Alors que la France prépare le sommet mondial sur le climat, et aspire à ce titre incarner la nation de l’excellence environnementale, la construction de son plus grand parc éolien a été officialisée. En effet, la société belge WindVision et EDF Energies Nouvelles viennent d’obtenir l’agrément du ministère de la défense pour la construction de 52 éoliennes, d’une puissance cumulée de 390 MW.
Les énergies renouvelables, instrument de l’excellence environnementale
Leprojet de loi de transition énergétique qui vient de faire l’objet de discussions à l’Assemblée Nationale prévoit de faire passer les ENR à 23% en 2020, et à 32% en 2030. En 2013, la part des énergies renouvelables continuait d’augmenter, en effet, selon RTE elles représentaient 20,7% de la consommation française.
Les éoliennes, une solution de la transition énergétique
D’après le Bilan énergétique du Commissariat général au développement durable, les éoliennes restent cependant encore assez marginales au sein du mix énergétique français. Pourtant, l’énergie éolienne est tout de même la deuxième source ENR après l’énergie hydraulique puisqu’elle représente 6% de la production électrique.
La Champagne contribue à l’effort de la transition énergétique
Pour permettre la montée en puissance des énergies alternatives, un parc de 52 éoliennes verra le jour prochainement sur le mont des 4 Faux en Champagne. Au total, 300 ouvriers seront mobilisés pour ajouter 390 MW de puissance éolienne. Etendu sur environ 5000 hectares, le projet permettra d’alimenter près de 280 000 foyers, devenant ainsi le premier parc éolien du pays.
Le Ministère de la défense donne son feu vert
Jusqu’à présent, le président du Syndicat des Energies Renouvelables, Jean-Louis Bal, note que « 40 % des projets éoliens ont fait l’objet de recours à un moment ou à un autre de leur développement mais 80 % de ces recours n’aboutissent pas ». Cette fois, c’était la proximité d’un radar militaire qui posait problème. Une difficulté qui semble désormais résolue puisque les services ont accordé un feu vert au projet qui devrait aboutir en 2020.