Le patron de la F1 mondiale, les nazis et les JO

La vidéo sadomaso de cinq heures montre un homme déguisé en prisonnier de camp de concentration, puis en gardien, qui parle allemand et batifole avec cinq créatures (dé)vêtues en nazies. Emoi du côté des associations juives après que la presse anglaise a publié des photos de la délicate sauterie: l’homme en question n’est autre que Max Mosley, tout-puissant patron de la Fédération internationale de l'automobile, organisme gérant le championnat du monde de Formule 1 et celui des rallyes.


Max est le fils d’Oswald Mosley, fondateur du British Union of 23928691Fascists, leader des "chemises noires" britanniques et ami intime de Goebbels, au point que ce dernier lui a prêté son domicile pour se marier, en 1936 à Berlin… C'est lui qui parade fièrement ci-contre, salué par des female black shirts. Est-ce génétique ? Bien sûr, Mosley proteste d'une "intrusion complètement inopportune dans (sa) vie privée". Certes. Chacun est libre de vivre la sexualité de son choix. Sauf que mimer les persécutions nazies aux fins d'atteindre l'excitation est pour le moins malsain : "C’est une insulte à des millions de victimes, de survivants, ainsi qu’à leurs familles. Il devrait s’excuser. Il devrait démissionner", s'étrangle ainsi l’Holocaust Centre. Mosley reconnaît une situation "embarrassant(e) pour dire le moins" mais nie sa "connotation nazie". Il s'exprime sans doute en allemand en hommage à Goethe et les uniformes SS sont juste là pour faire joli. Il exclut donc de démissionner. Le tabloïd News of23928634 the world, qui a sorti l'affaire en diffusant la vidéo sur son site, a-t-il bénéficié de complicités pour piéger Mosley ? Le viol de la vie privée et son étalage sur la place publique est évidemment condamnable, mais un tel personnage peut-il faire partie des dirigeants les plus influents du monde sportif ?

Coïncidence, Max Mosley est le successeur à la présidence de la FIA du Français Jean-Marie Balestre, mort tout récemment, le 27 mars dernier. L'homme détestait qu'on lui rappelle son adhésion en 1940 aux organisations collaborationnistes d'extrême droite Jeunes du Maréchal et Jeune Front. Et il nous souvient que Juan Antonio Samaranch régna sur le Comité international olympique (CIO) de 1980 à 2001. Pédigrée : chef des sports de la délégation provinciale de la Phalange et des Jeunesses phalangistes, puis responsable de la Délégation nationale aux sports et président de la province de Catalogne sous le régime fasciste de Franco. Dix-neuf ans plus tard, à la mort du vieux dictateur en 1975, Samaranch disait encore : "l’exemple de Franco accompagnera toujours notre effort". Décidément, les valeurs du sport sont souvent censément défendues au article_JO_Pekin_fr_1plus haut niveau par de bien curieux individus. A la différence de Balestre, le Marquis de Samaranch – le roi d'Espagne l'a annobli en 1982 pour services rendus à la patrie… – est bien vivant. A 87 ans, il milite activement contre le boycott des Jeux de Pékin. A ce sujet, deux mots pour finir de l'attitude du CIO, menaçant les athlètes qui manifesteraient en faveur des droits de l'Homme de disqualification ou d'exclusion des Jeux : à vomir.

4 réflexions sur « Le patron de la F1 mondiale, les nazis et les JO »

  1. Pierre de Coubertin: Colonialiste fanatique”, selon ses propres mots, il accorde une grande place à l’honneur patriotique et au nationalisme. Bercé des souvenirs de l’après-défaite de 1870, il s’engage pour un renouveau de la nation française….

    wikipedia

    racisme et nationalisme sont deux

  2. « Racisme et nationalisme sont les deux mamelles de bêtise humaine.
    Le problème c’est que nous sommes tous ou presque* tous les fruits de ces mamelons…. » Citation Libertus

    *cf le Da Vinci Code par exemple…

    Jésus le laïc redoutable gourou de l’église écologique

  3. Barbarus :tu lis ce torchon de da vinci code, tu ferais mieux de lire un spirou !!!!!!!!!!

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