De nos cinq sens, l’ odorat est sans nul doute celui qui laisse le plus de part à l’imagination, selon moi. Et quelle meilleure odeur que celle de l’encens…

 

 

Les odeurs nous guident souvent vers des souvenirs, et suscitent  des multitudes d’images. Souvenez- vous de la bonne fragrance du gâteau tout chaud de votre grand-mère, ou encore l’effluve de la pipe de papy.
L’encens est, pour moi, un déclencheur de souvenirs familiaux. Il y avait souvent des bâtonnets fumants dans la maison.

Ces émanations aux mélanges parfumés de l’encens avaient, selon une légende grecque, le pouvoir de purifier.
Les hommes avaient aussi l’habitude de créer des philtres magiques de séduction à partir de ces encens. Mais ce sont surtout les japonais qui nous ont apprit l’art de l’encens et de ses subtils parfums à brûler. Selon eux, la fumée de l’encens écarterait esprits et maléfices.

Depuis les années 1990, l’attrait pour l’encens  se précise, dans notre société , c’est un facteur de bien-être. L’oliban ( autre nom de l’encens) se trouve aisément, sous toutes formes ( cônes, feuilles à brûler, smudges ou encore bâtonnets). On peut ainsi s’en servir facilement chez soi.

On retrouve aussi souvent ces parfums dans l’aromathérapie. Cependant, l’encens y moins utilisé car le brûler chargerait l’air de substances toxiques.

Les senteurs de l’encens aux dominantes de santal renvoient aussi au bouddhisme. Elles ont gardé de cette religion  la quiétude et la solennité.

Aujourd’hui la nouveauté des parfums à brûler apporte le dépaysement et l’inconnu mais reste source d’épanouissement. Mais attention, tout-de-même, de ne pas en abuser. L’odeur peut pour certaines personnes être néfaste et être source de migraines. J’en suis la preuve.