Il y a déjà de cela quelques mois, j’ai écrit un article sur l’édition, enfin,  »édition » n’est justement pas le terme approprié ici. Je m’explique : depuis quelques années de nombreuses sociétés font une grosse publicité autour de l’activité qu’elles prétendent exercer; l’édition.

Or les maisons d’éditions sérieuses n’ont absolument pas besoin de se faire de la publicité ! ça devrait déjà interpeller tous ces auteurs à qui ont fait miroiter la promotion et la future réussite de leur ouvrage…en contrepartie d’une somme rondelette pour les  »frais » de départ.

Là encore, quand on signe un vrai contrat d’édition, ce n’est pas l’auteur qui paie la maison d’édition pour son livre que je sache !

Pour ne pas créer de polémique inutiles, je ne citerai pas les noms de ces  »sociétés » qui se disent sociétés d’édition mais en ce moment, il y en a une dont je vois le nom s’afficher sur pratiquement tous les sites où j’ai pu aller dernièrement. Très grosse campagne de pub ! ils cherchent leurs futures  »proies »!

Sérieusement, dites vous qu’en tant qu’auteur soit vous pouvez signer un contrat dans une maison d’édition sérieuse qui va vous proposer une rémunération en droits d’auteurs sur les ventes de votre livre, soit vous faites vous même la gestion et la promotion de votre livre par le biais de ce qu’on appelle l’auto-édition.

Reprenons ces deux cas: le contrat chez une grande maison d’édition. L’avantage, en dehors du prestige, c’est que vous n’avez pas d’argent à avancer c’est au contraire la maison d’édition qui vous rémunère en fonction des recettes des ventes de votre livre. Les inconvénients: d’abord l’extrême difficulté de pouvoir décrocher ce type de contrat chez des maisons de standing (comme par exemple Gallimard, Le Seuil, Albin Michel etc…), l’autre inconvénient, c’est que les droits d’auteur ne représentent qu’un faible pourcentage des recettes des ventes.

Dans le cas de l’auto-édition, les avantages sont que vous récupérez la majorité des recettes des ventes de votre livre, déductions faites des remises accordées aux libraires, grandes enseignes soit 30% à 35% sur chaque livre. Le reste, c’est votre argent ! vous avez fait assez d’efforts pour le mériter !

Les inconvénients de l’auto-édition, c’est d’abord de payer les coûts d’impression du livre puis surtout, après, de tout gérer seul. Il faudra donc avoir un tempérament commercial (pour démarcher les libraires et mettre les livres en dépôts chez eux) mais aussi un minimum d’aisance relationnelle (lors de séances de dédicaces par exemple) pour créer un phénomène de bouche à oreille sur vous et votre livre, et qui est indispensable quand on est un auteur peu connu. Enfin, il faudra aussi gérer la promotion de votre livre, le faire connaitre (tenir un blog, créer des affiches etc..) bref, un vrai parcours du combattant mais si vous faites des efforts vous pourrez avoir de vraies satisfactions au bout.

Pour en revenir à ces sociétés d’édition, surtout celles qui affichent leur noms sur tous les espaces publicitaires, dites-vous bien qu’une fois que vous leur aurez versé vos 2000 ou 3000 euros pour les frais de  »mise en route », elles ne feront après quasiment rien pour la promotion de votre ouvrage mais risquent bien de vous laisser avec votre stock de livres sur les bras et bonne chance après pour vous ! Alors attention à ces sirènes de l’édition qui se font trop voir, qui acceptent bien évidemment tous les manuscrits qu’on leur propose (indépendamment de leur qualité) et qui trouveront toujours à leur goût la somme rondelette que vous leur verserez au départ.

C’est dit, à vous de voir…