Le soleil est présent depuis ce midi et même s’il est timide et voilé, il donne envie de sortir de son cocon et d’aller écouter la nature.

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Les oiseaux eux aussi sont contents de trouver un peu de lumière et un peu plus de chaleur. Pourtant, le thermomètre affiche allègrement 7° ! pas de quoi se réjouir trop vite. 

Bien couverts, nous partons d’un pas assuré vers les bois tout proche, le vent d’est nous caresse le visage tandis que les rayons timides du soleil nous réchauffe. On les sent sur notre joue, cela fait un contraste entre la fraicheur de l’air et  la douceur des rayons solaires. 

Un corbeau croasse en quittant la cime d’un sapin, nous l’avons dérangé, un peu plus loin ce sont des grives qui chantent leur bonheur. La nature sent bon l’humus des sous bois, la terre qui se réchauffe doucement et les feuilles un peu humide sous nos pas. 

On a vraiment l’impression de voir la nature s’éveiller ! Le vent dans les hauts sapins murmure, quelques petits moucherons minuscules tournent autour d’un petit point d’eau ; ils ne sont visibles que dans le rayon du soleil. 

Et puis, au loin, deux chevreuils profitent eux aussi de cet bel après midi ; ils ont dû nous sentir mais cela ne les dérange pas outre mesure ; ils sont trop heureux de voir enfin un peu clair !

Nous continuons notre chemin, nous ne voulons surtout pas les effrayer ; ils sont tellement beaux ! Et comme la chasse est fermée, ils sont tranquilles !!

Dans les bois traversés, on peut entendre aussi le geai crier lorsqu’il se sent déranger et qu’il change d’arbre. C’est un oiseau superbe qu’on voit peu, il fuit la civilisation ; il préfère se cacher. Les branches des arbres murmurent en se frottant l’une contre l’autre, nos pas font crisser les feuilles mortes sèches sur le chemin. 

Nous avons de la chance : il y a trois semaines que nous n’avons pas eu une seule goutte de pluie !! Les sols sont donc bien secs d’avoir gelé pendant si longtemps ! 

Ce qui compte, ce sont les bruits de la nature, les sous bois et les bonnes odeurs d’un après midi de fin d’hiver. 

Nous découvrons quelques primevères près d’un ruisseau ; il y a bien longtemps que nous n’en avions vu autant. Il faut dire que les engrais, pesticides et autres désherbants ont largement contribué à faire disparaitre ces premières fleurs qui annoncent le printemps ! Là où elles poussent, on peut être certains que la nature est propre !

Ramassez donc les pissenlits là elles se trouvent, ils auront bon goût et seront naturels. 

Les pissenlits justement, parlons-en ! Nos grands parents disaient qu’ils ne se mangeaient que jusqu’à la mi février puisque ensuite ils entraient en fleurs…. cette année, ils sont tellement pauvres qu’ils ne donnent pas envie ! et ils sont loin d’être en fleurs !! Ils sont à peine poussés !

La nature a bien du retard cette année ; en y réfléchissant un peu, j’opterai pour trois semaines au moins… La fin de l’hiver tarde à venir même si nous n’avons pas eu des mois rigoureusement froids, ils étaient humides. 

J’ai entendu justement à ce sujet les statistiques pour cet hiver en Bretagne : particulièrement pluvieux (il pleut depuis septembre), particulièrement gris, sans soleil (nous sommes en carence) et particulièrement nuageux avec un nombre impressionnant de jours de brouillard !

Bah !! il faut faire avec de toute façon… Nous n’y pouvons rien. 

 

Et en attendant les beaux jours, quelques rayons de soleil un peu plus prononcés, pensons au printemps qui va arriver dans un petit mois. 

 

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