Le passeport biologique a le vent en poupe.

Les nombreuses affaires ayant secoué le peloton, lors du dernier Tour de France, ont amené le gouvernement a se pencher sur des solutions…

Roselyne Bachelot, notre Ministre de la Santé et des Sports, commence a dévoiler  les nouvelles mesures. Le passeport biologique a la cote. De son coté, Cédric Vasseur, jeune retraité du peloton, et Président de l'association internationale des coureurs, s'inquiète…

En quoi consiste le passeport biologique : "Le profil "hématologique" de chaque coureur sera établi, après une succession de six analyses sanguines. Il deviendra ainsi le passeport biologique du coureur. Après un contrôle antidopage, les analyses seront comparées à ce passeport, permettant de déceler une éventuelle anomalie. L'idée de base est bonne, surtout que l'Agence Française de lutte contre le dopage (AFLD) tire la sonnette d'alarme. Le développement des biotechnologies est foudroyant, et risque bien de mettre a mal, très rapidement les contrôles. Certaines substances sont déja pratiquement indécelables. Le Dynepo, une EPO génétique, en est l'exemple même… Les coureurs sont prêts a accepter ce passeport. Mais comme le relève très justement Cédric Vasseur…il ne faut pas tomber dans le piège de l'harcèlement.  Les analyses doivent rester confidentielles, le secret médical ne cesse d'être bafoué. Le cycliste se sentant montré du doigt, au détriment de son objectif premier, la compétition. Il va falloir canaliser cette prérogative, et entrer dans un sérieux irréprochable. Les tensions entre l'organisation du Tour, et la Fédération Internationale de cyclisme ne sont pas feintes. Les violons devront être accordés, sous peine de retomber dans les mêmes errances.  L'aspect juridique n'est pas une mince affaire. Pour permettre d'éviter des procédures interminables et discréditant complètement le cyclisme, le système doit être infaillible et ne souffrant d'aucunes lacunes…une tache bien complexe..