L'annonce du contrôle positif d'Alexandre Vinokourov plonge le Tour de France dans un nouveau parfum de scandale. La possible victoire de Michael Rasmussen, qui semble bien se dessiner, enlève l'intérêt sportif à l'édition 2007. Un vainqueur qui n'aura aucune légitimité, un maillot jaune qui ne fait que refléter, la "victoire" de Floyd Landis dans l'édition 2006.
Alexandre Vinokourov, les larmes versées au terme de la première étape alpestre, ont fait le tour du monde, provoquant une émotion face à votre désarroi. Le contre-la-montre, une réaction de champion orgueilleux, ne voulant baisser les bras face à l'adversité et la malchance. Une étape pyrénéenne, vous donne un statut d'héros, chevauchant dans les cols, redonnant du lustre et du panache à votre quête. Vous avez voulu laisser votre empreinte dans cette édition, malheureusement elle est marquée par le sceau de l'infamie. Quelle désolation. La trahison d'Alexandre Vinokourov, narguant des millions de spectateurs, par son geste d'inconscience. Le spectre du dopage étend une nouvelle fois son ombre malfaisante. Les organisateurs de la Grande Boucle sont consternés, mais plus que jamais déterminés a vaincre cette malédiction qui entoure l'épreuve. Monsieur Vinokourov, ce qui fait le plus mal, votre obstination a vouloir réfuter les accusations. Vous êtes un grand champion, pourquoi s'entêter a nier l'évidence. Le désaveu vous porte ombrage et enlève toute dignité. Vous avez commis une erreur, il faut l'assumer et surtout la reconnaitre. Cela n'enlèvera pas la sanction disciplinaire mais vous redonnera un certain statut. Théo de Roy, le manager de Rabobank, et l'UCI ont conduit l'épreuve 2007 vers le chaos. L'illustration parfaite de l'ingérence et la cupidité. Cachant des informations capitales sur Michael Rasmussen. La dissimulation devient la complicité d'un échec sportif. Un parfum de magouille entoure vos décisions. Les véritables coupables ne sont pas ceux que l'on pensait. Les organisateurs du Tour de France n'auraient pas donné l'aval à Michael Rasmussen, lors du départ de l'épreuve. La responsabilité vous incombe. Vous devez porter le fardeau des accusations. En agissant de la sorte, vous avez discrédité le Tour de France. Le futur vainqueur de l'épreuve n'aura aucune légitimité. La malveillance de vos actes est tout simplement consternante. Vous devriez occuper la première place sur le banc des accusés. D'ailleurs, la seule solution envisageable, est une démission collégiale. Le Tour de France est une institution et ne peut tolérer vos agissements. Les organisateurs accomplissent un travail remarquable et le vent de trahison, que vous avez insufflé par votre perfidie, vous condamne. Mon téléviseur restera éteint. Je n'accorde plus aucun crédit à cette mascarade, surtout que des rumeurs insistantes, démontrent que d'autres cyclistes vont rejoindre Alexandre Vinokourov. La ministre des sports l'ayant sous-entendu. Les coureurs n'ont pas a rougir des dérives de certains. Je livre mon opinion. Pour dédramatiser la situation et repartir sur des bases saines. Une seule alternative. Les coureurs devraient tout simplement ranger leurs vélos, solidaires face à l'ingérence des plus hautes instances. Cela serait la meilleure décision pour ne pas repartir dans une valse de procédures, en cas de victoire de Michael Rasmussen. Le facteur sportif est absent de cette édition, malheureusement. Les amoureux de la petite reine applaudiraient cette décision et marqueraient les esprits de votre désapprobation de l'ingérence pernicieuse qui s'installe.