Le premier amour est toujours le dernier, Tahar ben Jelloun.

 

Le premier amour est toujours le dernier est une oeuvre rédigée par le très fameux écrivain Tahar ben Jelloun en 1996. Il paraît aux éditions le Seuil. Ce livre est composé de vingt et une nouvelles.

Inspiré d’un fait divers, l’auteur a su donner une tournure très novatrice à sa nouvelle. Sliman est un jeune homme, chauffeur de taxi. Un jour on fait appel à lui pour une course. Une femme monte à bord du véhicule, elle est enceinte et n’a nul part où aller. Prit de pitié envers la condition de la femme, Sliman décide de lui offrir l’hospitalité. Il l’héberge à son domicile, auprès des siens, sa femme et ses trois petits enfants. C’est alors qu’une série d’évènements complètement inattendus viennent perturber la vie du jeune homme. En effet, la femme l’accuse d’être le père de l’enfant qu’elle porte… Une longue procédure se met alors en place pour au final laver de tout soupçon le jeune homme. La raison: et bien il se trouve qu’il est stérile et ne peut par conséquent pas avoir d’enfants! Il met du temps à réaliser, mais il comprend tardivement que s’il est stérile, les trois enfants qui portent son nom ne sont pas les siens non plus!

 

Tout au long du livre, vous pouvez découvrir avec surprise toutes les différences existentielles entre les hommes et les femmes du monde arabe. Tout y est habillement tourné par l’auteur qui sait rendre palpitante et attrayante une histoire somme toute commune. C’est en cela que réside tout la magie de la plume de Tahar ben Jelloun. Certain se sont risqués à le comparer à un véritable conteur à l’image de celui qui créa les Milles et une nuits. En effet, on retrouve des décors exotiques, des personnages attachants et auxquels l’on peut facilement s’identifier le tout mêlé à une analyse sociologique parfaite.

On ne naît pas écrivain on le devient! Tahar ben Jelloun sait prendre le temps d’analyser toute chose avant de les coucher sur papier, il réprime toute forme de colère ou  d’émotions quelconques pour ne conserver que le côté d’observateur attentif et subjectif.

Un ouvrage magnifique, toujours d’actualité à ne surtout pas manquer!

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