Le samedi 12 avril, des soldats vénézuéliens ont participé à un défilé militaire, à Caracas, capitale du Venezuela. Jusque là, pas de quoi fouetter un chat – Un article de Miguel Garroté, journaliste professionnel – En revanche, ce qui est alarmant, c’est que le président vénézuélien, le crypto-marxiste Hugo Chavez, a officiellement créé, par décret présidentiel, le même samedi 12 avril, des effectifs militaires supplémentaires placés sous son commandement personnel. C’est un cas de figure unique en Amérique latine, si l’on fait exception des dictatures marxistes, tel que Cuba.

Les effectifs militaires désormais placés sous le commandement direct de Chavez se composent de sept bataillons supplémentaires. Chavez, qui fut lui-même lieutenant colonel chez les parachutistes, justifie cette mesure typiquement dictatoriale, par le fait que le Venezuela devrait, soi-disant, se préparer à « la guerre que les USA préparent » contre ce pays latino-américain riche en pétrole. Les forces armées du Venezuela comptent 180.000 hommes qui, depuis 2005, sont à la disposition de Monsieur Chavez.

Les sept nouveaux bataillons regroupent 2.000 soldats supplémentaires aux ordres de Chavez. Rappelons dans ce contexte que Chavez entretien d’excellentes relations avec l’Iran, le Hezbollah et les Farc. Rappelons également que Chavez a mis sous sa coupe 90% des médias audiovisuels du pays. La gauche et nos médias ont toujours soutenu et admiré Chavez. Maintenant qu’il dispose d’une garde prétorienne, il leur sera plus difficile d’afficher leur sympathie pour celui que d’aucuns surnomment ‘le babouin de Caracas’.