux pour etre pris), les taux bancaires trop elevés meme quand votre chiffre d’affaire est assez elevé et ces grands comptes qui vous paient à 60 ou 90 jours parce que leur ingé achat est trop occupé à modifier sa version SAP

    Au fait, ce n’est pas si rose en Allemagne où les tres petites entreprises (moins de 5 salaries, ont perdu beaucoup de gros clients, plus attirés par l’etranger; il y a 8 ans, mon mari a fermé sa PME pour ne faire que du conseil et de la maintenance (bien moins couteux).

  2. Je ne peux que vous rejoindre zelectron puisque j’ai connu les mêmes déboires et vu tous ses profiteurs qui sont « dans le système ».

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