De jour en jour, la banlieue est pris d'assaut par les politiques.

Une formidable vitrine électorale … la vague d'inscriptions sur les listes électorales attise l'appétit des candidats !

François Bayrou et Ségoléne Royal l'ont bien compris. Le pouvoir électoral des banlieues est indéniable. Seul le candidat de l'UMP n'a pas encore occupé l'espace médiatique ou il est vrai, sa popularité frise avec le zéro absolu …

Les propositions et choix du candidat de l'UDF et de la candidate socialiste sont assez ressemblants, n'en déplaise à certaines mauvaises langues : favoriser la mixité sociale, affirmer la loi SRU qui impose aux maires des communes à viser un minimun de 20% de logements sociaux, insistant tous les deux, sur le rôle de l'Etat et des collectivités locales dans la résolution des difficultés inhérentes à la banlieue …

Le traumatisme de 2005 plane encore dans la grisaille des cités. Cette vague d'émeutes résultant d'une politique de ségrégation, d'une ghettoisation des banlieues, Nicolas Sarkozy en porte la responsabilité !

A force de vouloir créer un Etat policier, il n'a fait exacerber le malaise ambiant des cités …

Sa vision de la politique de logement n'est pas destiné à nous convaincre, critique envers le SRU, il envisage de développer le logement social par le biais du parc locatif privé , avec les risques qui en découlent. Une formule qui prête à suspicion et qui ne résoudra certainement pas les problèmes de la crise du logement. Le social n'étant pas une priorité dans la politique de l'UMP qui ne fait que de jeter de la poudre aux yeux des banlieusards …

La banlieue est en passe de devenir un instrument électoral de premier ordre, et le candidat qui réussira le mieux a convaincre la jeunesse des cités va gagner en popularité et donner au scrutin un véritable coup de booster …

Le rap , le hip hop et le slam vont ponctuer les discours , porte-drapeau d'une génération oubliée par les politiques …