Le phénomène WALKING DEAD

Série adaptée d’une célèbre bande dessinée éponyme, THE WALKING DEAD, avec Frank Darabont (LA LIGNE VERTE) à la réalisation, est le nouvel événement télé de l’automne US. Annoncée depuis plusieurs semaines, la série faisait le buzz avant même sa première diffusion, le soir d’Halloween, sur la chaîne AMC, et une deuxième saison est déjà en commande. La première, quant à elle, actuellement diffusée aux States, et donc disponible chez tous les bons hébergeurs de streaming, possède un format original de concision : 45 minutes par épisode mais seulement six épisodes.

Synopsis

Rick Grimes est adjoint au shérif près d’Atlanta. Lors d’une intervention, il est blessé par balle et conduit à l’hôpital le plus proche. Sous la gravité de ses blessures, il tombe dans le coma. A son réveil, il découvre un hôpital désert, abandonné, mais aussi sacagé et marqué du passage d’étranges créatures. Très vite, après avoir évolué dans le reste de la ville, également désert, Rick comprend que la réalité a profondément changé depuis son accident. Il rencontre un homme et son fils qui lui confirment alors ses doutes les plus affreux : le mystère est gardé dans l’épisode d’ouverture sur la façon dont les choses ont basculé mais la majorité de la population du pays s’est transformée en zombies. La minorité lutte pour sa survie.

Ambiance

La scène de réveil a l’hôpital est un clin d’oeil assumé à 28 DAYS LATER et fait immédiatement adhérer le fan du genre. L’hommage continue lors de la découverte de la ville. On remarque aussi une allusion à I’M LEGEND lors de l’arrivée de Grimes dans Atlanta. Mais, contrairement à ces deux films, les zombies mis en scène ne sont ni furieux, ni rapides. On retourne à la plus pure tradition du genre avec des déplacements lents et saccadés, des regards hagards et des réactions mécaniques.

Darabont installe sa série entre tradition et modernité, prenant le meilleur de l’un comme de l’autre : le suspense latent des attaques de zombies traditionnelles et l’angoisse psychologique des réalisations plus modernes.

 

Le synopsis est assez classique, il ne révolutionne pas le genre. L’épisode d’ouverture nous conduit le long d’un scénario qui se déroule sans surprise. Mais peu importe car l’adhésion du spectateur est tout de même gagnée tant la réalisation sait impeccablement instaurée une ambiance doucement oppressante et pernicieuse.

L’originalité réside dans le format : dans le genre zombiesque, à ma connaissance, c’est la première fois que l’on nous propose une série TV. Et les amateurs du genre ne doivent vraiment pas la louper car ce format inédit leur permettra de retrouver le plaisir, le petit frisson du genre, durant six épisodes pour la première saison (et déjà le double en commande pour la suivante !)

 

 

 

 

6 réflexions sur « Le phénomène WALKING DEAD »

  1. Siempre> Justement le dernier Roméro (Chronique des morts vivants) est en-dessous des autres. j’espère qu’il fera une suite à Land of the Dead, qui s’inscrivait bien dans la lignée des films précédents.

  2. Vous avez raison, Enguy:le dernier Romero (sortie uniquement en vidéo, comme c’est bizarre!!!) est une grosse purge (scenario débile, personnages caricaturaux et ridicules, effets spéciaux minables…). J’espère que notre amoureux des morts-vivants n’est pas devenu gâteux!!! ;D ;D ;D

  3. Je parlais de « Survival of the Dead  » sorti en 2009 en vidéo uniquement. Les chroniques, j’avais bien aimé même s’il ne valait pas les premiers…On s’y perd, avec tous ces films… ;D ;D ;D

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