Le LIBERAL-FASCISME : fantasme ou réalité ?
L'Occident initia et provoqua le processus de globalisation terrestre avec le premier voyage de Christophe Colomb en 1492 pour l'achever avec les accords de Bretton Woods en 1945, par l'instauration, pour la première fois de l'histoire de l'Humanité, d'un système monétaire mondial mais aussi d'une véritable monnaie mondiale (dollar garanti par un standard or).
A partir de ce moment là, l'Humanité entra définitivement dans un monde réellement globalisé, dans un âge global, où la globalisation n'était plus à venir mais était déjà accomplie.
La prochaine étape fût l'achèvement de la mondialisation économique « totale » que seule freina durant un moment la Guerre Froide qui s'acheva avec la chute de l'URSS.
De ce moment, la mondialisation économique ne connut plus aucun frein ni aucune frontière et fonda le monde que nous connaissons aujourd'hui : un monde soumis à un Marché-Dieu, omniscient, omniprésent, omnipotent.
Mais ce processus de mondialisation économique tout comme les autres processus de domination mondiale initiés par l'Occident, a pour caractéristiques majeures : la « violence » de sa mécanique de domination/exclusion, d'exploitation humaine et/ou écologique mais aussi cette autre « violence » à savoir celle de la captation/concentration de la Richesse par une infime minorité de l'Humanité, fait sans précédent dans l'histoire du Monde.
Au-delà de cette « violence » mécanique et économique, il y a aussi le « monopole occidental » de la Loi (économique et/ou politique), en effet les règles de ce jeu-casino global et mondial ont toujours été fixées par l'Occident en fonction de ses valeurs et de ses règles économiques, mais surtout en fonction des intérêts de la minorité-élite dominante dans les pays occidentaux.
Un « monopole occidental » des règles du jeu : une mondialisation pensée, conçue, élaborée, organisée non seulement par les élites occidentales mais aussi en dehors de tout contrôle démocratique, au-delà de la Morale et de l'Ethique, et dont les conséquences se traduisent par l'endettement massif des Etats et donc des peuples, par la mise en concurrence de la masse salariale mondiale favorisant le repli nationaliste, le racisme, mais aussi des conséquences désastreuses sur les plans écologiques, culturels ou sociaux.
Peu à peu, avec l'émergence d'un courant « ultra » du libéralisme économique, nous avons assisté à un processus de dépolitisation de l'Economie, de « fanatisation » des comportements économiques ayant pour corollaire le déclin de l'Etat, qui privé du contrôle économique se retrouve cantonné à un rôle de policier-infirmier : un Etat coercitif ou punitif, un Etat producteur d'Ordre « social » pour les « masses » répondant au Désordre des « maîtres du Monde ».
De là, l'émergence dans de nombreux pays occidentaux de ce que certains appellent le « libéral-fascisme ». Donc qu'en est-il de ce « libéral-fascisme » ? Simple slogan d'altermondialistes, de gauchistes, d'idéalistes ou de conspirationnistes comme le disent les « libéraux » ? Ou réalité nouvelle et dangereuse du paysage sociopolitique occidental ? Voilà quel sera le propos de cet article…
1. CONSTAT/INTRODUCTION :
Comment en 2009 alors que le « Monde Libre » continue sa « guerre perpétuelle » contre le Mal et pour la Démocratie, reproduction postmoderne de la mythique lutte entre le Bien et le Mal, des citoyens de ce « Monde Libre » en arrivent-ils à parler de « libéral-fascisme » ? Le Fascisme, comme le Nazisme ou le Stalinisme semblent être bel et bien derrière nous, vaincus par la fée Liberté et le satyre Marché, pourquoi évoquer alors les marches au pas cadencé, le salut romain ou les chemises brunes dans cet Occident de la démocratie libérale triomphante ?
Peut-être est-ce cette étrange impression que nos politiques prennent de plus en plus d'étranges mesures, semblant incompatibles avec les valeurs démocratiques ? Peut-être parce qu'une nouvelle tendance semble se dégager des diverses politiques mises en œuvre ces dernières années où les cendres de Ground Zero continuent de flotter dans « l'air médiatique » ? Peut-être est-ce le fait que deux pays connus comme lieux de naissance de modèles démocratiques à vocation universelle se soient vus dirigés ou être encore dirigés par des présidents aux « comportements étranges » ?
Ces étranges mesures prises aux Etats-Unis ou en France, sous Bush ou sous Sarkozy qui donnent cette curieuse impression de voir que lorsque les libertés individuelles se voient restreintes à l'échelle du citoyen ordinaire, les élites économiques elles se voient de moins en moins entravées, que lorsque le contrôle, la surveillance, la répression du citoyen lambda se voient accrus, les élites économiques se voient libérées de toute responsabilité collective, acquérant une sorte d'immunité « sacrée ».
Curieux aussi que sous couvert de la Sécurité, ce soit la Liberté qui se voit réduite alors que l'Insécurité augmente…que sous couvert de lutte anti-terroriste, sous prétexte de sécurité encore, une surveillance généralisée, des mesures anti-démocratiques se mettent en place, n'épargnant aucun domaine de la vie quotidienne et profitent de l'informatisation des relations sociales pour donner à notre société un visage qui n'a plus rien de démocratique : une société de contrôle total, une société de vigilance/surveillance permanente alors que le cœur de nos sociétés, l'Economie elle se voit libérée de toute entrave, de toute contrainte, de tout contrôle : au moment même où le Monde vit la plus grave crise économique et financière de l'Histoire et où l'on voit nos politiques incapables d'imposer l'Ordre à l'élite économique mondiale, ce même Ordre qui chaque jour se manifeste plus pesant, plus présent pour les citoyens ordinaires que nous sommes.
De là, pouvons-nous user du terme « libéral-fascisme » afin de nommer cette évolution de nos sociétés capitalistes et libérales, pouvons-nous comme certains dire que toute société capitaliste libérale tendra à un moment ou un autre vers ce libéral-fascisme dénoncé ? Que le règne du Marché-Dieu annonce la mort de la Marianne née de la rencontre du Peuple et de la Démocratie ? La toute-puissance des élites économiques implique-t-elle d'ôter toute substance, toute réalité à nos valeurs prétendues, pour se fonder sur celles du Désordre économique et de l'Ordre fasciste ?
Beaucoup de questions, alors tentons d'abord de définir clairement ce « libéral-fascisme » et ensuite de voir si cette formule ou dénomination est valable. Si nous sommes face à un fantasme d'idéalistes paranoïaques ou face à une terrible réalité : notre Réalité.
2. LIBERAL-FASCISME : JEU DE MOTS ou NOVLANGUE ?
Selon le camp auquel on "appartient", le sens des mots changent, prennent un sens tout autre, dés lors difficile de savoir ce que l'autre dit ou entend.
-Les Libéraux et leur « novlangue » :
Les Libéraux usent pour défense le fait que libéralisme et fascisme s'opposeraient par nature, et occultent consciemment des faits essentiels qui ne rendent pas contradictoire l'usage d'une formule telle que « libéral-fascisme » même si elle demeure imparfaite.
En premier lieu, généralement se voit occulté le fait que le Libéralisme tout comme le Fascisme présuppose le Capitalisme au préalable, les deux se construisant sur cette base socioéconomique. Ensuite, la défense se construit autour du fait que le Fascisme se fonde sur l'Etat et l'Ordre alors que le Libéralisme se méfie de l'Etat et n'aime pas l'Ordre (étatique) en fonction de son goût pour l'indépendance individuelle et du droit naturel.
Généralement, nous aurons droit à l'évocation du grand Locke, père spirituel incontournable, et des penseurs du Libéralisme classique : Tocqueville, Humbold, Mill, Constant, etc…pour nous rappeler les vertus du Libéralisme et son incompatibilité avec le Fascisme : attachement farouche à l'indépendance et la responsabilité individuelle, idéologie du (ou des) droit naturel, conception anti-organiciste de la société, sacralisation du droit de propriété, méfiance à l'égard de l'Etat, rejet de toute entrave/contrainte à la liberté économique…etc…
Certes cela se tient, si on ne tient pas compte du fait que le libéralisme auquel s'oppose certains n'a plus tout à fait ce visage aujourd'hui, et que les citoyens « ordinaires », les « masses » ne ressentent ou ne perçoivent que les conséquences de « l'ultralibéralisme » économique…Voilà le mot est lâché : Economie.
Nos amis libéraux évitent de rappeler que l'association « libéral-fascisme » place l'attribut « libéral » dans le champ « économique » et l'attribut « fascisme » dans le champ « politique » dés lors les deux peuvent s'associer, du fait même que le libéralisme version « ultra » a dépolitisé l'Economie et nécessite pour son maintien et expansion l'aide d'un Etat coercitif, « matant » toute velléité d'opposition populaire au diktat du Marché-Dieu.
Invoquer Locke ou Tocqueville est certes intéressant si on veut contester le libéralisme politique ou philosophique, mais quel démocrate s'insurgerait d'un principe tel que celui de la liberté individuelle ? Quant à l'argument que le Libéralisme se méfie de l'Etat alors que le Fascisme se fonde sur un Etat fort, il ne tient plus…Le Libéralisme politique certes se méfie de l'Etat dans la mesure où celui-ci limiterait la liberté individuelle mais non pas son avatar "ultra" et "économique" dans la mesure où celui-ci assure la liberté économique totale et sans contrainte.
Pourquoi l'ultra-libéralisme ne s'oppose pas à l'Etat aujourd'hui ? Car il n'en a plus le besoin : il a su en s'instaurant comme modèle politique d'abord, grignoter peu à peu les domaines réservés de l'Etat, qu'au fur et à mesure il a permis à son avatar économique de s'imposer, et que cet avatar économique a peu à peu assujetti l'Etat à son service, faisant de cet Etat une super-milice au service de la caste des Marchands. Un Etat-milice dont l'ultra-libéralisme prévoit soit la privatisation prochaine, soit la fonte dans ce « gouvernement mondial » répondant à cette phase finale de l'âge global que les politiques comme les conspirationnistes nomment le Nouvel Ordre Mondial
Et c'est ce statut nouveau d'Etat-milice qui permet de nommer les dérives actuelles: "libéral-fascisme".
-FASCISME ?
Comment définit-on généralement ce « libéral-fascisme » ? qu'entend-on par là ? de quelle manière les tenants du système arrivent-ils à caricaturer le message que certains veulent faire passer ?
On pourrait caractériser le « libéral-fascisme » par une forme de « gouvernance » propre à notre occident postmoderne, postindustriel, où le libéralisme économique mute vers l'ultralibéralisme (formule non reconnue par les différentes écoles libérales, mais conforme au « fanatisme » économique actuel). Donc une « gouvernance » particulière qui associe d'un le libéralisme (ou ultralibéralisme) économique, soit la « tolérance infinie » pour les élites économiques, et de deux une dérive sécuritaire et des mesures de contrôle/surveillance de type autoritaire ou totalitaire, dans une optique de « tolérance zéro » pour les citoyens ordinaires :
-contrôle/captation par une élite économique de la totalité (ou presque) de l'Economie
-« destruction » des services publics et passage sous contrôle privé, avec peu ou sans contrôle de l'Etat
-Droit du Travail en faveur du « patronat », lois économiques favorisant une dérégulation toujours plus accrue du Marché : précarisation de l'emploi et de la situation des salariés, nivellement par le bas des salaires, stagnation du pouvoir d'achat
-endettement public massif
-dérive sécuritaire : fichiers, vidéosurveillance, flicage internet, limitation des libertés individuelles, etc…
Partant de là, l'usage du terme « fascisme » est-il exagéré ou non ?
Dans le langage commun, le terme « fascisme » a dépassé son origine italienne, et s'entend d'une manière plus large disons : Etat fort, corporatisme, nationalisme, rejet de la Démocratie et du Libéralisme politique, Contrôle et restriction des libertés…
Qu'en est-il de la situation actuelle ?
Etat fort ? certes non, si on considére qu'un état fort est un état omniprésent, dés lors la destruction des services publics affaiblit cet état. Mais si l'on entend « état fort » par état producteur d'Ordre, on se rapproche de la situation actuelle : de fait l'Etat vidé de tout autre attribut par le libéralisme économique, se voit cantonné à la production/maintien de l'Ordre dans le but de préserver la domination d'une élite au sein même d'un système dit démocratique.
De la même manière, sur la question « nationalisme », l'idéologie ultra-libérale spécule sur le multiculturalisme, un « multiculturalisme » théorique, un « cheval de Troie » bien utile pour diaboliser toute revendication « nationale » et dans le même temps jouer le jeu « communautaire », les uns contre les autres pendant que la caste des Marchands fait tomber la Culture et les cultures dans le domaine du marchandable et du « produit », pendant qu'elle remplace la Culture par l'Anti-Culture de contrôle.
Certains historiens considèrent que la différence entre Fascisme et Nazisme se situe au niveau de la question Etat : le Fascisme vise à un Etat fort fondé sur l'Ordre, le Nazisme viserait lui à la destruction de ce même Etat et de ses attributs, afin que le « parti » le remplace en définitive, la question « raciale » étant aussi une différence entre les deux modèles.
Partant de là, peut-on dire que le système actuel visant à la disparition de l'Etat à moyen ou long terme, est dans une démarche plus proche du Nazisme que du Fascisme ? (sur la mécanique politique et non l'idéologie raciale, bien entendu)
Car de fait, la privatisation progressive des attributs étatiques, des services publics, aura, à plus ou moyen terme, pour conséquence la disparition de l'Etat (nation), et donc sa « destruction » stricto sensu, de la même manière tous ces attributs étatiques, ces fonctions régaliennes tomberont bien sous le contrôle d'un « parti » : l'élite économique, la caste des Marchands.
Les mesures sécuritaires actuelles permettent déjà un contrôle privé sur des fonctions jusque là réservées à l'Etat : vigiles supplétifs de la Police Nationale avec même autorité, entreprises de vidéosurveillance privées, traitement de fichiers par des entreprises privées, etc…
Alors « libéral-fascisme » ou « libéral-nazisme » ?
3. CONTROLE ET TABOU
Afin de ne pas se limiter à une pure spéculation, concentrons-nous sur la Réalité de notre société actuelle : le Contrôle est-il menaçant ou normal ?
-CONTROLE :
1) Contrôle « global » :
Notre société de surveillance peut-elle être assimilée ou non au totalitarisme ?
Si je m'en tiens à un rapide comparatif avec l'URSS, que peut-on conclure ?
Dans le totalitarisme soviétique, nous avons une société où les uns et les autres s'espionnent et se dénoncent : le regard est celui de l'autre qui ne reflète que votre propre regard sur lui.
La collecte de l'Information est un « travail citoyen », des citoyens-délateurs, nous avons donc là une surveillance « horizontale ».
Qu'en est-il chez « nous » aujourd'hui ?
Il semblerait bien que notre modèle de surveillance soit « verticale » : le « prince » dispose de tous les moyens « technologiques » nécessaires pour recueillir « lui-même » l'Information, d'une manière automatique sans la contrainte de la « faiblesse humaine » : un réseau technologique d'oreilles, de yeux, de cerbères, etc…froids, efficaces et redoutables au service du « prince ». Un système TOTAL et GLOBAL où la défaillance humaine ne pèse plus sur la collecte de l'Information.
Nous sommes dans une forme de totalitarisme qui se passe des individus, la délation n'étant plus nécessaire comme dans les systèmes nazi ou soviétique.
Une superstructure « transcendante » qui domine la société, la regarde, la scrute, l'analyse de toutes parts.
2) Contrôle « social » :
Lorsque les totalitarismes fascistes ou communistes usaient de camps de concentration ou de goulags, notre système « démocratie libérale » use d'un procédé nouveau « sans douleur et invisible » : le contrôle social en temps réel et permanent par ordinateur interposé.
Sous le prétexte de la sécurité ou de la cohésion sociale, notre système revendique la nécessité de surveiller les individus afin d'anticiper ou de détecter toute contestation ou déviance.
Nous sommes dés lors en plein dans la dialectique du prétexte « sécurité » : une mécanique d'intégration-surveillance, doublée d'une logique de libération-répression, omniprésente, omnisciente dans la vie quotidienne des citoyens : la téléréalité avec ses caméras, ses meubles IKEA et son voyeurisme-exhibitionnisme est à elle seule une illustration de notre société actuelle.
Fini le temps des concierges en bas de l'immeuble, aujourd'hui les « concierges » du système flottent en orbite géostationnaire, satellites d'observation et contrôle cyclopéen des insectes-humains : vidéosurveillance, puces électroniques, tout-sécuritaire et tout-judiciaire, culpabilisation massive para-électorale, espionnage,etc…
L'individu répond désormais lui aussi à l'impératif de traçabilité, pareil à une bouteille de lait ou à un gigot d'agneau, les technologies numériques et informatiques permettant de tracer chacune de nos activités, de nos conversations, de nos goûts, de nos centres d'intérêts, de nos préférences sexuelles ou alimentaires,etc…
Le tout-informatique, le tout-technologique permet que toutes données individuelles, personnelles soient collectées, centralisées, analysées, mémorisées…voir même vendues : téléphones portables, messages internet, cartes de paiement, codes barres, réseaux satellitaires, etc…La combinaison Informatique/réseaux permet l'instantanéité du contrôle : un contrôle social total.
-TABOU(s) :
1) La lutte contre l'Insécurité : réelle motivation ou prétexte ?
Si l'on se réfère aux statistiques, à la violence quotidienne, au fameux « sentiment d'insécurité », une question s'impose : que fait la Police ?
En effet comparativement, aux moyens de plus en plus conséquents qui lui sont accordés, à l'importance de la question « insécurité », on peut légitimement se poser la question, puisque de fait il semble bel et bien que plus la Police se voit renforcée, plus des mesures sécuritaires soient votées, plus l'Insécurité semble progresser. Constat somme toute assez paradoxal.
Donc que fait la Police ?
De fait, voilà un des premiers tabous : quelle est donc la fonction essentielle de la police ? Sa fonction essentielle n'est absolument pas la lutte contre l'insécurité, mais bel et bien le contrôle et la surveillance des individus. Pas uniquement les « racailles » ou les « barbus », ou les « anarcho-terroristes de l'ultra gauche », mais TOUS les individus : voilà la fonction première de la police.
Voilà aussi ce qu'on entend par société de surveillance, une société de contrôle qui est elle-même sa propre fin, dont la finalité propre est le Pouvoir.
Sous cette perspective, l'efficacité de notre police n'est pas à contester, la société de surveillance fonctionne parfaitement.
Quant aux statistiques diverses et variées, elles ne changent rien à la donne : la collecte de l'Information, son stockage, le fichage, le flicage fonctionnent autant dans les zones de non-droit qu'ailleurs : la police sait très bien ce qu'il s'y passe, elle n'intervient pas car ce n'est pas sa fonction première. La France entière pourrait devenir une zone de non-droit que la société de contrôle-surveillance continuerait à fonctionner.
Insécurité : un prétexte ? OUI…
On ne développe pas la société de contrôle/surveillance afin de lutter contre l'Insécurité, on utilise le prétexte insécurité pour développer surveillance et contrôle et justifier cette société.
Pourquoi ? Parce que les individus accepteraient tout au prétexte de la lutte contre l'insécurité.
Conséquence : la société de contrôle/surveillance ne se sabotera jamais en luttant réellement contre l'insécurité qui la justifie. Car la réelle crainte de nos élites n'est pas l'insécurité mais les réactions possibles des individus en situation d'insécurité : d'où la surveillance et le contrôle afin de repérer les déviants, les contestataires auxquels sera réservée une justice « implacable ». La contestation est plus crainte que la délinquance par nos élites. La police, dés lors, a pour but principal de ficher et surveiller, et contrôler, non pas la lutte contre la délinquance ou la criminalité qui est une fonction secondaire de ce corps étatique particulier : l'Ordre n'est pas synonyme de Sécurité, nos agents de police sont « gardiens de l'Ordre » telle est leur fonction essentielle.
2) Peur de la Liberté ?
Dostoïevski, dans son ouvrage « la Légende du Grand Inquisiteur » développe une idée étrange, somme toute : l'Homme n'aime pas la liberté, elle le fatigue, l'accable, lui pèse…
Et si cela nous permettait de mieux saisir la relative « docilité » de la majorité de nos contemporains ?
Peut-être est-ce, somme toute, exagéré, et devrions-nous plutôt analyser cela de la manière suivante : l'Individu n'a pas peur de la Liberté mais peur de l'Insécurité, il craint bien plus l'Insécurité que la Liberté. Dés lors cette docilité, voir cette adhésion à la société de contrôle/surveillance, à savoir si cette adhésion est enthousiaste ou simplement résignée ?
Notre société confisque nos libertés en échange de la promesse de la sécurité, mais quel est donc le constat ? notre société est-elle vraiment une société sûre ? où n'est-elle qu'une société surveillée, contrôlée dans laquelle ni la Sécurité, ni la Liberté ne sont garanties ? Dés lors devons-nous encore accepter le « tout-sécuritaire » sachant que cela ne nous apporte rien et risque de nous priver de beaucoup..beaucoup trop, au vu du sang versé depuis des siècles pour ce rêve de Liberté ?
4. CONCLUSION :
En conclusion, un passage de la « Politique » d'Aristote sur la Démocratie : « en démocratie, les pauvres sont rois parce qu'ils sont en plus grand nombre, et parce que la volonté du plus grand nombre a force de loi. ». Aristote n'étant pas fervent de la « dictature du prolétariat » continue ainsi afin de rétablir l'équilibre et l'équité nécessaire en Démocratie, il dit cela : « L'équité au sein de l'Etat exige que les pauvres ne possèdent en aucune manière plus de pouvoir que les riches, qu'ils ne soient pas les seuls souverains, mais que tous les citoyens le soient en proportion de leur nombre. Ce sont là les conditions indispensables pour que l'Etat garantisse efficacement l'égalité et la liberté. »
Notre société ressemble-t-elle à cette démocratie équitable et équilibrée, qui ne prive ni les uns ni les autres, n'accordant pas plus de pouvoir à certains en en privant d'autres?
Les citoyens ont-ils élus leurs représentants afin que ceux-ci les vendent, les offrent ou les sacrifient au Marché-Dieu ? Pour que l'Etat ne soit plus qu'une « milice » au service d'une caste particulière ?
A chacun de répondre…
crise economique
On peu pas pleurer pour un systeme aussi corrompu alors s il s effondre bien fait pour eux ,comment defendre un systeme qui ne defend que l empire(us) et ses satellites (israel,france,royaume uni,pays bas),des sionistes sans scrupules ni morale.recapitulatif de leur mefaits:guerre en irak 650000 morts des centaines de milliards de depensés dans un gouffre sans fin ,guerre en afghanistan,en palestine massacre de 1600 palestiniens qui ne font que resister a l empire satanique… Alors sionistes quand vous parler d axe du mal regardé dans vos placards
[b]Pour un premier article, Jackdaniels, je ne peux qu’exprimer ma profonde admiration ![/b]
[b][i]Vaste sujet que vous développez-là ![/i][/b]
[b]Mais, j’aimerais savoir si, dans le monde religieux, il peut y avoir, selon vous, du fascisme ?[/b]
[b]Par ailleurs, s’il a bien existé à droite, le fascisme a très bien pu exister à gauche aussi : est-ce votre impression ?
Cordialement,
Dominique Dutilloy[/b]
la « Democracy » est une façade de l’ORDRE .
Superbe article !
Bravo pour cet article tout est presque dit. La notion d’insécurité nous ait apparu bien visible après le 11 septembre 2001 (tiens, tiens…). Ce qui est pratique pour un homme politique, c’est qu’avec le prétexte de l’insécurité ce sont les citoyens qui demandent à ce qu’on supprime une à une leurs libertés individuelles! En ce moment on est vraiment en plein dedans. Et le pire, c’est que ça ne fais réagir PERSONNE (qu’une petite minorité). Et bien sûr les gens viendront pleurer quand ils n’auront plus rien. Mais j’ai envie de dire « la faute à qui ??? »
@Mr Dutilloy :
Je vous remercie pour votre commentaire et votre appréciation quant à mon article (le deuxième en fait !) soit…
Il est certain que le sujet est vaste, mais d’une importance cruciale me semble-t-il, pouvons-nous permettre que l’Occident « remette » en place des systèmes de type autoritaires, voir totalitaires après la chute de l’URSS, et prés de 70 ans après la prise de pouvoir des partis nazi et fasciste en Allemagne et Italie ?
La mécanique qui s’amorce semble l’annoncer à court ou moyen terme, et tout comme dans les années 20, il semblerait que bien peu se préoccupe de la question, laissant tout le processus de réflexion à ceux qu’on a consacré comme les « penseurs professionnels » qui n’existent que de par ce système et qui ne le remettront pas en cause.
Soit…
Vous avez soulevez deux questions importantes, en interrogeant les relations entre fascisme et religion, puis la possibilité du fascisme que ce soit à gauche ou à droite.
J’essaierai donc de vous donner mon avis.
1)Fascisme religieux ?
Tout dépend dans quel sens vous entendez fascisme, si c’est l’usage courant auquel vous vous référez, cela parait plausible, si je m’en tiens à une définition plus ou moins large du fascisme politique et/ou historique, cela devient moins évident.
Dans la définition « large » que j’use dans mon article, deux éléments essentiels semblent incompatibles avec l’idée d’un fascisme « religieux », d’un le Fascisme se fonde sur l’Etat, de deux assez souvent il est associé à un nationalisme exacerbé.
Sur ces deux points, la notion de fascisme religieux bute : quand bien même je considérerai la religion comme une idéologie, (ce qui n’est pas le cas, elle serait plutôt une « méta-idéologie » si je puis dire), la religion n’a ni pour référence l’Etat, ni la Nation : les grands monothéismes Christianisme et Islam sont transnationaux, et se donnent une vocation universelle.
De la même manière, la religion organise la société en croyants, non-croyants, infidèles, hérétiques,etc…et non pas en « citoyens ».
Partant de cette analyse succincte, le fascisme religieux est fort improbable, bien entendu un régime totalitaire ou autoritaire religieux ou théocratique, présentant des ressemblances avec un régime fasciste est parfaitement entendable. De la même manière que régime nazi et régime soviétique, idéologiquement opposés, présentaient nombre de similitudes.
Mais parler de fascisme religieux me semble erroné, intégrisme, totalitarisme religieux, certes mais pas de catho-fascisme ou d’islamo-fascisme, quand bien même ce dernier terme est à la mode ces dernières années. Je vais revenir dessus dans la suite de mon commentaire.
2)fascisme et religion ?
que des régimes de type fasciste aient pu associer religion et fascisme est une réalité, sans revenir au fascisme Italien, les régimes franquistes ou sud-américains, avaient bel et bien une structure et une organisation de type fasciste associant le catholicisme, d’une manière « active » dans certains cas (Amérique du Sud).
Mais pour autant, leur doctrine ne se fondait pas sur le catholicisme, la religion y était intégrée comme part de l’identité nationale, chère à ce type de régime favorisant le nationalisme.
Une formule de Salazar me semble parler d’elle-même quand à ce type de régime « national-catholique », franquiste : « On ne remet pas en cause Dieu, on ne remet pas en cause la patrie, on ne remet pas en cause la famille. »
Dans cette simple formule, tout est dit : d’un l’attachement à la religion catholique, de deux le nationalisme exacerbé, de trois les valeurs « bourgeoises » et/ou catholiques qui font que ces régimes ont souvent une connotation de droite et/ou conservative.
suite…
3)« islamofascisme ? » « fascisme vert » ?
Je suppose qu’une partie de votre question quant aux liens entre fascisme et religion se référait à l’islamisme politique et à l’usage courant des termes « islamofascisme » et « fascisme vert ».
De fait, si de mon avis, le terme « libéral-fascisme » même en étant parfait demeure le seul que nous ayons pour définir l’évolution de notre société actuellement, les termes « d’islamo-fascisme » et de « fascisme vert » relèvent plus de la simplification et de la propagande que d’une analyse sérieuse de l’islamisme et/ou du fascisme.
D’un, comme je l’ai écrit plus haut, religion et fascisme n’opèrent dans les mêmes plans ou champs, le religieux même avec un intérêt pour le Matériel se fonde sur une « transcendance », un message « hors-monde », non matériel mais spirituel ; le fascisme appartient quant à lui au registre de l’idéologie politique comme le libéralisme, le communisme, le nazisme, le socialisme, le sionisme,etc…son « domaine d’application » est matériel, il ne s’intéresse qu’à la société et au contrôle de l’Etat.
Effectivement qu’avec l’émergence de l’islamisme dit politique, et des divers courants radicaux ou intégristes de cette « idéo-religion », la confusion est de mise, mais c’est oublié que si une partie du message est du registre politique, la finalité est bien la dépolitisation de la société et du pouvoir, une société devant dés lors se conformer à un message « transcendant » et non politique, de même que le pouvoir qui se doit d’avoir une caution « religieuse » voir «sacrée » : cette dernière dimension apparaît clairement dans la manière dont les « islamistes » qualifient les divers régimes arabes et/ou musulmans (monarchies ou républiques) : des régimes « impurs » ou « impies » donc sans caution sacrée ou religieuse. Ainsi le Fascisme si il se développe sur un terreau séculier, n’usera de la religion que si celle-ci renforce l’unité nationale (thème repris aux démocrates) le Catholicisme dans le cas de l’Espagne franquiste, dans les autres cas le Fascisme politique éliminera la religion.
Partant de là, l’islamisme considéré comme un « fascisme vert » ou un fascisme religieux relève bien des contradictions, d’un : sa perspective n’est pas politique, mais bien religieuse, un totalitarisme religieux mais non politique, la politique disparaît, la sécularisation de la société propre aux régimes fascistes connaît un processus inverse.
De deux, en matière de pouvoir, la « caution religieuse » limiterait d’emblée le pouvoir du dirigeant, un « dictateur » du type Hitler ou Franco parait improbable.
On peut d’ailleurs se référer à l’Iran où l’on voit bien que le pouvoir demeure sous contrôle des religieux quand bien même Ahmadinejad est sur la scène médiatique. (Iran : régime théocratique autoritaire, mais non « fasciste »).
Donc, un régime « islamiste » certes autoritaire ou totalitaire, mais loin du fascisme que nous avons pu connaître, car que ce soit la religion, le clergé, les dogmes, et la loi coranique, le régime ainsi créé ne répondrait en aucun cas à la définition d’un régime fasciste : les régimes fascistes sont séculiers, nationalistes, ce qui dans le cas de l’islamisme transnational et visant à soumettre la société à la religion suffit à démontrer.
De la même manière, l’islamisme, sauf exceptions, ne tient pas les discours expansionnistes ou impérialistes traditionnels dans les cas nazi ou fasciste, il s’intéresse au monde musulman principalement, et seul le Califat est évoqué parfois : califat qui est un régime de type théocratique et non fasciste.
De la même manière, les groupes radicaux ou intégristes musulmans sont hétérogènes et sont transnationaux, non-étatiques, ils peuvent autant bénéficier du soutien « discret » de certains états autant être pourchassés par d’autres états, donc encore une fois à la différence du fascisme qui se fonde sur l’Etat, l’islamisme se fonde sur la « communauté » non-étatique et transnationale.
De la même manière, si le Fascisme s’appuyait généralement sur les classes moyennes, l’islamisme bénéficie d’un soutien plus ou moins importants des classes défavorisées, enfin les sociétés civiles de pays musulmans en voie de sécularisation, s’opposent généralement à l’islamisme (le cas de la guerre civile en Algérie l’illustre), l’islamisme ne bénéficie donc ni d’un Etat fort pour se développer, ni du soutien des masses, ou des classes moyennes. Enfin, l’islamisme ne dispose ni des moyens industriels, ni des moyens de propagande dont ont pou disposer fascisme italien, nazisme allemand, et totalitarisme soviétique.
4)Conclusion :
Pour conclure ce long commentaire, je crois qu’il est important que les mots retrouvent leur sens afin d’empêcher que l’anti-culture de masse rende impossible tout dialogue citoyen ou analyse citoyenne. La destruction de la Culture est une des habitudes du Fascisme…
« N’utilise-t-on pas, aujourd’hui comme hier, la lassitude démocratique, la nausée devant le néant, la confusion devant le désordre comme prétextes pour une nouvelle situation historique d’exception, qui requiert un nouvel autoritarisme persuasif, unificateur des gens devenus clients et consommateurs d’un système, un marché, une répression centralisée ? » Montalban…
Je pense que tout est dit dans cette courte mais précise citation.
Cordialement,
@Veritas :
« la « Democracy » est une façade de l’ORDRE . »
J’entends votre propos, mais j’aimerai y apporter une nuance, pour moi la Démocratie questionne le Pouvoir, alors que l’Ordre relève de la notion de Contrôle.
Pouvoir et Contrôle sont certes liés, mais un système démocratique tendrait à ne pas assujettir l’un à l’autre, afin que la séparation des corps et l’équilibre des « pouvoirs » soient assurés.
Cordialement,
@Jerem0013 :
Bravo pour cet article tout est presque dit. La notion d’insécurité nous ait apparu bien visible après le 11 septembre 2001 (tiens, tiens…). Ce qui est pratique pour un homme politique, c’est qu’avec le prétexte de l’insécurité ce sont les citoyens qui demandent à ce qu’on supprime une à une leurs libertés individuelles! En ce moment on est vraiment en plein dedans. Et le pire, c’est que ça ne fais réagir PERSONNE (qu’une petite minorité). Et bien sûr les gens viendront pleurer quand ils n’auront plus rien. Mais j’ai envie de dire « la faute à qui ??? »
Je vous remercie pour votre commentaire, et il est certain qu’on peut s’interroger aussi sur la responsabilité collective et la docilité de nos contemporains vis-à-vis de
la dérive sécuritaire actuelle.
Je me permets de reproduire ici un commentaire que j’avais écrit sous un article de jmarc2006, que je vous invite par ailleurs à lire, si ce n’est déjà fait, tant nombre de ses articles témoignent de la dérive actuelle de notre société.
Donc voilà mon commentaire, où je propose mon analyse, personnelle et succincte d’un phénomène particulier qui me semble illustrer le pourquoi de la non-réaction ou de la réaction faible de nos contemporains vis-à-vis de ce « libéral-fascisme » en devenir.
« La suite maintenant dépend des peuples, qui devront choisir pour soit un autre monde soit le « nouvel ordre mondial » : les conséquences pour l’Humanité dépendront de ce choix volontaire ou imposé. »
Si j’ai usé des qualificatifs « volontaire » et « imposé », ce fut à escient, car voilà le problème majeur auquel nous sommes confrontés, à savoir que la « conscience collective » est « soumise » à une perception « conditionnée » ou « influencée » du Monde, dont les représentations mentales conséquentes se voient faussées : le Monde réel disparaît derrière le « décor » créé par le Conditionnement-Contrôle de l’espace mental collectif.
Plus clairement, nous sommes arrivés à un moment crucial pour l’Humanité, dont les conséquences pourront être la fin de l’Humanité telle que nous la connaissons : le Conditionnement s’est substitué à l’Expérience. Substitution dans la mécanique de construction de l’Identité, de la Personnalité mais surtout dans le rapport au Monde, à l’Autre, dans la perception et la représentation du Monde.
Par quel biais ? par la fin de ce qui a fait que l’Humanité est définissable, à savoir la fin de la Culture et son remplacement par une « anti-culture » ou une forme particulière de culture dont la fonction essentielle est la standardisation des comportements de consommation : soit la « production de comportements donnés » sous l’excuse d’un processus de socialisation. Ce qui est dans un monde dominé par l’idéologie économique libérale ou ultra-libérale, le moyen de contrôle ultime et par excellence de nos élites, tendant à faire de nos sociétés : une société du contrôle total et global.
Cette fin de la Culture et cette « anti-culture » permettent la substitution du conditionnement à l’expérience, l’individu ne réagit plus au monde selon son expérience mais par conditionnement, son jugement, ses analyses ne sont plus issues d’une réflexion personnelle mais d’une « pensée-réflexe » sous influence et élaborée par d’autres que lui.
L’Occident dont les principes « officiels » prétendus sont le Rationalisme et les Droits de l’Homme a produit une société où le « libre-arbitre » n’existe plus, anéanti par le contrôle des représentations mentales et l’invasion de l’inconscient collectif. Cet Occident défenseur autoproclamé de la Liberté, des Arts et des Lettres, a mis un terme à la Culture, comme essence de l’Humanité, et lui a substitué une « anti-culture » à seul but de contrôle, marquant là une « catastrophe historique » pour l’Humanité, sachant que depuis Néanderthal, soit grosso modo 300000 ans, la Culture a permis à l’Humanité d’évoluer.
Allons plus loin dans l’analyse de cette catastrophe contemporaine dont la portée dépassera celle de la « crise économique » à laquelle le G20 promet une « descendance fertile ».
D’abord la Culture : si elle est bien née et a évoluée au travers de l’Expérience du Monde par l’Humanité, si elle a servi de « ciment » aux civilisations et aux peuples, on peut la considérer au sens large comme caractérisant des modes d’existence partagés, elle est donc d’abord de l’ordre de l’affect.
Elle n’est et ne fut jamais figée, existant, évoluant, prenant forme au travers d’une multiplicité d’objets ou de comportements. Objets culturels ayant toujours été des objets de pratique « culturelle » ou « sociale » et non pas à « usage consommatoire » comme ceux produits par « l’anti-culture de contrôle » actuelle.
Pourquoi ? parce que la Culture suppose l’Expérience mais aussi la Pratique, elle ne relève pas de la Consommation, elle demande l’Effort, l’Interrogation, la Création. La société dite de consommation a anéantie la Culture, consommer ne demande pas « d’effort », encore plus lorsque le Conditionnement se substituant à l’Expérience empêche l’Interrogation et la Création.
De fait, la Culture est devenue l’enjeu principal de la politique dans les démocraties dites libérales. Bien que peu évident, c’est bel et bien la ressource essentielle que nos « élites » occultes ou déclarées tente de s’accaparer et de détruire, laissant « l’anti-culture » se substituer insidieusement à la Culture.
Pourquoi donc ? Simplement parce que la Culture induit des comportements, produit et est produite par l’Expérience globale ou individuelle, simplement parce qu’elle interroge le Monde et permet de créer sans que le Matériel n’interfère.
En cela, elle est devenu le « noyau » de l’économie mondiale, dominée par le dogme libéral.
Le travail de nos « élites » a commencé dés le début du siècle dernier, le « bouillonnement industriel » leur fait comprendre ce qu’ils pouvaient tirer soit du contrôle de la Culture soit par sa substitution par l’actuelle « anti-culture ». Les théories freudiennes et la crise de 1929 furent le « décor » de ce constat par nos « élites ».
Les gains de productivité engendrés par la Révolution industrielle eurent pour conséquence une « surproduction chronique » que Marx avait prophétisé en parlant de « baisse tendancielle du taux de profit ».
Réalisant cela, les « élites économiques » comprirent qu’elles devaient opérer un « élargissement » de leurs marchés plutôt que des « gains de productivité ». La globalisation, encore en marche, donnera à cette « mécanique » une dimension globale dont notre monde contemporain témoigne.
L’enjeu peut se résumer ainsi : il faut « dynamiser » la consommation plutôt que la production, en effet la consommation sera toujours inférieure aux possibilités de production. Dés lors tous les moyens seront bons pour « pousser » à la consommation, le marketing est né…aujourd’hui, nous en voyons les conséquences où même le noble art politique n’est plus qu’affaire de marketing soit de communication.
Mais dés lors que la Consommation devient la finalité de l’individu, la Culture entre dans sa « phase terminale » dans la construction et de l’individu, et de l’Humanité. L’individu « consommateur » ne peut cohabiter avec l’individu « culturel ».
Quel est notre monde aujourd’hui ? La globalisation, que produit-elle comme décor ? des multinationales multipliant leurs marchés par deux, trois..par cent…etc…faisant tomber les barrières douanières mais aussi les barrières « esthétiques ou culturelles »…dans le but de « vampiriser » l’individu, de capter, de diriger son énergie libidinale, de le faire muter d’individu « culturel » à consommateur.
« Prendre » un consommateur à un concurrent est une formule usuelle : le terme « prendre quelqu’un » témoigne à lui seul de la « violence » et du processus « vampirique » de ce qui nous apparaît somme toute normal…dans le décor posé par le libéralisme économique, et ses dogmes « loi du Marché » et « concurrence ».
Mais qu’est-ce donc que « prendre » un client à un concurrent, de le garder comme client si ce n’est un phénomène d’ordre libidinal, une captation et dérivation de l’énergie libidinale de l’individu.
Le Désir, au centre de la religion Consommation connaît une énergie mais aussi une économie, qui le gouvernent inconsciemment : l’affect. Or nos « élites » ont compris qu’on pouvait non seulement le capter mais aussi « l’organiser », et là où l’acte consommatoire tant il est habituel, et parait anodin, démontre le pouvoir de contrôle donné à nos « élites » : cette captation-organisation est destructrice.
Comme nos « élites » visent pour l’instant au contrôle des individus et non à leur destruction, l’enjeu est de capter-organiser cette énergie individuelle, de « conquérir la libido » des individus-consommateurs sont pour autant la détruire mais bel et bien la contrôler.
Voilà le « nouveau modèle » d’individu, de contrôle, de Culture/anti-culture auquel l’Humanité est confrontée, changement sans précédent depuis prés de 300000 ans dans le « rapport au Monde, à l’Autre ».
Pour être plus concret et compréhensible, comment s’opère cette « conquête », cette « captation-organisation », comment nos « élites » vampirisent l’individu-consommateur ?
La « conquête », la captation se fait au travers de dispositifs de contrôle des « temps et espaces d’existence » de chacun, plus clairement par mise en place d’un système de contrôle de « l’espace-temps de vie individuel ».
Le contrôle usait d’abord de moyens analogiques : cinéma, radio, télévision. Ou plus simplement « industries de programme ». Ces moyens aujourd’hui sont devenus numériques, mais leur fonction demeure, à savoir : propositions de « modèles de vie et de conduites-attitudes » en orientant l’évolution des désirs du « public » soit les individus-consommateurs que nous sommes devenus. L’aspect strictement commercial revenant à vendre selon une formule consacrée : « du temps de cerveau disponible » aux différentes marques.
Mais aujourd’hui, nous assistons au développement accéléré de technologies beaucoup plus redoutables, des technologies de contrôle « computationnelles » qui permettent d’intégrer et de faire converger toutes les phases de production en parallèle avec celles de la consommation. En plus simple : des technologies de contrôle totale de la chaîne production-consommation.
Tout y est intégré : recherche, développement, design, conception, marketing, production, logistique, distribution « just in time » avec réaction en temps réel ou un décalage minimal aux « codes barres » en bout de chaine.
Intégration totale de tous les éléments de cette nouvelle « anti-culture » : publicité, création de l’envie, méthodes de géolocalisation pour la logistique, et « traçabilité » des clients dans les points de vente.
Un contrôle total de l‘individu-consommateur qui ne se doute de rien et quoi agir selon ses besoins et sa perception.
En quoi cela est-il nouveau et dangereux ? le contrôle strictement « social » est dépassé, l’idéologie dominante via des moyens technologiques opère ce contrôle via la Culture, jusqu’à l’anéantir en tant que telle. Les singularités deviennent alors des particularités, et la Culture devient l’anti-Culture. Le singulier naissant de l’Expérience, disparaît derrière le Particulier né du Conditionnement et de réactions influencées.
La singularité est le cœur du sujet individu, cette singularité cherche ses âmes-sœurs qui elles aussi sont des singularités. Tout ce que l’individu cherche dans sa vie ce sont des singularités autres. L’acte d’achat en cela, est une projection de cette singularité dans l’absolu. Si cet acte d’achat ne permet plus la projection de cette singularité mais se réduit à un réflexe conditionné d’acte consommatoire, le singulier disparaît derrière le particulier. A l’échelle globale, c’est la disparition-destruction des singularités individuelles soit de ce qui définit chacun, d’une manière à la fois systèmatique et systèmique. En définitif, la fin de l’Humanité en tant qu’ensemble d’individualités originales et singulières pour une pseudo-humanité comme somme d’individus homogènes, identifiables uniquement par quelques « particularités consommatoires ». Une « post-Humanité » sans Culture pour relier les individus mais une « anti-culture » pour les contrôler.
Cet évènement n’a rien d’anodin et nous assistons purement et simplement à la disparition de l’Homme dans des sociétés, soi-disant, inspirées par les valeurs des Droits de l’Homme.
Explication :
Par le passé, nous connaissions des sociétés de type disciplinaires, le contrôle y était principalement « social » : par exemple, on pourrait dire que dans la société industrielle, le contrôle social ne passait pas par la Culture mais par un contrôle de la production des ouvriers dans les usines, ou l’action des militaires, ou bien encore celle des gardiens de prison…un contrôle d’une société qui produit, qui agit, qui veille au respect d’un certain Ordre…mais cela complètement indépendamment d’autres acteurs de la société : ceux du monde de l’Esprit qui à l’époque capter-organiser la « libido collective » pour assurer le pouvoir du Roi, de l’Eglise, soit les pouvoirs politiques et religieux.
Donc des sociétés divisées en deux catégories : le monde de la production et de l’action, le monde de l’Esprit, complètement libre dans la construction de la Culture de tout contrôle social, celui-ci opèrant dans le monde de la production et de l’action.
Donc la possibilité de la Culture et de la « culture de soi », soit un monde où l’individu se forge une expérience de lui-même mais aussi du monde.
Nos « élites », que j’avais défini dans d’autres commentaires comme « guides-marchands » mettent fin en prenant le pouvoir à cette division de la société en deux mondes séparés, plus simplement fin de la séparation entre monde de l’Action et monde l’Esprit, entre espace-temps de l’Acte, et espace-temps de la Pensée où nait et évolue l’Humanité et la Culture.
Derrière, le terme anodin de démocratie libérale apparaît quelque chose de terrible et terrifiant pour note futur : la séparation entre monde de l’Esprit, de la Pensée, de la Culture et monde de l’Acte, de la Production, du Matériel est ELIMINEE, éliminée sur tous les plans : technique, économique, politique.
Ces deux dimensions du Monde, mais aussi de la Vie et de l’Humanité ont permis l’évolution de l’Humanité depuis Néanderthal…cette séparation entre monde de l’Acte(matériel) et monde de la Pensée(spirituel) avait permis la Culture, avait créé ou produit l’Expérience à l’échelle autant globale qu’individuelle…et avait permis que le contrôle ne soit jamais total, se contentant d’être social…un contrôle visible et définissable…cette division du Monde avait certes produit du conditionnement « culturel ou social » mais avait toujours laissé un espace pour l’expérience individuelle, et donc la construction de perceptions individuelles du Monde, de l’Autre…
Autant dire, que la « fusion contrôlée » de ces deux mondes à des fins de contrôle « total et global » est un évènement colossal à l’échelle du Monde et de l’Humanité…c’est la fin de la Culture, soit la fin de l’Humanité.
Pour conclure, il est important que tout un chacun perçoive la menace que ce changement dans la nature même de l’Humanité et donc des individus et de leur rapport au Monde fait peser sur nous et n os descendants. Il est nécessaire que chacun se libère du Conditionnement et use de l’Expérience pour se créer sa représentation du Monde mais aussi sa perception, et de là son jugement. Que chacun se libère du contrôle « occulte » opéré par le Conditionnement à une échelle globale, mais aussi totale, afin d’user de sa liberté de penser telle qu’elle lui est garantie dans la farce « démocratie libérale ».
Les brèches du système ne sont pas à l’intérieur de ce système mais à l’intérieur des individus qui doivent prendre conscience que leurs pensées sont « sous influence et contrôle » et qu’ils n’agissent plus que par réflexe et non par réflexion.
En espèrant que mon analyse n’aura pas été trop « lourde à digérer » mais il est difficile d’analyser un phénomène d’une telle ampleur et importance en si peu de lignes.
Cordialement,
JACKDANIELS , Bonjour !
j’ai mis volontairement « Democracy » parce que bush avait toujours ce mot là à la bouche (oh le jeu de mot !).
Il en parlait trop et le mensonge était évident !
La démocratie est le voile qui cache le pouvoir des « élites » et des puissants .
Bonjour Jack Daniels,
je crois avoir bien compris que votre titre est une forme de provocation.
Le libéralisme est la dernière idéologie qui nous est imposée. Il utilise les mêmes armes que le socialisme d’autrefois (le national socialisme et le communisme). Je me demande également parfois si la faillite de l’éducation en occident ne fait pas partie de ces stratégies.
Le libéralisme pourrait aussi être une bonne chose,dans le sens où il pourrait permettre aux peuples les plus pauvres de s’enrichir eux aussi.
Je ne suis pas d’accord avec tout votre article, je n’ai pas le temps de le lire en entier, pardonnez m’en! Je suis au service minimum ce w-e!!!
Je pense qu’il ne faut pas confondre le capitalisme et le libéralisme, qui sont deux choses différentes, le libéralisme étant aussi une idéologie.
Bon, je voulais au moins vous faire le signe de mon passage.
@ bientôt!
Moi non plus je ne suis pas du tout d’accord avec votre article qui est dans une logique de propagande et de démagogie (qui ne déplairait pas à Arlette Laguiller) et ne combat pas vraiment les idées et les actions du pouvoir actuel (Dieu merci, nous sommes en démocratie!).
@Aurélien:
je vous remercie de votre commentaire, mais sachez que je ne suis ni dans une logique de propagande, ni dans une logique démagogique, j’ai essayé d’être le moins partisan possible dans la rédaction de cet article.
Partant de là, si vous êtes en désaccord sur tout ou partie de cet article, faites au moins l’effort de dire sur quel point vous êtes en désaccord…me lancez une accusation de propagandiste et/ou de démago en l’air, sans rien dire d’autre me semble un peu facile.
Si le constat que vous faites de la société actuelle vous semble différent du mien, faites moi en part afin qu’au moins je puisse répondre ou ne pas « paniquer à l’idée d’une dérive de plus en plus probable de notre société…
dans cet article, je me pose des questions et j’en pose…rien de plus, je ne suis affilié à aucun parti, courant ou association, religion, secte, etc…un simple citoyen..
Cordialement,
@Blaise, bonsoir,
Je vous remercie pour votre passage ainsi que votre commentaire.
Sur le tire, je ne l’ai pas pensé vraiment comme une provocation, mais bien comme une interrogation sur l’évolution particulière de notre société, et ce nouveau système politico-économique « hybride » qui rend plausible une dérive de type si ce n’est fasciste, au moins autoritaire, de la même manière que le développement technologique en parallèle avec le phénomène de concentration dans l’Economie, peut faire émerger un modèle totalitaire, su sens propre du mot : à savoir « total ».
Je vous invite à relire mon article et me faire part de votre désaccord sur tel ou tel élément ou sur l’ensemble le cas échéant, j’ai essayé de dresser un « portrait » réaliste en étant le moins « partisan » possible.
Sur un point de votre commentaire, je souhaite revenir : vous parlez de ne pas confondre capitalisme et libéralisme, je ne sais si c’est votre rapide lecture qui vous a donné ce sentiment, mais en aucun cas je ne confonds capitalisme et libéralisme, les deux étant de nature différente : le premier étant un système socioéconomique, le second étant une idéologie comme le fascisme, le communisme, le nazisme ou le sionisme…
J’ai d’ailleurs précisé que fascisme ou libéralisme supposent généralement au préalable un terreau « capitaliste » pour se développer : les exemples fascisme italien et nazisme allemand, où les connections avec les grands industriels, les classes moyennes ou bourgeoises propres au système capitaliste le prouvent suffisamment.
J’aimerai développer dans ce commentaire la réflexion que vous avez initié, en invoquant le capitalisme, la faillite de l’éducation en occident ainsi que les « vertus » supposées du Libéralisme.
Afin qu’il n’y ait plus confusion, il est important de revenir vers les définitions communément acceptées et marquer les différences entre capitalisme et libéralisme :
-le capitalisme peut se définir comme un modèle économique et social, c’est avant tout un système économique particulier qui influe par «effet collatéral » sur la société et donc devient aussi un modèle structurant les rapports sociaux, en cela il est différent du Libéralisme qui relève avant tout de l’idéologie politique, qui ensuite influe sur le système social par le biais de ses concepts clés.
Donc d’un le capitalisme :
Généralement on s’accorde sur le fait que le capitalisme se conçoit dés lors que :
-propriété privée des moyens de production
-concurrence économique et libre échange
-la question du Capital : placement, spéculation, investissement, mouvement
-d’où la notion suivante de Profit et sa « recherche perpétuelle » fondée ou non
-enfin le salaire comme rétribution du travail fourni
Pour résumer, un système premièrement économique, qui établit la propriété privée, définit les transferts de propriété ainsi que les moyens de « profiter » de la dite propriété, ce qui permet de structurer l’Economie et d’en donner les règles, ensuite le rapport salaire-travail influence les rapports sociaux, et les relations entre « possédants » et/ou « propriétaires » et les autres.
Grosso modo, un système socio-économique et non politique, donc le capitalisme n’est pas une idéologie. Il est à la dite démocratie libérale, ce que le féodalisme était à la monarchie.
De fait, mis à part le Communisme qui s’oppose à la propriété privée des moyens de production, la plupart des idéologies peuvent se fonder sur le Capitalisme comme structure/squelette de l’Economie et de la Société.
suite…
Ainsi le Fascisme, le Nazisme tout comme le Libéralisme peuvent être conçus à partir d’une base « capitaliste ».
Voilà, un petit rappel afin qu’il n’y est plus confusion entre Capitalisme et Libéralisme.
Mais nous devons nous expliquer sur le pourquoi de cette confusion : j’ai rappelé brièvement les principales idées du Libéralisme classique, qu’on retrouve chez quelqu’un que vous semblez apprécier Tocqueville, donc qu’en est-il ?:
-attachement farouche à l’indépendance et la responsabilité individuelle, idéologie du (ou des) droit naturel, conception anti-organiciste de la société, sacralisation du droit de propriété, méfiance à l’égard de l’Etat, rejet de toute entrave/contrainte à la liberté économique
Voilà un résumé succinct mais suffisamment exhaustif pour avoir une idée de ce qu’est la « base idéologique » du Libéralisme classique, une idéologie donc philosophique ou politique, qui pourtant aujourd’hui n’est entendu par nos contemporains que comme une manière de penser l’Economie, ce qui entraine d’ailleurs la confusion entre Capitalisme et Libéralisme.
Pourquoi ?
Car d’un, Capitalisme et Libéralisme se rejoignent sur deux concepts clés : la propriété privée et la liberté économique, ce qui engendre la confusion entre les deux.
Le problème étant que c’est bel et bien cette « sacralisation » de la propriété privée et ce « fanatisme » du tout-Economie qui empêchent les aspects philosophique et politique du Libéralisme d’apparaître à la majeure partie de nos contemporains.
Ce qui était somme toute prévisible, toute idéologie tend vers son extrême, car elle ne peut que persévérer dans ce qui la définit : or propriété privée et liberté économique sont bel et bien la clé de voûte de l’idéologie libérale, les deux conditionnent la Liberté et les droits naturels revendiqués par le Libéralisme.
C’est d’ailleurs à ce niveau qu’apparaît une possible contradiction entre démocratie et libéralisme, à savoir les concepts clés d’Egalité et Liberté, d’autant plus que nombre de penseurs libéraux se méfient non seulement de l’Etat mais aussi du système de la majorité dans les démocraties représentatives, et du fait que la démocratie pourrait être absolue.
C’est aussi pour cela que je considère que la dite démocratie libérale est une illusion de démocratie, la démocratie réelle pour moi se devrait soit d’être directe, soit représentative à la condition que les politiques agissent au service de tous et pour tous. Un système représentatif où la politique serait à la Démocratie ce que la sainteté et le sacrifice sont à la Religion, à savoir un engagement entier, gratuit au service d’une cause supérieure, voire transcendante…La Démocratie représenterait dés lors la « transcendance » du peuple, de tous et non pas la « dictature de la majorité » ou du Peuple. C’est une vision certes idéale, mais il n’en demeure pas moins que nos dites démocraties libérales n’ont rien de démocratique et de plus tout de libérale.
Je sais que vous tiquez assez souvent sur le terme démocratie libérale mais c’est bien notre système actuelle, démocratie libérale, car combinant les principes démocratiques et libéraux…
Pour en revenir au Libéralisme, et rendre bien compte du fait que cette « démocratie libérale » qui nous est vendue comme le modèle ultime marquant la Fin de l’Histoire, si j’en crois certains, est bel et bien une escroquerie, je vais développer assez rapidement un point essentiel, celui de la Liberté et illustrer de quelle manière notre système actuel pourrait parfaitement devenir politiquement fasciste sans que la liberét économique ne soit entravée, sans que l’attribut « libéral » ne disparaisse, seule la Démocratie ou ce qu’on nous vend comme tel connaitra ce sort…si rein n’est fait pour sortir de ce système.
Le Libéralisme classique lorsqu’il s’intéresse à la Liberté lui donne une définition finie, la liberté se répartit selon lui d’une manière finie et supposée harmonieuse ou équilibrée. L’équilibre ou l’harmonie serait atteinte selon le grand Smith et ses disciples par la grâce de cette fameuse « Main Invisible »…autant dire que déjà, nous sommes dans la pure spéculation, et que l’explication même si elle se veut logique, est plus proche de la croyance religieuse que d’autre chose. Soit…
A vrai dire, au-delà du « tour de magie » au niveau conceptuel, voilà le premier mensonge libéral : on tente d’occulter la mécanique libérale qui ne peut tendre que vers le nihilisme, la domination et l’inégalitarisme au lieu de l’équilibre, de la démocratie ou de l’égalité annoncée par nos démocraties libérales. On nous vend l’idée que la liberté ne serait que partielle mais aussi partiale, qu’elle serait finie et limitée, de là on passe facilement au fascisme, au nazisme, ou au communisme : on est toujours dans une volonté de limiter ou réduire la Liberté, les uns l’annoncent, els autres l’expliquent ou occultent sous la farce démocratique que nous vivons actuellement.
C’est là aussi où se relève le caractère strictement matérialiste ou immanent de ces idéologies, et du Libéralisme en particulier qui ne sait jamais vendu comme une « utopie globale » à la manière du Communisme, mais plutôt comme une forme de « consensus universel » vers lequel toute civilisation tendrait, d’où le conflit Occident/Islam actuel.
Continuons : concept-clé et formule-slogan : La liberté de l’un s’arrête là où commence celle de l’autre.
Formule superbe issue de nos Lumières, pure comme un message révélé, somme toute quelque chose que la majorité des individus, conditionnés par l’illusion démocratique, sont à même de comprendre et qui leur imposera de faire des « sacrifices » afin que leur liberté ne soit pas au détriment des autres : le consensus comme facteur de cohésion sociale.
suite…
Seulement, c’est oublié quelque chose d’essentiel, c’est que dans le Libéralisme, la Liberté est conditionnée à la Propriété voir assimilée, la Liberté a une dimension « marchande », elle est un concept mais aussi potentiellement un produit.
Le fait est que le Libéralisme politique tend à dépolitiser l’Economie afin de limiter ou supprimer l’entrave ou la contrainte étatique, mais par ce biais il fait bien plus puisque l’Economie étant el cœur de nos sociétés, priver l’Etat du contrôle sur l’Economie, c’est grosso modo tendre à al disparition de l’Etat, qui seul est à même de garantir si ce n’est l’égalité au moins la liberté…
Problème encore plus amplifié, lorsque la tendance « ultra » ou « néo » du Libéralisme, maintenant « économique », considère que tout est Economie : des moyens de production en passant par la Culture jusqu’au génome humain…
Voilà le piège du Libéralisme, et cela dés sa conception : le processus libéral, par l’impératif de liberté économique, du « sacré » de la propriété tend soit à dépolitiser l’Economie, soit à ne concevoir la Politique que sous une otique économique ou marchande.
Ce processus dés lors, tend à devenir « totalisant » mais aussi « nihiliste », tout comme fascisme ou nazisme, la Propriété ou la liberté économique n’ont que faire de la Morale ou de l’Ethique, voir même de la Politique…
Ainsi qu’on le veuille ou non, la dite « démocratie libérale » n’est rein d’autre que le « renard dans le poulailler », la tendance sera soit au nihilisme absolu, soit au totalitarisme, dans les deux cas la formule libéral-fascisme même imparfaite témoigne du processus actuel. Issues possibles : effondrement ou chaos…
En espèrant n’avoir pas été trop lourd à digérer…
Joyeuses fêtes de Pâques.
Cordialement,
Le capitalisme , c’est en quelque sorte le facisme des riches ! Les richesses sont aspirés par le sommet de la pyramide et on habille cela de la « démocratie » .
Lorsque vous dites libéral-fascisme, pour moi ça sous-entend que vous diabolisez inconsciemment l’électorat sarkozyste et UMP (qui est majoritairement démocrate) qui est tout aussi respectable que celui de gauche. Vous auriez dit libéral-sécurataire, ça n’aurait pas été démogogique et propagandiste. Les vrais fascistes ils existent malheureusement et pas qu’au Fn ou à l’aile la plus droite de l’UMP il y a Nihouos dont on parle peu. par exemple.
Pour moi le libéral-fascisme n’est qu’un pure fantasme extrêmiste. Le libéral-sécurataire avec les dérives de bavures policières est un fait bien réel. ne mélangeons pas tout donc.
@Aurelien :
Je vous conseille de lire ou relire mon article, et ne pas vous contentez de le survoler et de bloquer sur le terme « libéral-fascisme » tel que vous le faites, car il me parait évident que soit vous n’avez pas lu mon article soit que vous ne l’avez pas compris.
Je reviens d’abord sur votre commentaire, donc après m’avoir taxé de démagogie et de propagande, vous m’accusez maintenant de diaboliser l’électorat UMP et/ou sarkozyste, et résumer mon propos à un fantasme d’extrémisme.
Mon cher vous ne me faites là qu’un procés d’intention, qui ne correspond absolument pas à mon article et à son contenu.
Vous dites d’un « pour moi » donc selon vous, ensuite « çà sous-entend » donc j’userai d’un double discours ou double langage, vicieux propagandiste gauchiste que je suis, et enfin « vous diabolisez inconsciemment » intéressant vous me supposez donc des intentions inconscientes…
En fait, vous ne faites que supposer d’un ce que voudrais dire et non pas ce je dis vraiment, et deux je serai un vicieux gauchiste haissant mes concitoyens pour avoir offert leur suffrage dans une élection démocratique au président actuel…Très bien, cela s’appelle un procés d’intention, non pas fondé sur le contenu de mon article, mais sur la façon dont vous imaginez ou considérez son rédacteur.
Donc pour vous rassurer, et ne pas attiser votre paranaoia d’électeur sarkozyste, je ne suis pas gauchiste, pas plus que je ne hais qui que ce soit…
Maintenant, pour vous aidez à comprendre mon article, je vais tenter de résumer mon propos afin que celui-ci soit clair, et partant de là, peut être aurons-nous un débat de fond et non pas cet échange stérile.
Donc, d’un, au cas où vous ne l’auriez pas remarquer mon titre est une question, d’ailleurs tout au long de mon texte, je pose des questions, et je finis par la formule « à chacun de répondre »..vous conviendrez que pour un démago-propagandiste, je n’ai guère de talent, je ne cherche même pas à convaincre..vraiment mauvais comme gauchiste extrémiste…
Passons…
Ma première question réside dans le terme même de « libéral-fascisme », je m’interroge donc sur la possibilité qu’un système puisse être à la fois libéral et fasciste.
Je reviens donc sur les définitions classiques du Fascisme et du Libéralisme, et mon analyse se conclut ainsi : le terme « libéral-fascisme » est certes incorrect, ou imparfait mais un système ayant une composante libérale et une autre composante fasciste est plausible : pourquoi ?
Je l’explique d’un en disant que si on considère l’attribut « libéral » uniquement comme relevant de l’Economie, et l’attribut « fasciste » comme concernant l’Etat ou la Politique, nul contradiction…Le Libéralisme se distingue par sa méfiance envers l’Etat, et par sa volonté de limiter le plus son influence, il préfèrerait l’Etat se contentant des fonctions régaliennes, soit : Police-Justice-Armée..pour le reste et notamment l’Economie, une totale liberté…
Le Fascisme lui a toujours considéré l’Etat comme producteur d’Ordre, bien entendu dans un système fasciste le libéralisme politique est impensable mais la liberté économique n’est pas inenvisageable…
@Aurélien suite…
Je fais donc le constat suivant en observant la situation actuelle, situation réelle et non pas un fantasme, où je vois d’un le Libéralisme économique devenir la norme en Occident, dans une version « néo » ou « ultra »…le Libéralisme politique lui n’étant plus qu’une farce, que le bipartisme (ex : UMP/PS) dissimule de moins en moins, vu le peu de différences réelles entre les deux idéologies qu’on nous vend…
Donc rassurez-vous, ne faisant pas vraiment de différence entre UMP et PS, qui se contente surtout de différences formelles plus que sur le fond, je ne diaboliserai ni l’UMP, ni ses électeurs…il faudrait d’ailleurs qu’on me dise quelle est l’idéologie réelle de l’UMP : car constat l’UMP c’est l’auberge espagnole, on y trouve de tout : gaullistes, centristes, chrétiens-démocrates, conservateurs, populistes, souverainistes, pro-européens, etc…même des transfuges PS au gouvernement…donc difficile d’y voir quelque chose d’idéologiquement homogéne..soit..revenons à nos moutons…
Avec le libéralisme ultra en Economie, de plus en plus de domaines tombent sous contrôle privé, donc question : si les services publics, si l’Education, si la Culture, si la Santé, etc..tombent petit à petit tombent sous contrôle privé, que restera-t-il à l’Etat à la fin, que restera-t-il de l’Etat ? On parle même de privatisation des prisons, la guerre d’Irak a montré que même la guerre devenait affaire de compagnies privées, la Justice elle-même tend à devenir un business, une justice de pauvres et une justice de riches…La Police et al Sécurité se voient adjoindre des « supplétifs privés », etc…donc que reste-t-il de l’Etat ?
D’autant plus, que l’ultralibéralisme est vecteur d’insécurité sociale mais aussi de tensions sociales, et que voit-on alors ? L’Etat n’est plus là que pour assurer l’Ordre et protéger un système inique…bien entendu ce n’est pas encore un processus finalisé, c’est d’ailleurs pour çà que je parle d’émergence et de tendance…
Après ce récapitulatif, j’arrive au constat suivant : à savoir que si cette tendance se confirme, nous aurons bel et bien un Etat de type fasciste associé à une économie de type ultra-libérale, un Etat qui ne sera plus qu’une super-milice/juge…voilà ce que je dis, et voilà pourquoi, mon analyse dit que le « libéral-fascisme » est une possibilité même si la formule « libéral-fascisme » semble incorrecte ou imparfaite…
Maintenant, j’aimerai savoir en quoi cela relève-t-il du fantasme, la dernière partie de mon article développe les thèmes de l’Insécurité et du Contrôle, d’une manière succincte certes mais qui ne me semble pas fantasmée…
De la même façon, je parle d’une tendance ou émergence dans l’ensemble des dites démocraties libérales occidentales depuis quelques années, l’exemple de la France n’est là que pour illustrer mon propos, et je ne me réfère qu’à Mr Sarkozy…j’aimerai donc savoir comment vous pouvez conclure que je m’attaque à l’électorat UMP ? le système représentatif donne la responsabilité aux élus et non pas aux citoyens, de la même manière la seule politique que mène Mr Sarkozy est celle qu’il veut, l’UMP ne fait que le suivre..il faut bien gagner sa croûte et assurer sa carrière même si on est un homme/femme politique…
Je ne diabolise personne, pas plus que je ne fantasme…je ne lis pas l’évolution actuelle selon un clivage droite/gauche, PS ou UMP sont plus ou moins la même chose..différence étant que l’UMP est un parti créé artificiellement qui ne porte aucune idéologie, seul le message du président actuel…le PS quant à lui est aussi libéral que l’UMP ou le Centre, donc pas de grande différence..quant aux extrêmes, leurs idéologies sont trop antidatées pour être intéressantes…
Pour conclure, mon article n’est qu’une analyse, et non pas un discours politique…vous êtes libre de contredire tout ou partie mais sans faire un procés d’intention, car si c’était mon opinion politique que j’avais voulu partager, j’aurai eu l’honnêteté de préciser ma « famille politique » or il s’avère que je n’en ai pas…le coup de l’extrémiste gauchiste ne marche pas à tous les coups désolé..et c’est vous qui parlez de diabolisation ???
Cordialement,
désolé, je voulais simplement dire que vous avez les m^mes propos qu’un extrêmiste de gauche et que vous ne diabolisez qu’inconscimment maisou peut-être pas l’électorart sarkozyste. simplment je ne partage pas votre analyse sur le libéralisme que vous caricaturez à tort. Même si l’Etat quand bien-même serait réduit aux fonctions régaliennes, pensez-vous forcément queça serait un Etat Fasciste?? C’est là que vous avez des propos propagandistes similiaire à l’extrême gaucheje trouve.Par contre l’anti-capitalisme est souvent le point commun des deux extrêmes (courants stalieniens d’un côté et fasciste de l’autre) pour des raisons différentes certes mais très complotistes aussi.
J’ai lu tout votre article contrairement à votre accusation; Bref votre paraonia du supposé libéral-fascisme est totalement erroné. A l’extrême droite Soral serait même d’accord avec vous! Moi je ne fais pas de propagande politiciennne j’agis en citoyen engagé. Et ke ne vais pas dire pour qui je vote. Mais vous on voit très bien que vous êtes de gauche.
Les mots ont un sens et les détourner c’est faire le jeu du vrai fascisme par exemple.
@Aurelien : j’ai lu vos deux commentaires, à nouveau le même constat : vous ne faites que vous attaquez à moi et non pas au propos de mon article : vous dites et je vous cite « votre panaoia du supposé libéral-fascisme » est totalement erronée…
Elle n’est donc pas simplement erronée mais totalement ! intéressant, faites moi donc grâce de vos lumières afin qu’enfin je ne cède plus à la paranoîa…
Soit, j’ai pu constaté à nouveau cette obsession quant à l’électorat sarkozyste, j’aimerai donc savoir quelle partie de mon article fait référence aux électeurs français ayant choisi Nicolas Sarkozy comme président en lui accordant leurs voix. J’ai bien relu mon article, je ne vois pas de référence aux électeurs ayant donné leurs suffrages à NS lors du second tour de la dernière élection présidentielle…
Je crois que soit vous ne comprenez pas mon article, soit vous ne voulez pas le comprendre, je ne suis pas dans une propagande politicienne, je suis dans une analyse critique du système actuelle : si vous ne voyez pas la différence, je m’en vois désolé.
Quant à maintenant m’associer non seulement à l’extrême-gauche, mais aussi à l’extrême-droite via Soral, je vous remercie…je me demande bien qui tente de diaboliser qui…Soit..
Maintenant, un peu de vocabulaire : vous m’accusez de jouer avec les mots, cela est strictement faux, j’ai pesé mes mots et évité tout mélange des genres, je vous conseille sincèrement de travailler sur votre culture générale :
-d’un je ne confond pas capitalisme et libéralisme, le premier étant un système socioéconomique, le second étant une idéologie politique et économique, que l’on peut dissocier ou non.
-de deux : je ne caricature pas le Libéralisme, les divers auteurs que je cite en référence comme grands penseurs du Libéralisme, je les ai lus et étudiés, ainsi que d’autres encore : je vous conseille donc de revoir vos classiques et de lire Hume, Montesquieu, Locke, Smith, Tocqueville, Humboldt, Mill, Constant,etc…Popper, Friedman, Hayek,etc… je pense que c’est plutôt vous qui n’entendez rien au Libéralisme tel qu’il a été pensé, et tel qu’il a évolué jusqu’à aujourd’hui.
-de trois, vous associez anti-capitalisme, stalinisme, fascisme, et complotisme comme si tous étaient liés : l’anti-capitalisme se retrouve sous diverses formes et ne limite pas à l’extrême-gauche, quant au fascisme il sait très bien s’associer au capitalisme, les exemples sont foison : Italie fasciste, Allemagne nazie, Espagne franquiste, dictatures sud-américaines, enfin le stalinisme n’est pas le communisme, et si votre objectif était de présenter l’extrême-gauche actuelle comme staliniste vous avez tout faux : le « trotskisme » affiché du NPA très à la mode ces temps-ci, est un ennemi historique du stalinisme ; enfin le complotisme n’est pas une idéologie et il se développe dés lors que le « doute plane »…dés fois même sans aucune raison, l’Homme aime le Mystère semble-t-il…
Maintenant si vous voulez un exemple de pays à la fois fasciste et libéral, pour avoir une idée de ce que çà pourrait être, je vous renvoie au Chili de Pinochet, où d’un côté vous avez un Etat de type fasciste, et de l’autre une économie ultra-libérale issue de l’école de Chicago et Friedman…voilà ce qu’est le libéral-fascisme : si cela vous semble impossible en France ou en Europe, tant mieux pour vous, moi je pense que c’est possible et plausible d’autant plus que l’insécurité sociale va croissante de pair avec les tensions sociales, si vous doutez de moi, lisez les intellectuels de Droite et allumez votre télé UMP…le constat est simple à faire…
Maintenant, si vous ne voyez aucun problème à ce que l’Etat soit cantonné à ses fonctions régaliennes : police, justice, armée : j’espère que vous avez suffisamment d’argent de côté pour payer l’école de vos enfants, les frais d’hôpitaux et médicaments, les transports publics, etc…réfléchissez bien à ce qu’est un Etat de ce type…réfléchissez aussi que si un Etat de ce type, cela veut dire que le Libéralisme économique aura aussi imposé un de ses credos : à savoir la fin de l’imposition : de là, demandez-vous comment et qui paiera police, justice, armée ? qui ? des compagnies privées qui investiront jusqu’à privatiser entièrement ces trois domaines régaliens, l’Etat étant insolvable..comment fonctionne une police, une justice, une armée qui doit faire du chiffre, être rentable ? posez vous la question, si vous ne voyez rien là de choquant, tant mieux pour vous…mais n’accusez pas autrui d’extrémisme, de propagande quand la seule chose qui m’a motivé fut de débattre…débat que vous esquivez en restant vague et général..Soit c’est votre choix…
Je vous conseille donc de simplement bien peser le pour et le contre, et de voir quelle société va naître des dérives actuelles et de cette mécanique ultra-libérale et ultra-sécuritaire…
Comme vous aimez bien le Libéralisme, un petit mot pour conclure d’un grand penseur libéral Hayek : « Personnellement je préfère un dictateur libéral plutôt qu’un gouvernement démocratique manquant de libéralisme. »..à méditer…
Cordialement,
svp Ne me laa faites pas j’ai très bien compris votre article et surtout votre haine du libéralisme (vous êtes engagés mais votre articles peut plaire à divers extrêmistes comme je l’ai dit bien que vous n’adhérez à aucune idéologie extrêmiste je précise).
Non vous ne parlez à aucun moment de l’électorat UMP mais c’est tout comme et vous le prouvez encore. Ai-je tort? Non je ne me suis pas trompé
avec vos amalgames arrêtez de jouer les avocats de la pensée unique ça ne sert à rien j’en sais au tant que vous vous n’avez pas vraiment de leçons ni de conseils à me de donner. Que vous ne soyez pas d’accord mes arguments ok, mais s’il vous plait éviter de jouer celui qui sait tout car j’en sais autant que vous figurez-vous!
« Je vous conseille donc de simplement bien peser le pour et le contre, et de voir quelle société va naître des dérives actuelles et de cette mécanique ultra-libérale et ultra-sécuritaire…
Comme vous aimez bien le Libéralisme, un petit mot pour conclure d’un grand penseur libéral Hayek : « Personnellement je préfère un dictateur libéral plutôt qu’un gouvernement démocratique manquant de libéralisme. »..à méditer… »
a Hayek a fait une connerie. Mais c’est loin d’être mon penseur favori. Mais voilà vous comme beaucoup méconnaissez le libéralisme que vous prétendez combattre vous êtes de gauche vous êtes grillés!!! Et si vous prétendez mieux que d’autres combattre les totalitarismes, vous devriez éviter de donner des leçons et autres conseils vous êtes mal placé pour cela. Moi je ne refuse pas le débat c’est vous l’esquivez.
@Aurélien:
nulle volonté de ma part de « vous la faire », cependant si vous en savez tant, je vous prie de m’en faire part et de partager avec moi vos connaissances…
d’un nulle haine du Libéralisme, sur la question du Libéralisme, je ne m’oppose qu’à l’ultra-libéralisme économique, sur le Libéralisme politique, je partage nombre de questions avec les penseurs de cette idéologie, notamment sur les questions relatives au droit et aux libertés individuelles, seules les question concernant la totale liberté économique hors du contrôle étatique ou al sacralisation de la propriété privée, sans limite à ce qui peut être « propriété » me posent problème.
donc, encore une fois, vous ne voyez ou ne lisez que ce que vous voulez, vous interprétez et me prêtez des intentions ou des opinions que je n’ai pas…
cela est dommage car nul débat n’est possible, vos commentaires se contentant de répéter les accusations de démago, propagandiste, anti-électeur UMP, et maintenant manipulateur arrogant.
Je pense avoir été somme toute compréhensif avec vous, et tenter de débattre, vous accordant temps et attention.
Cordialement,
Pour clarifier le débat, bien que je sache ce que signifient ces termes, ne serait-il pas possible de donner, à vos lecteurs, la signification de ces termes :
– Capitalisme ?
– Libéralisme ?
– Sociale Démocratie ?
Pour clarifier le débat, bien que je sache ce que signifient ces termes, ne serait-il pas possible de donner, à vos lecteurs, la signification de ces termes :
– Capitalisme ?
– Libéralisme ?
– Sociale Démocratie ?
@Aurélien:
de gauche donc grillé? un petit rappel, le Libéralisme é longtemps été porté par la Gauche, les penseurs de gauche..donc argument peu pertinent…le Libéralisme s’est séparé de la Gauche lorsque le Socialisme et el Communisme se sont imposés…le Libéralisme n’étant pas de « droite », il représente pour ainsi dire une troisième voie.
Coridalement,
@Dominique Dutilloy :
J’ai fait un rappel sur les définitions dans mon article, mais aussi dans mes commentaires afin que le débat se fasse sur des définitions claires.
Cordialement,
[b]Les premisses sont faux ! [/b]
« L’Occident initia et provoqua le processus de globalisation terrestre avec le premier voyage de Christophe Colomb en 1492 pour l’achever avec les accords de Bretton Woods en 1945 »
L’Occident ne provoqua rien du tout, c’est la prise de Constantinoble en 1453 qui obligea « ce que vous appelez les occidentaux « de trouver une nouvelle voie commerciale vers l’Asie….
Vous pensez que le processus de globalisation, se termine avec Bretton-Woods….
C’est à mourir de rire….
….Indiquez les dates SVP Chute du mur de Berlin 1989
Maintenant vous dites que le processus de globalisation se termine avec la chute de l’empire Soviétique!!!! C’est votre dernier prix?
La violence? Vous mettez toutes les puissances coloniales dans le même sac ?
C’est très réducteur!Il faut ajouter que les puissances coloniales faisaient surtout la guerre entre elles….me semble t-ils? Oui ou Non?
@Libertus :
Le processus de globalisation se termine bien en 1945 cher Libertus, la globalisation terrestre n’est pas à confondre avec la mondialisation…renseignez-vous un peu avant de dire que mes prémisses sont fausses…
Ensuite la prise de Constantinople n’est pas un facteur essentiel dans la recherche de nouvelles voies commerciales, un élément parmi d’autres.
Constantinople donne sur la Mer Noire non sur la Mer Rouge ou l’Océan Indien où se passait l’essentiel du commerce des épices, Constantinople était le terminus occidental de la Route de la Soie, terrestre ! la route des épices était maritime ! l’Occident ne s’est pas lancé dans une entreprise terrestre mais maritime.
Enfin, la Reconquista achevée, il était nécessaire de « canaliser » la Force de ceux qui y avaient participé, seule une entreprise du genre « colonisation » pouvait la « canaliser », au risque de voir l’unité espagnole voler en éclats par des rivalités entre nobles…donc meilleure de partager de nouvelles terres ce qui est somme toute logique…
Je reviens à vous plus tard, faites moi donc une petite liste de questions et j’y répondrai avec plaisir.
p.s : cessez de confondre globalisation et mondialisation.
Je sens quand même que vous êtes profondément anti-libéral bien que vous vous posez des questions communes avec certains grands penseurs libéraux. Je suis libéral mais je ne suis pas non plus pour une totale liberté économiquemais pour beaucoup plus qu’en ce moment. Pareil pour la propoiété privée.
J’ai seulement critiqué ce que vous aez dit je ne fais pas d’attaque à la personne surtout à vous qui êtes un grand intellectuel. Moi je fais de la politique citoyenne engagée et non politique politicienne partisane comme certains.
Encore une fois vous n’avez rien n’à m’apprendre.
Je pense que vous êtes très à gauche car vous défendez en tout cas les services publics (les meilleurs exemples sont les telecoms et l’électricité). Moi je les défends aussi mais différemment de vous. Je pense qu’il faut qu’ils soient mis en conccurence dans un juste équilibre.
Quel est la différence entre l’esclavage antique et l’esclavage…americain ?
C’est très différent!
Question embarassante est-ce qu’Aristote ( les esclaves sont des choses animées) était t-il éthique ou moral ?
à Aurélien et Libertus, je vais diner et je reviens à vous…
Libertus, continuez votre petite liste de questions, même si je préfèrerai qu’elles soient liées à mon article..
Cordialement,
Les Chefs d’Etats non occidentaux ne bénéficient-ils pas eux aussi d’une tolérance
infinie ?
Kadhafi? Bechir?
Bon appétit JackDaniels
Je sais, Jackdaniels, mais vos lecteurs n’ont pas l’air de comprendre !
pff quelle logorrhée…..Pq en plus utilisez vous la terminologie des complotistes?Ce n’est pas innocent!Est-ce pour capter l’intérêt des lecteurs?
Je pense que ne fusse que par rapport aux menaces climatiques, il faut une meilleure régulation mondiale, comme il faut une régulation continentale, nationale, régionale……
Vous souffrez vraiment de cette société de contrôle? Vous êtes trop imprégnez du meilleur des mondes d’Aldous huxley .Il faut s’inquiéter des dérives de société comme Google ou Microsoft par exemple. Il faut développer la philosophie Linux
Avouez que le problème du contrôle se pose en Iran, en Corée du Nord, en Chine manifestement moins en Europe….
Purée. A vous lire on dirait que les problèmes d’insécurité sont des mirages!!Comme dans le cuirassé Potemkine….c’est pourtant un vrai problème…
un vrai problème et un vrai tabou !
S’il y a bien quelque chose à comprendre c’est que lorsque l’on veut jouer les avocats d’une pensée unique politique on est mal barré au mieux on est démasqué. Fort heureusement ce n’est pas du tout mon cas
masturbation intellectuelle
Je passe sur le verbiage et la novlangue
[b]Sur le fond
[/b]
De façon générale, vous vous basez excusez-moi de vous le dire souvent sur des prémisses erronés (ex les particularités du colonialisme occidental )Pour moi le colonialisme comme le racisme est malheureusement une « vocation » universelle!
Votre réflexion se veut globale, vous dressez de grandes fresques historiques assez discutables ….
Justement le problème c’est que votre réflexion n’est pas assez globale!Elle est égocentrée, basée sur un a priori relatif à la place de culture occidentale.
Vous dénoncez les doubles langages paradoxe de la culture occidentale, encore une fois les mythes sont universels , vous croyez sincèrement que l’islam est une religion de paix, vous croyez que le chaman vole (flap flap) effectivement …..?Vous pensez pas que le paon quand il essaye de faire sa cour à sa femelle n’essaye pas de vendre sa camelote !A mon sens vous devez absolument élargir vos cadres de réflexion ……et vous intéresser à éthologie par exemple.
Je trouve aussi que vous instrumenter sérieusement l’histoire( c’est de bonne guerre cela sert à cela )….vous êtes assez réducteur malgré vos longs commentaires
Quel est donc la finalité de vos articles ?Quel est votre but?Vous n’aimez pas la culture occidentale….Soit mais pourquoi vivre alors en Occident ?
En ce qui concerne la globalisation et la mondialisation
Vous croyez que les lecteurs normalement constitués perçoivent ce distinguo subtil? Je pense pas vous parlez dans le vide sidéral ……