Depuis ce 29 juin, le pacte budgétaire est enfin adopté. Mais, l’Europe est-elle sortie de l’ornière dans laquelle elle semblait s’enfoncer depuis des années ?
Nul doute, le 29 juin reste une date à marquer d’une croix blanche, puisque le pacte budgétaire a été adopté par l’ensemble des pays européens. Cependant, nous avons la mémoire bien courte, et aucun des problèmes rencontrés n’est à ce jour réglé, même si des pistes ont été mises en avant. Un pays semble, ce jour, avoir dépassé la crise. L’Espagne savoure sa victoire en coupe d’Europe de Football, et la population semble bien loin des préoccupations liées à la crise de la dette. Aucun rapport direz – vous, et pourtant l’optimisme d’un peuple, même si il n’est pas mesurable, joue un rôle évident sur une éventuelle relance de la consommation. Pour faire simple, et sans entrer dans les moindres détails de ce nouvel accord européen, disons que l’Europe s’est enfin dotée de moyens pour pouvoir surmonter les crises économiques et budgétaires, comme par exemple en permettant de financer (recapitaliser) les banques nationales sans pour autant contraindre les Etats à accroitre leur endettement. Les outils existent certes, et les gouvernements, les uns après les autres, annoncent plan de rigueur (tout en rejetant le terme), mais nous sommes loin d’être sorti de la crise. Pour preuve, la France vient de voir publier aujourd’hui même un rapport de la cour des Comptes, qui pointe la nécessité absolue de devoir encore trouver de nouveaux fonds. On ne parle plus de quelques millions, mais de 6 milliards pour 2012 et d’une somme pouvant atteindre 33 milliards pour 2013. La Cour des Comptes table pourtant sur une croissance de 1 % pour 2013. Qu’on comprenne bien, il s’agit bien de trouver 33 milliards supplémentaires, qui se rajoutent à ceux déjà programmés. Les solutions sont bien rares, et les impôts seront forcément rehaussés, puisqu’il n’est pas possible de supporter une telle somme uniquement par une baisse, aussi drastique soit-elle, des dépenses. Sauf que l’on apprend cette nouvelle deux mois après l’élection de notre nouveau président, et désormais tous les yeux se tournent vers l’Allemagne , puisque les prochaines grandes échéances électorales sont attendues avec anxiété. Alors, pacte de croissance ou pas, la France, comme l’ensemble des autres pays du Monde, devra encore se serrer la ceinture, à moins que notre équipe nationale ne nous redonne de l’espoir. Mais, là encore, on est encore loin du compte.
Le but du foot est avant tout de distraire le peuple, de la détourner de ses vrais problèmes. Pour ce qui est de la crise financière , les banques ont assez profiter avec des taux d’intérêts usuraires. On efface les dettes des états et on remet toit à plat.