Facile à dire pour la Droite. C’est de bonne guerre, pourrait-on dire. D’autant que comme je l’ai déjà fait remarquer ( voir mon billet sur ce sujet le 16 juillet dernier) ses représentants sont omniprésents dans les médias, alors que ceux du PS, à la même époque de 2007, étaient tout simplement bannis par les mêmes médias….

Ce qui devient extrêmement surprenant, c’est qu’actuellement c’est la presse dite de gauche – Nouvel Obs, Marianne, Libé – qui tire à boulets rouges sur le Président et le Gouvernement !

Pour ma part je n’ai jamais lu aucun de ces deux magazines ni ce quotidien…..Je ne consulte pas pas leur site !

En revanche , là encore surprenant, Le Figaro, L’Express et Le Point sont plus modérés dans leurs propos et présentation de l’information…

A part, sans doute pour ce dernier hebdo, Philippe TESSON ( 84 ans passés…) qu’on sent frétiller comme en 1981 (lorsqu’il vilipendait François Mitterrand tous les matins à la Une de son journal "Le Quotidien de Paris"), intitulant sa dernière chronique (4 Septembre 2012): "Hollande, c’est du vent ! ".

Bon, mais là n’est pas mon véritable propos.

C’est le citoyen lambda s’impatientant qui m’interroge.

Prenons un exemple: L’ENCADREMENT DES LOYERS.

Cela concerne tout de même de très nombreux Français.

Le décret en question a été publié au Journal Officiel dès le 21 juillet pour mise en application au 1er Aout.

Certes, ce Décret est imparfait, notamment en matière de possibilités contraignantes de vérification des loyers antérieurs. On nous annonce d’ailleurs une LOI plus complète pour le début 2013.

Mais je reste abasourdi quand j’apprends que le numéro vert mis en place par le ministère du logement ( 0 805 160 111) pour répondre aux questions des locataires n’a  enregistré que quatre-vingt cinq appels, entre le 1er et le 28 août….

Trente cinq appels dans les Alpes Maritimes, vingt à Bordeaux.

La Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie (CLCV)  s’étonne elle aussi:

"Très peu de locataires s’inquiètent de la manière dont ils vont pouvoir s’emparer de cette disposition".

Le responsable d’une agence de location dans le XVIIè arrondissement de Paris constate: "Aucun locataire ne m’a jamais demandé des justificatifs pour vérifier le montant du loyer de son prédécesseur".

Alors, si les Français concernés ne se saisissent même pas d’une mesure qui les concernent au premier chef, je ne comprend pas qu’ils puissent alors décréter que le Président et le Gouvernement n’ont rien fait. Évidemment, c’est plus facile à dire- mais sont-ils alors fondés à s’exprimer ainsi ? –  que de batailler pour ses droits…..

Serait-ce là une réminiscence du célèbre adage "On ne fait pas le bonheur des gens malgré eux" ????