Dans la vie de tout être humain, les moments de relaxation, c’est-à-dire, d’abaissement du mouvement des muscles et des nerfs, provoquant une détente corporelle et mentale optimale, s’imposent naturellement avec acuité. Il s’agit en réalité, d’une nécessité qui détermine le maintien de l’équilibre physique et corporel. Le sommeil constitue sans aucun doute, une facette de la relaxation dans son état le plus achevé. Ceci se justifie par le fait que, pendant le sommeil, l’esprit est dans un état de passivité, d’absence de quête, qui le met en marge de tout effort, de quelque nature que ce soit. C’est dans ce sens qu’il subit les pensées inconscientes, notamment le rêve, indépendamment de sa volonté.

 

Si le sommeil est donc essentiel pour une santé équilibrée, il l’est encore plus pour le développement physiologique, d’autant plus qu’il a un pouvoir régénérateur bien établi. Assurément, l’homme n’en a pas seulement besoin tout au long de sa vie, les premiers moments de son existence se posent comme la période par excellence, où le sommeil doit constituer la majeure partie de son temps. A ce stade de la vie, une dérégulation du déploiement du sommeil pourrait avoir des conséquences néfastes sur la personne parvenue à l’âge adulte. Dans l’optique d’éviter les désagréments ultérieurs dus à un sommeil maladif, le sommeil du bébé doit être appréhendé avec beaucoup de minutie.

 

Le sommeil a plusieurs versants, parmi lesquels, sa phase la plus complète, appelée : sommeil profond. Lorsqu’il atteint ce stade, l’augmentation cellulaire devient de  plus en plus précis, allant de paire avec le développement de leurs dimensions. En d’autres termes, c’est le moment privilégié au cours duquel s’effectue la maturation de l’organisme. Or cette maturation est ce dont le bébé est le plus friand. Au regard de ce qui précède, il n’est donc pas excessif de notre part, d’affirmer que son sommeil est différent de celui d’une personne adulte. La particularité qu’il revêt, doit obliger les personnes qui l’entourent à y mettre un point d’honneur, c’est-à-dire, à prendre toutes les mesures pour qu’il se fasse dans de bonnes conditions.

 

Le confort doit être la qualité qui caractérise le mieux, l’environnement dans lequel, le bébé dort. Son lit doit être paré de tous les éléments susceptibles de susciter son attrait, afin qu’il s’y accommode et s’y sente à son aise. Sa texture, les draps qui le recouvrent, les jouets qui l’entourent et la température de la chambre qui l’abrite, doivent participer à cette fin.

 

Avant de faire coucher le bébé, il serait préférable de veiller à ce que ses vêtements, sa couverture ou les bruits intenables, ne fassent en aucun cas échec à son sommeil, qui se veut le paisible possible. D’un autre côté, il serait assez maladroit de la part d’un parent, de mettre le bébé sur son lit en plein éveil et s’en aller. L’isolement et le dépaysement dont il aura le sentiment d’être victime, le pousseront à mettre en mouvement l’expression de mécontentement qui lui sied le mieux : pleurer. Pour mieux dormir, le bébé a donc besoin de câlins et de beaucoup d’attention.