Légaliser ou proscrire?

 

Lors de ces derniers mois au Canada, des événements en lien avec les confessions de Rob Ford et Justin Trudeau, deux hommes politiques importants, se sont produits et ont fait beaucoup parler. Tout d’abord, il y avait la nouvelle concernant le maire de Toronto qui avait surgit dans les médias, il y a récemment quelques mois de cela. En, effet, M. Rob Ford est à ce jour, le dernier politicien canadien à avoir déclarée qu’il « avait fumé beaucoup de pot ». Avant cela, le chef du parti libéral Justin Trudeau avait avoué également avoir déjà fumé « cinq ou six fois au cours de sa vie ». Les affirmations de ces deux politiciens ne devraient pas être retenues contre eux puisqu’ils ont eu le courage d’être honnêtes en disant la vérité. Par contre, pour ce qui est des politiciens qui nous représentent, il ne doivent pas ambitionner. Chaque citoyen canadien souhaite et mérite de se faire diriger par des hommes politiques qui ont toute leur tête, car leurs décisions et leurs actes sont le reflet de notre société. N’est-ce pas ce que nous voulons ? Avoir des chefs honnêtes et disposés à reconnaître leurs erreurs. 

 

Par contre, M. Trudeau semble plus repentant tandis que M. Ford n’a pas du tout l’air de regretter ces actes et de vouloir cesser. Cependant, ce sont surtout les jeunes consommateurs de grandes quantités qui risqueraient « de développer des dépendances et des troubles psychotiques », affirme l’École de médecine du centre hospitalier de New York. « Le cannabis agit sur les récepteurs chimiques situés dans les zones cérébrales associées à l’apprentissage », poursuit l’École de médecine. 

 

Alors, puisque le cannabis est si destructeur pour les jeunes, pourquoi ne pas prendre en main ce commerce et contrôler cette source de revenu qui serait très bonne pour l’économie ?« De cette manière, le profit irait aux actionnaires et non aux terroristes et aux membres du crime organisé ». 

 

Croyez-vous que laisser cela dans les mains des trafiquants est une bonne chose ? Les petits revendeurs ne s’interrogent pas du tout à l’âge de leur clientèle, tandis que le gouvernement le ferait. De plus, les prisons sont engorgées de petits vendeurs ou de crimes reliant le cannabis, tandis que les violeurs et tueurs errent parmi nous. De plus, selon la constitution des droits de l’homme « la liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Dans ce cas, puisque fumer un peu de cannabis peut seulement nuire à la personne en question, interdire sa consommation est par conséquent une entrave à la liberté individuelle. 

 

À la lumière de ce qui précède, le rapport Pierre-Claude Nolin, un sénateur conservateur affirme qu’il croit que « l’éducation, les thérapies et la prévention, non pas la prohibition et la criminalisation, sont les meilleures armes contre les problèmes que peut occasionner la consommation de tabac, d’alcool ou de cannabis ». Chaque citoyen canadien devrait avoir la liberté d’avoir le choix, car le cannabis est moins dommageable que le tabac et l’alcool. M. Nolin pense fermement que le cannabis devrait être traité de la même façon. Donc, les Canadiens ne devraient en aucun cas avoir un dossier criminel pour la consommation de marijuana. L’âge minimal autorisé serait de 16 ans, puisque des scientifiques « ont permis de déterminer que le cerveau humain est alors suffisamment développé et ne risque pas de souffrir physiquement de la consommation de cannabis ». 

 

Personnellement, je crois que légaliser le cannabis est la solution. Pour forger mon opinion, je me suis renseigné à l’aide du rapport de Pierre-Claude Nolin et à de nombreuses recherches scientifiques et en observant les pays qui ont légalisé cette dernière. 

 

 

 

 

 

 

Médiagraphie 

1-http://quebec.huffingtonpost.ca/201…

2-http://quebec.huffingtonpost.ca/201…

3-http://quebec.huffingtonpost.ca/201…

4-http://www.parl.gc.ca/content/sen/c…