Le premier discours de Sarkozy président

Dans son premier discours de chef d'Etat, Sarkozy a réaffirmé le rôle important du Président dans la gestion de la politique internationale.

La France est un pays de renommée internationale mais n'en déplaise à M. Hollande, notre pays n'est plus aussi compétitif.

C'est le devoir du chef d'Etat de veiller à ce que la France garde une position forte non seulement en Europe mais aussi face, notamment, aux Etats-Unis qui doivent respecter nos idées et nos valeurs.

M. Sarkozy était tout simplement dans son rôle en affirmant sa volonté de défendre les intérêts français à l'étranger et de promouvoir notre pays.

 

 

3 réflexions sur « Le premier discours de Sarkozy président »

  1. Malheureusement, au sujet de l’emploi et de l’Europe, le (nouveau) Président Sarkozy reste vague…

    Pour résoudre les problèmes de l’emploi, ne devrait-il pas, puisqu’il parle de relance de la Constitution européenne, faire en sorte que l’Europe s’harmonise aux plans fiscal, économique et social ?
    C’est bien beau d’avoir accepté de nouveaux Etats membres au sein de l’Union européenne : mais, a-t-on pensé réellement aux effets pervers provoqués par les délocalisations des entreprises ?

    Pour l’emploi, ne faudrait-il pas, puisqu’il veut voir tout le monde travailler, que le Président Sarkozy ait le courage de supprimer les 35 heures et remplacer cette mesure ubesque par des mesures prises -branche par branche- par les entreprises elles-mêmes après des consultations avec les salariés ?

    Puis, il faudrait baisser drastiquement les charges fiscales patronales pour favoriser l’embauche…

  2. réponse à Dominique
    Il faudra beaucoup de courage. Sarkozy bénéficie pour l’instant d’une majorité claire de par son élection mais les détracteurs n’ont pas attendu sa prise de pouvoir officielle pour vouloir focaliser l’attention des gens sur l’escapade maltaise transformée du coup en scoop « people ». Le Président Sarkozy est sans doute conscient de ce lynchage médiatique qui a eu lieu pendant toute la campagne. Son refus de répondre aux critiques formulées à son encontre lors de son séjour à Malte est ce qu’il avait de mieux à faire. Des choses plus importantes l’attendent et elles ne seront pas faciles à gérer, ce qui serait d’ailleurs le cas pour n’importe quel gouvernement engagé dans des réformes de fond. On peut peut-être regretter le maintien des 35h par exemple mais le Président est sans doute obligé d’adopter une stratégie d’endurance pour ne pas plier trop vite face aux provocations de certains qui voudraient dénigrer le fait qu’il a été élu démocratiquement avec une majorité écrasante en jouant sur les peurs face aux changements nécessaires.

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