Le sud ouest est touché par les maladies tropicales

  Le moustique, un petit insecte très dérangeant qui s’attaque à l’homme en diffusant de piqûre en piqûre des maladies infectieuses comme le paludisme – le chikungunya et la dengue. Son mode de vie : les eaux stagnantes et les petites poches d’eau oubliées au fond des pots et pneus déposés en pleine nature, dans lesquels les larves proliféreront en toute tranquillité.


 Ses origines sont essentiellement asiatiques, tout comme le frelon du même nom, et ils ont pour point commun de résister fortement à l’éradication.  Aujourd’hui implanté dans le sud ouest de la France une variété nommée « tigre » à cause de son corps rayé de noir est potentiellement dangereux et véhicule le « chikungunya, qui s’attaque aux articulations et occasionne des épidémies. La dengue quand à elle, n’est pas moins gênante et occasionne de violents maux de tète et des poussées de fièvre. Cette grippe tropicale n’a pas de vaccin et peut être très dangereuse pour des personnes à risque, malades ou âgées.

Des épandages ont déjà eu lieu sur les plans d’eau du grand sud ouest et ont limité la propagation de l’épidémie et de ces insectes nuisibles mais beaucoup reste à faire pour éviter une contamination. La première chose à faire est de supprimer tous les endroits propices à l’éclosion des larves, vider les dessous de pots de fleur, et les réservoirs d’eau stagnantes. On ne peut que conseiller d’équiper les fenêtres de moustiquaires qui arrêteront, le soir venu, les insectes attirés par la lumière. Les diffuseurs électriques d’insecticide seront aussi très efficace et éviteront piqures et infection et enfin des sprays répulsifs –  des chaussures montantes et pantalons recouvrant les jambes éviteront beaucoup de désagrément aux amateurs de soirées vertes autour du barbecue. Le chikungunya provoque une « polyarthrite aigüe » et des fièvres fébriles entre 38 et 39°.et l’incubation de la maladie est de 2 à 10 jours. Il est à noter également des maux de tête – des douleurs musculaires et des éruptions cutanées sur le tronc et les membres. Des antidouleurs et des anti-inflammatoires seront à la base du traitement. Un vaccin est en cour  d’expérimentation et devrait arriver dans les prochaines années. La dengue se présente sous plusieurs formes. La forme classique est très invalidante mais rarement mortelle. Elle sera combattue en une quinzaine de jours et provoquera : forte fièvres – maux de tête – nausées – vomissements – douleurs articulaires et musculaires et une forte éruption cutanée. La forme hémorragique quand à elle est beaucoup plus dangereuse et nécessite un suivi médical sérieux. Il n’y à pas pour le moment de vaccin ni de médicaments contre cette maladie et des recherches sont en cours en vue de définir une thérapie.