Le syndrome de la défaite…l'incapacité de remporter une rencontre au Parc des Princes plonge le club de la capitale dans le doute le plus profond. Heureusement pour eux, les joueurs ne sont pas rétribués au rendement !

Quelques éclairs…et le tonnerre s'abat sur le Parc…crucifiant une bien pale équipe parisienne…toujours à la quête de leur première victoire à domicile, le spectre de la relégation…

Les absences coûtent cher au club de la capitale. En recevant Caen, l'une des deux équipes les moins prolifiques à l'extérieur, Paris se devait de rebondir et se relancait dans ce championnat. Le doute s'installe et à force de cafouiller son football, donnant un spectacle bien indigeste, les affres de la relégation sont-ils déjà présents dans tous les esprits…

Le but de Caen reflète bien la tension qui règne au sein du club de la capitale. Une véritable offrande…Florentin n'en demandait certainement pas tant. Une glissade pour conclure en apothéose…Ne cherchant pas à incriminer le malheureux Ceara, la France entière se gaussant de ce but casquette, le mal est bien plus profond.

Un début de rencontre sous l'emprise des "supporters"…Les deux virages..vides…pendant le premier quart d'heure, désertés par un public, plus enclin à semer le trouble, qu'à réellement encourager leur équipe. Le football est un jeu, le ludisme est bien lointain, absorbé par l'attrait financier, dictant les faits et gestes des joueurs. Un mal général, qui ne touche pas que la capitale.

Il faudrait peut-être que les joueurs assimilent enfin la réalité économique. Les travées du stade sont, pour la grande majorité, garnies par un public aux moyens restreints. L'investissement est lourd, pour un spectacle de piètre qualité. Alors les états d'âme des footballeurs, incapables de justifier leurs fortes rétributions, me font sourire. A l'usine, de tels performances…

Le doute…l'incapacité…Les joueurs ne "mouillent" plus le maillot, perdent la notion de club, de famille, d'équipe. Le football français  victime de sa popularité. Nos meilleurs représentants s'exilent, et il faut bien reconnaitre que le Championnat de France est devenu, en quelques années…de seconde zone. Un manque de spectacle, les buts sont rares, l'ennui s'installe…

Le Président Cayzac joue le long terme, une politique de récéssion. Aprés avoir connu le haut de l'affiche…Paris redescend de son piedestal et démontre une nouvelle fois, qu'il est bien difficile d'avoir un club au top niveau dans la capitale…quelle hérésie !

Pour repartir sur de bonnes bases, ne faut-il pas envisager la relégation…

Des statistiques catastrophiques, l'adversité est de mise et il faudra de l'ingéniosité à Paul Le Guen, pour remotiver ses troupes, redonner la confiance à une équipe touchant le fond…un objectif, qui passe par une prise de conscience. Retrouver l'âme d'une équipe, soudée. La notion de sacrifice individuel oeuvrant pour le bien être collectif du club.

Mission impossible ?