Le radar-photo dans le monde policier

Au cours de la derniène année, les infractions de vitesse du Code de la Sécurité Routière ont vécu une petite modification. Le prix des amendes a augmenté et les conducteurs fautifs se voient enlever plus de points sur leurs permis. Cette hausse des sanctions est mise en place afin de faire ralentir les conducteurs un peu trop pressé. Afin de diminuer à nouveau la vitesse des conducteurs, le ministère des Transports souhaiterait avoir un système de radar-photo afin de prendre en défaut les conducteurs ayant le pied pesant. Il y a des pours et des contres à l'utilisation d'une telle technologie. Le travail des policiers sera diminué et ça ne permettra pas d'identifier le conducteur.


Tout d'abord, le radar-photo sert à identifier les véhicules qui font de la vitesse. On sait que une collision mortelle sur six est causé par un excès de vitesse. Elles sont installées aux endroits où on dénote un nombre inacceptable de collisions. Le propriétaire du véhicule ayant commis l'infraction écope d'une amende, mais aucun point d'inaptitude n'est porté à son dossier. On compte un peu plus d'une dizaine de pays qui ont déjà adopté le radar-photo dont les États-Unis et plusieurs pays d'Europe. Au Canada, seulement l'Alberta et la Colombie-Britannique ont ce système d'instaurer sur leurs routes.

Pour ma part, il devrait y avoir quelques modifications avant que j'accepte que cette technologie soit instaurée dans notre province. Tout d'abord, certains policiers ayant plusieurs années d'expériences qui ne font que des opérations radars seront moins utilisés que présentement. Ces radars-photos amèneront certains policiers à prendre leur retraite plus jeune et se diriger dans un autre domaine. Cette machine ne peut pas faire le même rôle que le policier effectue. L'enquête effectuée lors d'une opération radar par un policer ne pourra pas se faire grâce à cette machine.

D'une autre part, lorsqu'un conducteur sera pris en défaut, il aura seulement une contravention et un montant d'argent à payer. Pour certains, qui gagnent plus cher que d'autres, cette dépense ne les dérangeras pas. C'est pourquoi, afin de remédier à ce problème, les policiers qui font des opérations radar devraient être placés à une distance après le radar-photo, 1 km par exemple, et intercepté le véhicule fautif. Un système reliant le véhicule de patrouille au radar-photo indiquerait la vitesse et envoyerait la photo du véhicule avec le numéro de la plaque. De cette façon, il serait possible de sévir contre le conducteur exactement. Il ne pourrat pas se défendre en disant qu'il a prêté son automobile à un ami. Également, au lieu d'être seulement une contravention, il y aura perte de point au permis. De plus, en utilisant cette façon de faire, si l'indivi ou le véhicule est recherché, s'il a consommé des drogues ou de l'alcool, le policier qui l'interceptera pourra faire les vérifications nécessaires.

Les grand défendeurs du radar-photo nous dirons que ça permet de sauver des vies. «En France, l'installation de 1000 appareils a permis de sauver 10 000 vies entre 2002 et 2006 et a diminué le nombre de blessés de la route de 100 000.» de dire Paul Jean Charest, du ministère des Transports du Québec. De plus, certains diront que ça permettra de financer les municipalité avec les contraventions qui seront distribuées par les radars.

Tout d'abord, malgré la diminution du nombre d'accident mortel et du nombres de blessés de la route, ces radars-photos causeront la perte de certains individus recherché par la police. En plus, les radars-photos seront annoncés à l'avance. Ceci ne fera que faire ralentir les conducteurs pour quelques kilomètres. Lorsque les conducteurs seront passés au-delà de « la police stationnaire », ils vont accélérer et reprendre leur vitesse antérieure. Également, les dirigeants veulent placer ces apparails sur les autoroutes. En tant que tel, il n'y a rien de mal, mais la majorité des accidents graves ne sont pas sur les autoroutes. Il faudrait donc que les radars-photos soient déplacés dans des zones plus dangereuses. Par exemple, aux intersections, à l'approche de courbes dangereuses ou dans des zones où la chaussée est plus glissante et la visibilité réduite en hiver. D'un autre côté, ces appareils ne se financeront pas par eux-même, car il y aura de plus en plus de contestation à la cour par les avocats afin de contester sur plusieurs points, comme Me Charness : « Premièrement, c'est une machine, peut-être elle est cassée; deuxièmement, peut-être il n'a pas été visé correctement; troisièmement, peut-être il n'a pas été calibré, etc.

L'instauration d'un nouvel appareil afin de faire diminuer les excès de vitesse contient de bons et de mauvais côtés. De la façon que c'est instauré présentement, ça enlève du travail au policier et certains individus s'en sauvent avec seulement une contraventions monétaires au lieu de d'autres conséquences s'ils sont pas en lois de circuler sur les routes. Par contre, ce système vise à diminuer le nombre de victimes de la route, ce qui est bon. Reste seulement à savoir si la façon que le Québec souhaite utiliser ces appareils est la bonne. Une solution que pourrait utlister le ministère des Transports serait de faire passer l'excès de vitesse du CSR* au criminel, ce qui ferait en sorte que les conducteurs avec le pied lourd y penserait deux fois plutôt qu'une avant de faire les fous avec leurs automobiles.

  • CSR: Code de la Sécurité Routière

Bibliographie

http://www.cbc.ca/canada/montreal/story/2008/08/06/photo-radar.html

http://www.insurancehotline.com/articles/photo-radar-tickets-and-car-insurance-rates.html

http://www.safety-council.org/CCS/sujet/route/photo-radar.html

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2008/08/05/001-radars-photo-quebec.shtml

Une réflexion sur « Le radar-photo dans le monde policier »

  1. PV – Le scandale des quotas

    Le ministère de l’Intérieur a toujours officiellement nié la chose : aucun quota sur les contraventions n’est imposé aux forces de police de l’Hexagone. « Faux » nous dit Le magazine Auto Plus qui, dans son numéro de la semaine, en apporte les preuves.

    Auto Plus aurait trouvé des documents officiels démontrant que les policiers auraient ainsi un quota de PV à respecter chaque jour. A Paris, ce sont de 80 à 100 PV par mois avec une pointe de 150 à 200 PV qui sont demandés aux policiers, 10 PV par jour aux agents de la brigade de répression de la délinquance routière et 49 PV par jour pour les agents chargés du stationnement impayé. Même chose pour les policiers de Marseille – 25 PV par mois – et de Pau – 5 à 10 PV par jour. Les policiers de Beauvais ont récemment été invités par leur commissaire  » à renforcer la lutte contre l’insécurité routière » et chaque fonctionnaire est désormais évalué nominativement sur le nombre de contraventions. Un ordre semblable avait été signalé le 11 février à Dunkerque où les policiers ont été appelés, par une note de service du 8 février, à faire des « efforts » en dressant plus de PV pour des infractions au Code de la route.

    La direction centrale de la Sécurité publique de la police nationale affirme bien évidemment n’avoir donné « aucune consigne ni quota », mais Nicolas Comte, secrétaire général de la police (SGPFO), estime que les fourchettes de PV citées par Auto Plus sont « fiables ».

    Le célèbre magazine automobile avance par ailleurs que les forces de l’ordre se plaignent de plus en plus de cette pression du résultat car elle provoquerait des dérapages, tels que des verbalisations abusives.

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