Après 7 ans d’absence, Bertrand Cantat est remonté sur scène à Bègles et je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour la famille de Marie Trintignant.

 

 

La rumeur l’annonçait, mais pour une fois elle disait vrai: Cantat est remonté sur scène le 2 octobre aux « rendez-vous de terre neuve », qui ont  lieu à Bègles, région du chanteur. Il est apparu avec le groupe Eiffel, mais visiblement cela annonce son retour avec Noir Désir. Tout le monde s’extasie du retour de l’artiste prodigue, mais moi je ne peux m’empêcher de penser à ce que doivent ressentir les enfants et les parents de Marie Trintignant, qu’il a sauvagement assassinée en juillet 2003.

 

J’emploie des mots forts volontairement, faut dire que taper sur une femme à coup de poing jusqu’à ce que mort s’ensuive, c’est bien assassiner sauvagement, non?

Je sais, les termes exacts de son accusation sont « meurtre commis en cas d’intention indirecte indéterminée », bien floue pour quelqu’un qui a frappé à coup de poing sur le visage d’une femme, il pensait que le résultat allait être quoi, juste un mal de tête!!

Le pire est qu’il pensait ensuite qu’elle s’était endormie, ce qui aggrava l’état de Marie, qui est tombée dans le coma. Oui, il a payé sa dette à la société, 4 ans, mais les 4 enfants de Marie ne verront plus jamais leur mère, par contre désormais ils vont régulièrement voir la tête de celui qui a tué leur mère à la télé, sur les magazines, et qui par-dessus tout va être encensé par son public.

Bien sûr il faut bien que Cantat nourrisse sa famille, et j’avoue, j’aimais plutôt bien Noir Désir, mais je trouve son retour indécent, ce monsieur va reprendre le cours de sa vie sans problème, même s’il paraît qu’il a du mal à vivre avec ce qu’il a fait, moi ça me fait rire…. Le calvaire de Marie avait soulevé un mouvement d’indignation contre les violences faites aux femmes, et tout cela semble bien loin, alors moi je boycotte Noir Désir et Cantat, m’indignant de son retour au-devant de la scène médiatique. Une pensée à toutes ces femmes qui subissent ou meurent sous les coups de leurs compagnons.