Le débat fait rage outre-Atlantique. Dans une missive enflammée, Jason Calacanis, qui dirige Netscape, dénonce la "mafia du Web 2.0" qui selon lui n’a pour seul but que de faire travailler la communauté internaute gratuitement pour son plus grand profit.
Comme d’habitude, il s’agit d’une affaire de gros sous ! La vieille économie de l’internet, les sites web1.0, mettent en valeur du contenu produits par leurs soins, et pour leur plus grand part issus finalement des médias traditionnels TV, presse, radio. Il s’agit "juste" d’une espère de relooking.
Sur un principe totalement opposé, les sites web2.0 donnent la parole aux internautes qui produisent eux-même le contenu. Parmi eux, de vrais purs talents, qui proposent donc leurs oeuvres pour rien. Et c’est là que le bat blesse: tout travaille mérite salaire et toute oeuvre ayant de la valeur doit permettre à son auteur/inventeur d’en toucher une juste rémunération.
Sous un habillage très habile hérité en droite ligne des 70s (baba cool: ce qui est à toi est à moi,…), les gourous du web2.0 sont en fait en train de s’en mettre plein les poches en profitant des inventions et des oeuvres des autres.
Certains diront qu’au contraire cela permet aux jeunes talents d’éclore plus vite et d’intégrer ensuite une filière plus traditionnelle où leur talent sera rémunéré à sa juste valeur. Ils auront également raison.
Gageons que les frontières entre web2.0 et web2.0 vont vite devenir plus floues, et que l’équilibre du système viendra avec sa maturité…