Sécurité aérienne : panique à bord !

États-Unis – selon l'agence de presse Associated Press (AP), la NASA refuserait de divulguer les résultats d'une enquête qui lui avait été commanditée pour évaluer les problèmes de sécurité aérienne.

L'enquête aurait été effectuée auprès de 24 000 pilotes et couvrirait la période allant de 2001 à 2005. L'enquête a été clôturée il y a un an, et depuis lors la NASA refuse d'en communiquer les résultats ; elle aurait même demandé aux personnes ayant traité ce dossier d'effacer toutes les données de leurs ordinateurs !

L'Associated Press aurait eu connaissance de cette enquête par une source bien informée qui désire conserver l'anonymat. L'agence de presse a donc contacté la NASA qui lui a confirmé l'existence de cette enquête ! À la question de savoir pourquoi il refusait d'en dévoiler les résultats, un haut responsable de la NASA aurait répondu que les résultats étaient de nature à provoquer la panique parmi les passagers aériens, ce qui nuirait considérablement à la santé commerciale des transporteurs aériens et pourrait provoquer la faillite de certaines compagnies aériennes… comme après les attentats du 11 septembre 2001.

L'agence de presse Associated Press a essayé pendant plus d'un an d'obtenir les résultats de cette enquête, menaçant même la NASA de faire intervenir la justice en s'appuyant sur la Loi américaine de libre accès aux informations, mais l'administrateur adjoint de la NASA aurait adressé à l'agence une fin de non-recevoir en arguant que les résultats de cette enquête étaient délicats et liés à la sécurité de la Nation.

Selon Associated Press, qui a malgré tout pu obtenir quelques données concernant cette enquête, il apparaîtrait que les collisions évitées de justesse, les impacts avec des oiseaux, les interférences sur les pistes d'aéroport, où les manoeuvres d'atterrissage dangereuses seraient beaucoup plus nombreuses que ce que reconnaît le gouvernement américain.

L'administration fédérale de l'aviation américaine a bien entendu réagi à ces informations et, sans nier l'existence de cette enquête, a préféré remettre en question la méthodologie de la NASA.