Un couple d'habitants d'un village de l'Eure a été débouté d'une demande de dommages et intérêts pour des troubles que lui auraient occasionnés les braiments de l'âne de leur voisine, a-t-on appris vendredi auprès du tribunal d'instance de Bernay.
Le tribunal a estimé que les braiments de l'âne Pedro, du petit village de Saint-Germain-la-Campagne, ne pouvaient être considérés comme constituant un "trouble excessif du voisinage".
Le couple dérangé par l'âne réclamait 3.500 euros de dommages et intérêts pour le préjudice subi.
Le jugement rendu jeudi met fin à une longue bataille autour de la liberté de Pedro de s'exprimer, lancée en 2003 par ses voisins irascibles, qui l'avaient poursuivi même après leur déménagement. Leurs successeurs avaient eux rejoint le comité de soutien de Pedro qui s'était formé dans le village.
Malheureusement, Pédro n'est pas un cas isolé. Ane, coq, vache, chèvre, porc, bref tous les animaux de la campagne « dérangent », soit par leurs cris soit par leurs odeurs, les personnes soi-disant aimant la nature et désireuses d'habiter dans de petits villages si tranquilles et au charme typique de nos régions. On voit là aussi une question de manque de respect et de tolérance. Chacun vit pour soi et ne pense pas que, lui aussi, peut apporter des nuisances autres comme un engin motorisé, un klaxon dans la nuit silencieuse, l'odeur de produits chimiques mais qui ne sont pas naturels du tout.
Je préfère mille fois entendre les animaux s'exprimer (quelques fois un peu fort) que le bruit des voitures ou des usines. Bravo au tribunal d'instance de Bernay qui a su faire la part des choses !
Enfin un tribunal qui sais penser sans se laissé influencer, trop de fois les juges se mette du coté des gens qui se plaignent, pour cette fois un animal dans son environnement peut vivre sa vie comme il se doit, tout ces gens qui déménage dans des endroit puis qui par la suite se plaigne de l’environnement qui existait déjà avant leur arrivé m’exaspère et bien pour une fois les plaignant on perdu, bravo