Le Sénégal : une jeunesse féminine exhibitionniste …

L’habillement est le premier trait de personnalité chez un individu. Cette thèse a été défendue par les culturalistes américains avec des anthropologues comme Ralph Lindon et Margareth Mead. Donc si la jeunesse féminine sénégalaise va jusqu’à transcender les principes stylistiques et éthiques de la mode sénégalaise et épouse un épiphénomène, y’a de quoi avoir peur.

 

 

Il fut un temps, dans un passé récent ou le comportement vestimentaire des filles sénégalaises n’était pas aussi dévergondé et aussi ignominieux qu’on l’observe de nos jours. En s’inscrivant dans un paradigme exhibitionniste de leurs parties intimes publiquement, elles transcendent les principes stylistiques et éthiques de la mode sénégalaise et épousent un épiphénomène. Il s’agit là particulièrement d’une attitude psychologique et psychosociale consistant d’une part à être régie par un instinct vestimentaire, d’autre part à être animée par un comportement auto évaluatif stimulé par la perception des autres. Il convient donc d’allier ces deux pistes de réflexion pour saisir à convenance ce civisme social exacerbé par la jeunesse féminine. Le processus du changement de comportement vestimentaire est une évidence historique.

Les télévisions, les nouveaux magazines de la mode, l’Internet sont les accessoires à partir desquels s’est échafaudé ce processus d’égarement rythmique et aliénant. Les filles d’aujourd’hui portent de la lingerie, des dessous ou des sous-vêtements dans les rues, dans les salles de classes, dans les restaurants, dans les bureaux administratifs, bref dans l’espace public à tel enseigne que le comportement pudique cède la place à une impudicité notoire.

Chez ces demoiselles du pays de la Teranga, tout est dehors, ou tout au moins, leurs quidams ont la possibilité de mesurer et de percevoir convenablement toutes leurs parties intimes. Elles auraient souhaité montrer leurs poitrines bombées, leurs ventres repus ou affamés, leurs nombrils qui les liaient jadis avec leur maman, leur dos, leurs jambes, leurs mollets, leurs colonnes vertébrales, leurs cuisses pour ne citer que ces parties. Pour se faire elles auraient porté des « body », des jeans sauvagement perforés, des sous fesses. N’est-il pas grand temps que la jeunesse féminine Sénégalaise qui fait peur à la société globale fasse l’objet d’une réorientation sans complaisance.

Chères sœurs, évitez de porter des caches sexes comme si vous étiez dans l’Etat de nature. Vous êtes nos copines, nos femmes, nos cousines et vous serez de futures mères. Changez donc de comportement vestimentaire sinon vous construirez la génération la plus perverse et la plus dévergondée que le Sénégal ait jamais engendrée. On vous respecte grâce à votre accoutrement correct. On vous maudit et vous nous répugnez par votre vulgarité vestimentaire.

 

 

 

Une réflexion sur « Le Sénégal : une jeunesse féminine exhibitionniste … »

  1. [b]Les «Marches des salopes», la liberté contre les stéréotypes[/b]

    Le mouvement est parti de Toronto le 3 avril. De Boston à Séoul en passant par Rio, des «slutwalks» ont à ce jour eu lieu dans 70 villes. [b]L’objectif: lutter contre les agressions sexuelles, en revendiquant une totale liberté vestimentaire.[/b]

    «Slutwalks». Traduisez «Marches des salopes». Depuis le mois d’avril, le concept prend forme dans plusieurs pays, de l’Amérique du Nord à l’Asie. Dernière en date: Séoul, Corée du Sud, le 16 juillet dernier. Ce jour là, 70 personnes – des femmes principalement, mais aussi quelques hommes – sont descendues dans la rue en talons, à demi-vêtues, manifestant pour «le droit de porter ce que nous aimons».

    A l’origine de cette revendication, des propos tenus par un policier canadien, Michael Sanguinetti, le 24 janvier dernier. Suite à un viol ayant eu lieu à l’université de York, ce dernier aurait conseillé à de jeunes femmes étudiantes d’«éviter de s’habiller comme des salopes si elles ne voulaient pas se faire agresser». Les réactions ne se sont pas fait attendre.

    «Quand nous avons eu vent de cet agent de police, qualifiant des femmes victimes d’agressions sexuelles de « salopes », nous avons voulu faire du bruit, demander plus qu’une excuse. On a le droit de s’exprimer et de se réunir, alors nous allons en profiter» peut-on lire sur le site SlutWalk Toronto, à l’origine du mouvement…….

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