Au deuxième trimestre 2010, si l’on en croît les chiffres du produit intérieur brut, la Chine avec une croissance économique annuelle de 9 à 10 % devient la deuxième puissance économique derrière les Etats-Unis et devant le Japon.

En dix ans, la Chine est passée de la sixième à la deuxième place en tant que puissance économique. Elle a très largement surclassé la France, puis la Grande Bretagne et aussi l’Allemagne.

 

Elle est devenue le premier exportateur mondial, le premier producteur d’acier et elle a gagné le titre de « plus grand marché automobile mondial » avec plus de 15 millions de voitures vendues.

Elle est aussi une grande puissance financière et elle est le cinquième investisseur direct dans le monde.

 

Même si c’est le deuxième pays qui créé le plus de richesses dans le monde, la Chine reste un pays très pauvre et c’est là tout son paradoxe. 

Le revenu moyen par habitant est de 3 800 $, ce qui classe la Chine au 105e  rang mondial, alors que le P.I.B par habitant aux Etats-Unis est de  46 000 $ et de 41 000 $ pour le Japon.

 

Plus de 150 millions de chinois vivent sous le seuil de pauvreté et les inégalités se creusent entre les chinois  ce qui génère de nombreux conflits sociaux.

 

Si l’on tient compte des critères comme l’espérance de vie, le taux de scolarisation et d’alphabétisation qui avec le P.I.B permettent de définir l’indice de développement humain (IDH), la Chine est classée à la 90e  place mondiale bien loin derrière le Japon et les Etats-Unis.

 

Donc finalement la Chine tire essentiellement son deuxième rang de puissance économique mondiale de sa croissance économique très élevée, mais elle est loin de devenir la première puissance économique mondiale, il faudra encore de nombreuses décennies avant que les Chinois se rapprochent du niveau de vie des Américains.