Auteur d’un début de saison moyen, Bordeaux remonte peu à peu au classement. Une confirmation est attendue dès dimanche contre Sochaux.

 

 

Francis Gillot a peut-être enfin trouvé son équipe type. C’est en tout cas la première fois depuis le début de la saison qu’il a pu aligner trois fois consécutivement la même équipe. Preuve peut-être qu’il a trouvé les hommes nécessaires au redressement du club. Empêtrés depuis bientôt deux ans dans une chute sans fin, les Girondins pensaient que l’arrivée de Francis Gillot pouvait les sauver assez rapidement. Il est vrai que le coach à la barbe blanche a toujours fait ses preuves dans les clubs où il est passé. Il a mené Lens à la Ligue des Champions avant de partir à Sochaux, au bord du gouffre et de mener le club doubiste en Ligue Europa en trois ans. Réputé pour son jeu résolument tourné vers l’offensive, Francis Gillot, accompagné de ses adjoints, arrivait avec une forte légitimité. Mais avec une équipe mentalement très faible, il a du mal à reproduire ce qu’il réalisait l’an dernier avec Sochaux.

 

Petit à petit, le travail paie quand même. Si l’on excepte la deuxième mi-temps à Dijon, le club Girondin a enchaîné les bonnes voire les très bonnes prestations et vient d’enchaîner 2 victoires à domicile et un nul solide à Marseille. Les Girondins ont trouvé un buteur, en la personne de Yoan Gouffran, auteur de 6 buts, et ont retrouvé une défense solide avec le retour de Marc Planus. Son sens de l’anticipation, combiné au très bon état de forme de Henrique, fait du bien derrière et permet aux joueurs offensifs de se libérer davantage. Remontés à la dixième place du classement, les Bordelais pourront, s’ils remportent leur match à domicile contre Sochaux, tirer un trait définitif sur le maintien et commencer à penser à un peu mieux qu’une simple place dans le ventre mou. On en est bien sûr encore loin et Francis Gillot le sait. D’ailleurs, une retouche de l’effectif est nécessaire et l’arrivée très probable de Mariano, élu meilleur arrière droit du championnat brésilien en 201, en est la preuve. Des arrivées pour renouveler un groupe en perte de confiance depuis trop longtemps déjà…