Condy au pays des berbères

La Secrétaire d’Etat américaine Condoleeza Rice effectuera une tournée dans le Maghreb du 4 au 7 Septembre2008. Mme Rice se rendra en Libye, en Tunisie, en Algérie et au Maroc, un périple diplomatique de quatre jours dan la région dont seule la Mauritanie est exclue, Washington avait « dénoncé » le putsch qui a renversé en août dernier le président « démocratiquement élu » Sidi Ould Cheick Abdallahi

« La secrétaire d’Etat rencontrera  des responsables libyens, tunisiens, algériens et marocains pour examiner un large éventail de questions bilatérales et régionales. La visite La Secrétaire d’Etat en Libye signifie un nouveau chapitre des relations bilatérales entre les États-Unis et la Libye. Mme Rice sera le premier Secrétaire d’Etat de se rendre en Libye depuis John Foster Dulles en 1953. » Rapporte le site officiel du département d’Etat

Les Etats-Unis n’ont cessé toutefois de manifester un intérêt accru pour la région du  Maghreb au cours de ces dernières années. Cette visite intervient au moment où les pays du Maghreb traversent une conjoncture particulière.

L’arrive de Mme Rice intervient juste un mois après le coup d’état militaire en Mauritanie contre le seul régime démocratique dans la région, elle coïncide aussi en Algérie avec  la recrudescence des attentats terroristes contre les civils et en Tunisie avec la vague de répression et des atteintes à la liberté d’expression qui ont accompagné la désignation du président Ben Ali pour un cinquième mandat équivalant d’un rétablissement de la présidence à vie. La question du Sahara ne manquera pas d’être soulevée lors de ce périple notamment en Algérie et au Maroc, quelques jours après la fin de mandat de l’ex médiateur onusien au Sahara, le néerlandais Peter Van Walsun.

D’autre coté, le contentieux, qui a opposé ces dernières années Américains et Libyens, a trouvé ces dernières semaines des solutions agréées par les deux parties, notamment par un «partage» des indemnités, la Libye indemnisant les ayant droits du crash de l’avion transportant des voyageurs américains au-dessus de Lokerbie, alors que les Etats-Unis indemniseront de leur côté les victimes du bombardement de Tripoli en avril 1986 par l’aviation américaine.

Au delà du Maghreb le Sahel reste l’un des enjeux des stratèges du Pentagone. Mme Rice sera accompagnée dans son voyage par un haut gradé du Commandement américain pour l’Afrique (Africom) indique certain milieux. les Etats-Unis sont toujours à la recherche d’un prtenaire dans la région pour héberger le siège de leur commandement militaire pour l’Afrique.

A quelques mois des élections américaines cette première visite du genre intervient dans un moment ou toute la région connaît des mutations sans précédent et fait l’objet de convoitises de tout coté. elle semble s’inscrire dans une lutte d’influence régionale et destiné à redessiner la stratégie américaine face à l’union pour le méditerranée sans oublier le retour en force des russe et le regain de poids des chinois sur la carte des enjeux géopolitiques internationaux. Indépendamment du changement d’administration après les prochaines élections américaine, le département d’Etat fort concurrencé sur le dossier maghrébin par la Pentagone et le conseil national de sécurité ne semble toujours pas avoir une véritable stratégie pour la région considérée comme un sous ensemble de sa stratégie pour le moyen orient (T W – jeudi 04 septembre 2008)

La Secrétaire d’Etat américaine Condoleeza Rice effectuera une tournée dans le Maghreb du 4 au 7 Septembre2008. Mme Rice se rendra en Libye, en Tunisie, en Algérie et au Maroc, un périple diplomatique de quatre jours dan la région dont seule la Mauritanie est exclue, Washington avait « dénoncé » le putsch qui a renversé en août dernier le président « démocratiquement élu » Sidi Ould Cheick Abdallahi

« La secrétaire d’Etat rencontrera  des responsables libyens, tunisiens, algériens et marocains pour examiner un large éventail de questions bilatérales et régionales. La visite La Secrétaire d’Etat en Libye signifie un nouveau chapitre des relations bilatérales entre les États-Unis et la Libye. Mme Rice sera le premier Secrétaire d’Etat de se rendre en Libye depuis John Foster Dulles en 1953. » Rapporte le site officiel du département d’Etat

Les Etats-Unis n’ont cessé toutefois de manifester un intérêt accru pour la région du  Maghreb au cours de ces dernières années. Cette visite intervient au moment où les pays du Maghreb traversent une conjoncture particulière.

L’arrive de Mme Rice intervient juste un mois après le coup d’état militaire en Mauritanie contre le seul régime démocratique dans la région, elle coïncide aussi en Algérie avec  la recrudescence des attentats terroristes contre les civils et en Tunisie avec la vague de répression et des atteintes à la liberté d’expression qui ont accompagné la désignation du président Ben Ali pour un cinquième mandat équivalant d’un rétablissement de la présidence à vie. La question du Sahara ne manquera pas d’être soulevée lors de ce périple notamment en Algérie et au Maroc, quelques jours après la fin de mandat de l’ex médiateur onusien au Sahara, le néerlandais Peter Van Walsun.

D’autre coté, le contentieux, qui a opposé ces dernières années Américains et Libyens, a trouvé ces dernières semaines des solutions agréées par les deux parties, notamment par un «partage» des indemnités, la Libye indemnisant les ayant droits du crash de l’avion transportant des voyageurs américains au-dessus de Lokerbie, alors que les Etats-Unis indemniseront de leur côté les victimes du bombardement de Tripoli en avril 1986 par l’aviation américaine.

Au delà du Maghreb le Sahel reste l’un des enjeux des stratèges du Pentagone. Mme Rice sera accompagnée dans son voyage par un haut gradé du Commandement américain pour l’Afrique (Africom) indique certain milieux. les Etats-Unis sont toujours à la recherche d’un prtenaire dans la région pour héberger le siège de leur commandement militaire pour l’Afrique.

A quelques mois des élections américaines cette première visite du genre intervient dans un moment ou toute la région connaît des mutations sans précédent et fait l’objet de convoitises de tout coté. elle semble s’inscrire dans une lutte d’influence régionale et destiné à redessiner la stratégie américaine face à l’union pour le méditerranée sans oublier le retour en force des russe et le regain de poids des chinois sur la carte des enjeux géopolitiques internationaux. Indépendamment du changement d’administration après les prochaines élections américaine, le département d’Etat fort concurrencé sur le dossier maghrébin par la Pentagone et le conseil national de sécurité ne semble toujours pas avoir une véritable stratégie pour la région considérée comme un sous ensemble de sa stratégie pour le moyen orient (T W – jeudi 04 septembre 2008)

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