Le président du Nicaragua, un Etat d'Amérique centrale, Daniel Ortega, a annoncé officiellement que son pays reconnaissait l'indépendance de l'Ossetie du Sud et de l'Abkhazie. Après la Russie de Dimitri Medvedev, le Nicaragua est ainsi le deuxième pays à franchir le pas.

Fustigeant les "politiques hégémoniques" qui selon lui tendent à "encercler militairement la Russie", le président Ortega a choisi d'apporter tout son soutient à l'action entreprise par la Russie.

De son côté la Chine, alors qu'elle pourrait jouer un rôle majeur dans cette crise, a déclaré par l'intermédiaire de l'un des portes parole de son ministère des affaires étrangères, "espérer que les parties concernées résoudront ces questions à travers le dialogue et les consultations".

Pendant ce temps, les Etats-Unis, l'UE et la Russie font tout leur possible pour convaincre la communauté internationale que chacune des parties souhaite au final en finir grâce à la négociation. Sauf que chacun campe sur ses positions, ce qui ne permet pas (pour le moment) d'avancer en cette direction.

Rapellons que ce conflit a débuté le 7 aout dernier alors que l'armée géorgienne est intervenue en force dans sa province séparatiste d'Ossetie du Sud, entrainant une réaction militaire immédiate de son voisin russe. L'arrêt des combat aura été obtenu quelques jours plus tard par Nicolas Sarkozy et son plan de paix, présenté en tant que président en exercice de l'UE.