Le Plan Nord est un projet mis sur pied par le gouvernement du Québec en septembre 2008, alors administré par Jean Charest. Prévoyant le développement de plus d’un million de kilomètres carrés, cette réalisation permettra l’exploitation de ressources minières telles que l’uranium, le diamant et le pétrole dans le Nord du Québec. Ce vaste territoire, principalement habité par les autochtones, sera ainsi cultivé dans le respect complet de l’environnement et des communautés l’habitant, selon le premier ministre du Québec. Ce projet, visant le développement durable, signifie d’abord des investissements de plus de 800 milliards de dollars. Par ailleurs, cet énorme chantier sera un tremplin du développement économique, social et environnemental des 25 prochaines années au Québec, créant des milliers d’emplois. Entre autres, ce projet vise l’amélioration des conditions de vie des autochtones en restructurant les domaines de l’éducation, de la santé et des services sociaux.

D’abord, de nombreuses entreprises sont en faveur du Plan Nord, applaudissant la vision à long terme du gouvernement Charest. Évidemment, l’Association Minière du Québec se réjouie de la création d’un tel projet. Considérant les ressources minières exploitables du Nord du Québec, le Plan Nord place celui-ci en avant plan examinant la hausse de la demande en uranium des pays émergeants. Par contre, les groupes écologistes s’opposent fermement au projet, admettant qu’il n’offre nulle protection des ressources naturelles qu’offre la province. D’ailleurs, l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador renferme à son tour de nombreuses craintes concernant le Plan Nord. Entre autres, elle affirme ne pas avoir été consultée lors de l’esquisse du projet, mettant en doute le respect du gouvernement Charest envers les autochtones.

 

Bref, le Plan Nord demeure seulement qu’une ébauche d’un projet de très grande envergure, comportant encore de nombreuses lacunes. Par contre, son succès réside dans le développement économique, social et environnemental permettant au Québec d’implanter son nom en matière d’exploitation des ressources minières dans le respect de l’environnement.