Ou va nous mener la crise économique qui sévit en France ? Il ne s’agit pas de me lancer dans de la politique fiction, mais de tirer un fil qui me semble (et cet avis est bien évidemment purement personnel) déjà tissé…
La France, au fond du trou ?
Même si droite et gauche se renvoient à tour de rôle la balle, force est de constater que notre si beau pays souffre désormais. Le chômage explose, les prélèvements atteignent des sommets, les impots fleurissent, …et pourtant le budget de la France est loin de se redresser.
L’Europe accorde un sursis à François Hollande (on pourrait intervertir les noms, cela ne changerait rien au problème), ce qui promet de nouvelles saignées dans notre économie. Tout le monde comprend qu’on ne peut pas continuer ainsi.
On est au bord du précipice. Attention, je ne fais pas dans l’alarmisme mais je constate une situation. La France ne pourra pas pendant des années continuer à voir les usines fermer (un jour ou l’autre, il n’y aura plus d’usines). On ne peut pas continuer à augmenter les impôts comme on le fait désormais (à un moment, les citoyens ne pourront plus payer). On ne peut plus voir les jeunes grossir les rangs de Pôle Emploi (la révolution gronde…).
Des solutions existent ou est-on condamné par avance ?
Le parti socialiste (entendez ici le gouvernement) affirme voir le bout du tunnel. Nous serions ainsi sur la bonne voie, mais les efforts demandés nécessitent du temps pour produire leurs effets. Dont acte. Je ne demande à personne de croire ou de ne pas croire, mais telle est la position du gouvernement.
De l’autre côté, ceux, qui conduisaient notre pays il y a un peu plus d’un an, soulignent le danger de notre politique actuelle. Selon eux, le chemin emprunté accélère notre déclin et nous mène droit dans le mur.
Qui a raison et qui a tort ? Difficile de trancher, alors qu’une troisième voie existe depuis maintenant plusieurs mois avec le Front de Gauche et le Front National (pour une fois on les retrouve, à quelques nuances près, sous la même bannière) en empruntant un chemin totalement inverse. Pour résumer, il faudrait alors s’affranchir des règles de régulation de l’économie qui prédominent aujourd’hui.
Je ne prends pas position, mais néanmoins 3 remarques pour faire état de ces 3 voies.
Pour le gouvernement, j’ai du mal à croire que les dégâts, enregistrés ces dernières semaines, puissent dans quelques semaines se transformer en de véritables bénéfices.
Pour l’opposition, il m’est difficile de croire qu’en quelques semaines elle ferait mieux que ce qu’elle a fait en 10 ans de gouvernement.
Pour les extrêmes, j’ai du mal à penser que le reniement des règles du jeu serait bénéfique en quoi que ce soit.
Une situation sans issue ???
Si aucune des solutions n’existent, nous serions donc condamnés à subir, subir jusqu’à ce que le système explose. Par état d’esprit, mais aussi par connaissance de l’histoire, je sais que cela reste impossible, qu’il existe une solution. Peut-être cette solution est déjà connue dans les positions des uns et des autres ou alors une autre voie existe et elle se fera connaître prochainement.
La seule certitude reste que l’économie (française ou autre) est désormais mondiale, et que seule une connaissance de tous les mécanismes peut permettre à un spécialiste d’élaborer telle ou telle solution.
Il faut non seulement comprendre les mécanismes monétaires qui régissent les économies mais aussi maitriser les relations internationales et les relations diplomatiques régissant le monde. Les deux ne peuvent être traités distinctement.
Le gouvernement devrait donc chercher un économiste aguerri aux théories monétaires, pratiquant les théorèmes économiques et agissant au niveau mondial. Un ancien patron du F.M.I peut-être ? Souvenez-vous, il ne s’agit pas de politique fiction mais….Après le tapis rouge de Cannes, celui de l’Elysée bientôt ? Affaire à suivre donc…..