Cet appareil révolutionnaire, inventé par un rennais en 1978, va totalement disparaître de notre vie quotidienne à partir du 30 juin 2012 et terminer sa vie dans une société toulousaine qui se charge de les détruire.
Depuis plus de trente ans, ce petit cube en plastique ressemblant à un petit téléviseur qui a satisfait plusieurs millions d’adeptes, permettait à de nombreux utilisateurs de rechercher des numéros de téléphone, des adresses, de réserver des billets de train et même de jouer en ligne, mais la concurrence très vive d’Internet a progressivement mis fin à son véritable succès des années 1980-1990. L’opérateur téléphonique Orange a donc décidé de mettre fin à son utilisation à partir de la fin du mois de juin prochain et demande à ses derniers utilisateurs de venir déposer leur minitel dans ses boutiques ou même dans une déchetterie qui se chargera de son acheminement. Sauf si vous faîtes partie des nostalgiques qui ont une âme de collectionneur, dans ce cas, il est possible de le garder, car il n’y a aucune obligation à rapporter son minitel ; mais il faut savoir qu’il n’aura plus aucune utilisation puisque son réseau sera coupé au 30 juin prochain. Une campagne d’informations mis en place par Orange informera les derniers utilisateurs des alternatives offertes par les nouveaux services multimédias.
La plupart de ces appareils vont finir leur vie dans une entreprise toulousaine qui est chargée de les démanteler et de recycler les divers composants. Les écrans, les tubes et les circuits imprimés sont séparés, dépollués et suivent ensuite un processus de recyclage. Près de 90 % des pièces récupérées trouvent une seconde vie. Ainsi le plastique peut servir à fabriquer des pare-chocs de voiture ou des porte-manteaux et le verre broyé est mélangé à l’enrobage des routes.
Depuis deux ans, ce sont près de 50 000 minitels qui ont été démantelés et désossés mais il en reste encore près de 700 000 à traiter, de quoi donner du travail à de nombreux salariés.
[b]Michel Bon (énarque) PDG de France-Telecom (marque Orange) avait affirmé à l’époque que le minitel avait une supériorité et une avance telle sur Internet que celui-ci disparaitrait en peu de temps.[/b]
Pour le grand public ayant migré sur Internet, la page est certes tournée mais tout le monde n’est pas équipé ADSL.
En revanche, et c’est le principe des pico-réseaux « RTC », l’on n’est pas obligé de transiter par Transpac pour qu’un minitel serve à des applications ponctuelles.
C’est ainsi que des agriculteurs proches de la retraite et qui n’achèteront jamais un ordi continuent de l’utiliser pour accéder à des infos locales telles que les prévisions de gelées, les dates de semis etc.
Les énarques se trompent souvent 😉
[i]Les énarques se trompent souvent[/i] sinon ils ne seraient pas énarque!
[b]Alea, cette phrase est complète, il ne manque rien, elle est parfaitement exacte.[/b]
[b]bien entre souvent et toujours…[/b] 😉 🙂
[b]bien que[/b]