Alors que l'on traitait de Pieds Nikelés les bénévoles d'une association parfaitement connue dans ses activités tant par les services français que tchadiens, voila que notre chef tente à son tour d'enlever par un procédé similaire une colombienne à la barbe des guerilléros … colombiens.

"La mission humanitaire mise en place par la France pour tenter d'aller à la rencontre d'Ingrid Betancourt, otage des Farc, s'est heurtée dès son arrivée jeudi à Bogota à une fin de non-recevoir des guérilleros qui n'acceptent pas de libérations unilatérales d'otages". Voila en substance ce que dit le papier qui tombe sur nos téléscripteurs.

Eh bien quelle nouvelle ! Qui pouvait croire un instant que les responsables des Farc allaient accepter une libération sans contrepartie sérieuse ?  Plus ridicule que Groucho, tu meurs !

La dernière fois, notre Sancho Pança national, proposait d'aller seul et sans armes à la frontière colombienne pour délivrer dame Betancourt : du pur burlesque.

"Un haut dirigeant des Farc, Rodrigo Granda, a affirmé jeudi qu'il n'aurait pas de libérations d'otages sans un échange avec des guérilleros emprisonnés" (communiqué de l'Agence bolivarienne de presse ABP, sur Internet).

Mais c'est bien sûr, il faut être relié à Internet par un bon FAI et pas par Nul.fr !

La soeur d'ingrid Bettancourt à demandé instamment que ne soit pas délaissées les offres de médiation du président Chavez qui a des contacts quasi directs avec Ivan Marquez, un important chefs des Farc. De plus il est le seul homme politique à avoir obtenu la libération d'otages : par son entremise, des colombiens ont récemment été libérés.

Alors l'appel de président Sarkosy pour que les Farc libèrent l'otage franco-colombienne est une rodomontade et un bluf médiatique honteux sachant que si Mme Bettanccourt est bien, comme décrite par le chef de l'Etat lui-même, en "danger de mort imminente", ce n'est pas faisant le coq, fut-il gaulois, que l'on impresionnera des gens qui sont en guerre depuis des décennies.