Le LIBERAL-FASCISME : fantasme ou réalité ? le Nouvel Ordre?

Le LIBERAL-FASCISME : fantasme ou réalité ?

 

L'Occident initia et provoqua le processus de globalisation terrestre avec le premier voyage de Christophe Colomb en 1492 pour l'achever avec les accords de Bretton Woods en 1945, par l'instauration, pour la première fois de l'histoire de l'Humanité, d'un système monétaire mondial mais aussi d'une véritable monnaie mondiale (dollar garanti par un standard or).

 

A partir de ce moment là, l'Humanité entra définitivement dans un monde réellement globalisé, dans un âge global, où la globalisation n'était plus à venir mais était déjà accomplie.

La prochaine étape fût l'achèvement de la mondialisation économique « totale » que seule freina durant un moment la Guerre Froide qui s'acheva avec la chute de l'URSS.

 

De ce moment, la mondialisation économique ne connut plus aucun frein ni aucune frontière et fonda le monde que nous connaissons aujourd'hui : un monde soumis à un Marché-Dieu, omniscient, omniprésent, omnipotent.

 

Mais ce processus de mondialisation économique tout comme les autres processus de domination mondiale initiés par l'Occident, a pour caractéristiques majeures : la « violence » de sa mécanique de domination/exclusion, d'exploitation humaine et/ou écologique mais aussi cette autre « violence » à savoir celle de la captation/concentration de la Richesse par une infime minorité de l'Humanité, fait sans précédent dans l'histoire du Monde.

 

Au-delà de cette « violence » mécanique et économique, il y a aussi le « monopole occidental » de la Loi (économique et/ou politique), en effet les règles de ce jeu-casino global et mondial ont toujours été fixées par l'Occident en fonction de ses valeurs et de ses règles économiques, mais surtout en fonction des intérêts de la minorité-élite dominante dans les pays occidentaux.

 

Un « monopole occidental » des règles du jeu : une mondialisation pensée, conçue, élaborée, organisée non seulement par les élites occidentales mais aussi en dehors de tout contrôle démocratique, au-delà de la Morale et de l'Ethique, et dont les conséquences se traduisent par l'endettement massif des Etats et donc des peuples, par la mise en concurrence de la masse salariale mondiale favorisant le repli nationaliste, le racisme, mais aussi des conséquences désastreuses sur les plans écologiques, culturels ou sociaux.       

 

Peu à peu, avec l'émergence d'un courant « ultra » du libéralisme économique, nous avons assisté à un processus de dépolitisation de l'Economie, de « fanatisation » des comportements économiques ayant pour corollaire le déclin de l'Etat, qui privé du contrôle économique se retrouve cantonné à un rôle de policier-infirmier : un Etat coercitif ou punitif, un Etat producteur d'Ordre « social »  pour les « masses » répondant au Désordre des « maîtres du Monde ».

 

De là, l'émergence dans de nombreux pays occidentaux de ce que certains appellent le « libéral-fascisme ». Donc qu'en est-il de ce « libéral-fascisme » ? Simple slogan d'altermondialistes, de gauchistes, d'idéalistes ou de conspirationnistes comme le disent les « libéraux » ? Ou réalité nouvelle et dangereuse du paysage sociopolitique occidental ? Voilà quel sera le propos de cet article…

1. CONSTAT/INTRODUCTION :

 

Comment en 2009 alors que le « Monde Libre » continue sa « guerre perpétuelle » contre le Mal et pour la Démocratie, reproduction postmoderne de la mythique lutte entre le Bien et le Mal, des citoyens de ce « Monde Libre » en arrivent-ils à parler de « libéral-fascisme » ? Le Fascisme, comme le Nazisme ou le Stalinisme semblent être bel et bien derrière nous, vaincus par la fée Liberté et le satyre Marché, pourquoi évoquer alors les marches au pas cadencé, le salut romain ou les chemises brunes dans cet Occident de la démocratie libérale triomphante ?

 

Peut-être est-ce cette étrange impression que nos politiques prennent de plus en plus d'étranges mesures, semblant incompatibles avec les valeurs démocratiques ? Peut-être parce qu'une nouvelle tendance semble se dégager des diverses politiques mises en œuvre ces dernières années où les cendres de Ground Zero continuent de flotter dans « l'air médiatique » ? Peut-être est-ce le fait que deux pays connus comme lieux de naissance de modèles démocratiques à vocation universelle se soient vus dirigés ou être encore dirigés par des présidents aux « comportements étranges » ?

 

Ces étranges mesures prises aux Etats-Unis ou en France, sous Bush ou sous Sarkozy qui donnent cette curieuse impression de voir que lorsque les libertés individuelles se voient restreintes à l'échelle du citoyen ordinaire, les élites économiques elles se voient de moins en moins entravées, que lorsque le contrôle, la surveillance, la répression du citoyen lambda se voient accrus, les élites économiques se voient libérées de toute responsabilité collective, acquérant une sorte d'immunité « sacrée ».

 

Curieux aussi que sous couvert de la Sécurité, ce soit la Liberté qui se voit réduite alors que l'Insécurité augmente…que sous couvert de lutte anti-terroriste, sous prétexte de sécurité encore, une surveillance généralisée, des mesures anti-démocratiques se mettent en place, n'épargnant aucun domaine de la vie quotidienne et profitent de l'informatisation des relations sociales pour donner à notre société un visage qui n'a plus rien de démocratique : une société de contrôle total, une société de vigilance/surveillance permanente alors que le cœur de nos sociétés, l'Economie elle se voit libérée de toute entrave, de toute contrainte, de tout contrôle : au moment même où le Monde vit la plus grave crise économique et financière de l'Histoire et où l'on voit nos politiques incapables d'imposer l'Ordre à l'élite économique mondiale, ce même Ordre qui chaque jour se manifeste plus pesant, plus présent pour les citoyens ordinaires que nous sommes.

 

De là, pouvons-nous user du terme « libéral-fascisme » afin de nommer cette évolution de nos sociétés capitalistes et libérales, pouvons-nous comme certains dire que toute société capitaliste libérale tendra à un moment ou un autre vers ce libéral-fascisme dénoncé ? Que le règne du Marché-Dieu annonce la mort de la Marianne née de la rencontre du Peuple et de la Démocratie ? La toute-puissance des élites économiques implique-t-elle d'ôter toute substance, toute réalité à nos valeurs prétendues, pour se fonder sur celles du Désordre économique et de l'Ordre fasciste ?   

 

Beaucoup de questions, alors tentons d'abord de définir clairement ce « libéral-fascisme » et ensuite de voir si cette formule ou dénomination est valable. Si nous sommes face à un fantasme d'idéalistes paranoïaques  ou face à une terrible réalité : notre Réalité.

 

 

2. LIBERAL-FASCISME : JEU DE MOTS ou NOVLANGUE ?

 

Selon le camp auquel on "appartient", le sens des mots changent, prennent un sens tout autre, dés lors difficile de savoir ce que l'autre dit ou entend.

 

-Les Libéraux et leur « novlangue » :

 

Les Libéraux usent pour défense le fait que libéralisme et fascisme s'opposeraient par nature, et occultent consciemment des faits essentiels qui ne rendent pas contradictoire l'usage d'une formule telle que « libéral-fascisme » même si elle demeure imparfaite.

 

En premier lieu, généralement se voit occulté le fait que le Libéralisme tout comme le Fascisme présuppose le Capitalisme au préalable, les deux se construisant sur cette base socioéconomique. Ensuite, la défense se construit autour du fait que le Fascisme se fonde sur l'Etat et l'Ordre alors que le Libéralisme se méfie de l'Etat et n'aime pas l'Ordre (étatique) en fonction de son goût pour l'indépendance individuelle et du droit naturel.

 

Généralement, nous aurons droit à l'évocation du grand Locke, père spirituel incontournable, et des penseurs du Libéralisme classique : Tocqueville, Humbold, Mill, Constant, etc…pour nous rappeler les vertus du Libéralisme et son incompatibilité avec le Fascisme : attachement farouche à l'indépendance et la responsabilité individuelle, idéologie du (ou des) droit naturel, conception anti-organiciste de la société, sacralisation du droit de propriété, méfiance à l'égard de l'Etat, rejet de toute entrave/contrainte à la liberté économique…etc…

 

Certes cela se tient, si on ne tient pas compte du fait que le libéralisme auquel s'oppose certains n'a plus tout à fait ce visage aujourd'hui, et que les citoyens « ordinaires », les « masses » ne ressentent ou ne perçoivent que les conséquences de « l'ultralibéralisme » économique…Voilà le mot est lâché : Economie.

 

Nos amis libéraux évitent de rappeler que l'association « libéral-fascisme » place l'attribut « libéral » dans le champ « économique » et l'attribut « fascisme » dans le champ « politique » dés lors les deux peuvent s'associer, du fait même que le libéralisme version « ultra » a dépolitisé l'Economie et nécessite pour son maintien et expansion l'aide d'un Etat coercitif, « matant » toute velléité d'opposition populaire au diktat du Marché-Dieu.

 

Invoquer Locke ou Tocqueville est certes intéressant si on veut contester le libéralisme politique ou philosophique, mais quel démocrate s'insurgerait d'un principe tel que celui de la liberté individuelle ? Quant à l'argument que le Libéralisme se méfie de l'Etat alors que le Fascisme se fonde sur un Etat fort, il ne tient plus…Le Libéralisme politique certes se méfie de l'Etat dans la mesure où celui-ci limiterait la liberté individuelle mais non pas son avatar "ultra" et "économique" dans la mesure où celui-ci assure la liberté économique totale et sans contrainte.

 

Pourquoi l'ultra-libéralisme ne s'oppose pas à l'Etat aujourd'hui ? Car il n'en a plus le besoin : il a su en s'instaurant comme modèle politique d'abord, grignoter peu à peu les domaines réservés de l'Etat, qu'au fur et à mesure il a permis à son avatar économique de s'imposer, et que cet avatar économique a peu à peu assujetti l'Etat à son service, faisant de cet Etat une super-milice au service de la caste des Marchands. Un Etat-milice dont l'ultra-libéralisme prévoit soit la privatisation prochaine, soit la fonte dans ce « gouvernement mondial » répondant à cette phase finale de l'âge global que les  politiques comme les conspirationnistes nomment le Nouvel Ordre Mondial

 

Et c'est ce statut nouveau d'Etat-milice qui permet de nommer les dérives actuelles: "libéral-fascisme".

 

-FASCISME ?

 

Comment définit-on généralement ce « libéral-fascisme » ? qu'entend-on par là ? de quelle manière les tenants du système arrivent-ils à caricaturer le message que certains veulent faire passer ?

 

On pourrait caractériser le « libéral-fascisme » par une forme de « gouvernance » propre à notre occident postmoderne, postindustriel, où le libéralisme économique mute vers l'ultralibéralisme (formule non reconnue par les différentes écoles libérales, mais conforme au « fanatisme » économique actuel). Donc une « gouvernance » particulière qui associe d'un le libéralisme (ou ultralibéralisme) économique, soit la « tolérance infinie » pour les élites économiques, et de deux une dérive sécuritaire et des mesures de contrôle/surveillance de type autoritaire ou totalitaire, dans une optique de « tolérance zéro » pour les citoyens ordinaires :

-contrôle/captation par une élite économique de la totalité (ou presque) de l'Economie

-« destruction » des services publics et passage sous contrôle privé, avec peu ou sans contrôle de l'Etat

-Droit du Travail en faveur du « patronat », lois économiques favorisant une dérégulation toujours plus accrue du Marché : précarisation de l'emploi et de la situation des salariés, nivellement par le bas des salaires, stagnation du pouvoir d'achat

-endettement public massif

-dérive sécuritaire : fichiers, vidéosurveillance, flicage internet, limitation des libertés individuelles, etc…        

 

Partant de là, l'usage du terme « fascisme » est-il exagéré ou non ?

Dans le langage commun, le terme « fascisme » a dépassé son origine italienne, et s'entend d'une manière plus large disons : Etat fort, corporatisme, nationalisme, rejet de la Démocratie et du Libéralisme politique, Contrôle et restriction des libertés…

 

Qu'en est-il de la situation actuelle ?

 

Etat fort ? certes non, si on considére qu'un état fort est un état omniprésent, dés lors la destruction des services publics affaiblit cet état. Mais si l'on entend « état fort » par état producteur d'Ordre, on se rapproche de la situation actuelle : de fait l'Etat vidé de tout autre attribut par le libéralisme économique, se voit cantonné à la production/maintien de l'Ordre dans le but de préserver la domination d'une élite au sein même d'un système dit démocratique.

 

De la même manière, sur la question « nationalisme », l'idéologie ultra-libérale spécule sur le multiculturalisme, un « multiculturalisme » théorique,  un « cheval de Troie » bien utile pour diaboliser toute revendication « nationale » et dans le même temps jouer le jeu « communautaire », les uns contre les autres pendant que la caste des Marchands  fait tomber la Culture et les cultures dans le domaine du marchandable et du « produit », pendant qu'elle remplace la Culture par l'Anti-Culture de contrôle.    

 

Certains historiens considèrent que la différence entre Fascisme et Nazisme se situe au niveau de la question Etat : le Fascisme vise à un Etat fort fondé sur l'Ordre, le Nazisme viserait lui à la destruction de ce même Etat et de ses attributs, afin que le « parti » le remplace en définitive, la question « raciale » étant aussi une différence entre les deux modèles. 

 

Partant de là, peut-on dire que le système actuel visant à la disparition de l'Etat à moyen ou long terme, est dans une démarche  plus proche du Nazisme que du Fascisme ? (sur la mécanique politique et non l'idéologie raciale, bien entendu)

 

Car de fait, la privatisation progressive des attributs étatiques, des services publics, aura, à plus ou moyen terme, pour conséquence la disparition de l'Etat (nation), et donc sa « destruction » stricto sensu, de la même manière tous ces attributs étatiques, ces fonctions régaliennes tomberont bien sous le contrôle d'un « parti » : l'élite économique, la caste des Marchands.

 

Les mesures sécuritaires actuelles permettent déjà un contrôle privé sur des fonctions jusque là réservées à l'Etat : vigiles supplétifs de la Police Nationale avec même autorité, entreprises de vidéosurveillance privées, traitement de fichiers par des entreprises privées, etc…

 

Alors « libéral-fascisme » ou « libéral-nazisme » ?

 

3. CONTROLE ET TABOU

 

Afin de ne pas se limiter à une pure spéculation, concentrons-nous sur la Réalité de notre société actuelle : le Contrôle est-il menaçant ou normal ?

 

-CONTROLE :

 

1)      Contrôle « global » :

 

Notre société de surveillance peut-elle être assimilée ou non au totalitarisme ?

Si je m'en tiens à un rapide comparatif avec l'URSS, que peut-on conclure ?

Dans le totalitarisme soviétique, nous avons une société où les uns et les autres s'espionnent et se dénoncent : le regard est celui de l'autre qui ne reflète que votre propre regard sur lui.

La collecte de l'Information est un « travail citoyen », des citoyens-délateurs, nous avons donc là une surveillance « horizontale ».

Qu'en est-il chez « nous » aujourd'hui ?

Il semblerait bien que notre modèle de surveillance soit « verticale » : le « prince » dispose de tous les moyens « technologiques » nécessaires pour recueillir « lui-même » l'Information, d'une manière automatique sans la contrainte de la « faiblesse humaine » : un réseau technologique d'oreilles, de yeux, de cerbères, etc…froids, efficaces et redoutables au service du « prince ». Un système TOTAL et GLOBAL où la défaillance humaine ne pèse plus sur la collecte de l'Information.

Nous sommes dans une forme de totalitarisme qui se passe des individus, la délation n'étant plus nécessaire comme dans les systèmes nazi ou soviétique.

Une superstructure « transcendante » qui domine la société, la regarde, la scrute, l'analyse de toutes parts.

 

2)      Contrôle « social » :

 

Lorsque les totalitarismes fascistes ou communistes usaient de camps de concentration ou de goulags, notre système « démocratie libérale » use d'un procédé nouveau « sans douleur et invisible » : le contrôle social en temps réel et permanent par ordinateur interposé.

Sous le prétexte de la sécurité ou de la cohésion sociale, notre système revendique la nécessité de surveiller les individus afin d'anticiper ou de détecter toute contestation ou déviance.

Nous sommes dés lors en plein dans la dialectique du prétexte « sécurité » : une mécanique d'intégration-surveillance, doublée d'une logique de libération-répression, omniprésente, omnisciente dans la vie quotidienne des citoyens : la téléréalité avec ses caméras, ses meubles IKEA et son voyeurisme-exhibitionnisme est à elle seule une illustration de notre société actuelle.

Fini le temps des concierges en bas de l'immeuble, aujourd'hui les « concierges » du système flottent en orbite géostationnaire, satellites d'observation et contrôle cyclopéen des insectes-humains : vidéosurveillance, puces électroniques, tout-sécuritaire et tout-judiciaire, culpabilisation massive para-électorale, espionnage,etc…

 

L'individu répond désormais lui aussi à l'impératif de traçabilité, pareil à une bouteille de lait ou à un gigot d'agneau, les technologies numériques et informatiques permettant de tracer chacune de nos activités, de nos conversations, de nos goûts, de nos centres d'intérêts, de nos préférences sexuelles ou alimentaires,etc…

 

Le tout-informatique, le tout-technologique permet que toutes données individuelles, personnelles soient collectées, centralisées, analysées, mémorisées…voir même vendues : téléphones portables, messages internet, cartes de paiement, codes barres, réseaux satellitaires, etc…La combinaison Informatique/réseaux permet l'instantanéité du contrôle : un contrôle social total.

 

-TABOU(s) :

 

1) La lutte contre l'Insécurité : réelle motivation ou prétexte ?

 

Si l'on se réfère aux statistiques, à la violence quotidienne, au fameux « sentiment d'insécurité », une question s'impose : que fait la Police ?

En effet comparativement, aux moyens de plus en plus conséquents qui lui sont accordés, à l'importance de la question « insécurité », on peut légitimement se poser la question, puisque de fait il semble bel et bien que plus la Police se voit renforcée, plus des mesures sécuritaires soient votées, plus l'Insécurité semble progresser. Constat somme toute assez paradoxal.

Donc que fait la Police ?

De fait, voilà un des premiers tabous : quelle est donc la fonction essentielle de la police ? Sa fonction essentielle n'est absolument pas la lutte contre l'insécurité, mais bel et bien le contrôle et la surveillance des individus. Pas uniquement les « racailles » ou les « barbus », ou les « anarcho-terroristes de l'ultra gauche », mais TOUS les individus : voilà la fonction première de la police.

Voilà aussi ce qu'on entend par société de surveillance, une société de contrôle qui est elle-même sa propre fin, dont la finalité propre est le Pouvoir.

Sous cette perspective, l'efficacité de notre police n'est pas à contester, la société de surveillance fonctionne parfaitement.

Quant aux statistiques diverses et variées, elles ne changent rien à la donne : la collecte de l'Information, son stockage, le fichage, le flicage fonctionnent autant dans les zones de non-droit qu'ailleurs : la police sait très bien ce qu'il s'y passe, elle n'intervient pas car ce n'est pas sa fonction première. La France entière pourrait devenir une zone de non-droit que la société de contrôle-surveillance continuerait à fonctionner.

 

Insécurité : un prétexte ? OUI…

 

On ne développe pas la société de contrôle/surveillance afin de lutter contre l'Insécurité, on utilise le prétexte insécurité pour développer surveillance et contrôle et justifier cette société.

Pourquoi ? Parce que les individus accepteraient tout au prétexte de la lutte contre l'insécurité.

Conséquence : la société de contrôle/surveillance ne se sabotera jamais en luttant réellement contre l'insécurité qui la justifie. Car la réelle crainte de nos élites n'est pas l'insécurité mais les réactions possibles des individus en situation d'insécurité : d'où la surveillance et le contrôle afin de repérer les déviants, les contestataires auxquels sera réservée une justice « implacable ». La contestation est plus crainte que la délinquance par nos élites. La police, dés lors, a pour but principal de ficher et surveiller, et contrôler, non pas la lutte contre la délinquance ou la criminalité qui est une fonction secondaire de ce corps étatique particulier : l'Ordre n'est pas synonyme de Sécurité, nos agents de police sont « gardiens de l'Ordre » telle est leur fonction essentielle.

 

2)      Peur de la Liberté ?

 

Dostoïevski, dans son ouvrage « la Légende du Grand Inquisiteur » développe une idée étrange, somme toute : l'Homme n'aime pas la liberté, elle le fatigue, l'accable, lui pèse…

Et si cela nous permettait de mieux saisir la relative « docilité » de la majorité de nos contemporains ?

Peut-être est-ce, somme toute, exagéré, et devrions-nous plutôt analyser cela de la manière suivante : l'Individu n'a pas peur de la Liberté mais peur de l'Insécurité, il craint bien plus l'Insécurité que la Liberté. Dés lors cette docilité, voir cette adhésion à la société de contrôle/surveillance, à savoir si cette adhésion est enthousiaste ou simplement résignée ?

Notre société confisque nos libertés en échange de la promesse de la sécurité, mais quel est donc le constat ? notre société est-elle vraiment une société sûre ? où n'est-elle qu'une société surveillée, contrôlée dans laquelle ni la Sécurité, ni la Liberté ne sont garanties ? Dés lors devons-nous encore accepter le « tout-sécuritaire » sachant que cela ne nous apporte rien et risque de nous priver de beaucoup..beaucoup trop, au vu du sang versé depuis des siècles pour ce rêve de Liberté ?            

 

 

4. CONCLUSION :

 

En conclusion, un passage de la « Politique » d'Aristote sur la Démocratie : « en démocratie, les pauvres sont rois parce qu'ils sont en plus grand nombre, et  parce que la volonté du plus grand nombre a force de loi. ». Aristote n'étant pas fervent de la « dictature du prolétariat » continue ainsi afin de rétablir l'équilibre et l'équité nécessaire en Démocratie, il dit cela : « L'équité au sein de l'Etat exige que les pauvres ne possèdent en aucune manière plus de pouvoir que les riches, qu'ils ne soient pas les seuls souverains, mais que tous  les citoyens le soient en proportion de leur nombre. Ce sont là les conditions indispensables pour que l'Etat garantisse efficacement l'égalité et la liberté. »

 

Notre société ressemble-t-elle à cette démocratie équitable et équilibrée, qui ne prive ni les uns ni les autres, n'accordant pas plus de pouvoir à certains en en privant d'autres?

Les citoyens ont-ils élus leurs représentants afin que ceux-ci les vendent, les offrent ou les sacrifient au Marché-Dieu ? Pour que l'Etat ne soit plus qu'une « milice » au service d'une caste particulière ?

 

A chacun de répondre…  

99 réflexions sur « Le LIBERAL-FASCISME : fantasme ou réalité ? le Nouvel Ordre? »

  1. Il s’agirait de se mettre à la place du lecteur lamda.
    Vous utilisez des termes, vous en créez d’autres dont vous êtes apparemment le seul à connaitre la signification.C’est une farce!

  2. @Libertus

    Je vous remercie quant à l’appréciation que vous faites de mon article : je vous cite « masturbation intellectuelle » verbiage et novlangue.

    Je vais donc commencer par là.
    D’un vous me voyez désolé du « verbiage », j’en suis d’autant plus désolé que pour écrire cet article j’avais tenu compte de votre critique sur mon article précédent, qui après relecture m’a fait vous donner raison : effectivement, c’était un peu trop « pompeux » ou « littéraire » ; partant de là, j’avais décidé de ne plus être pompeux ou littéraire mais clair et sans ambiguité.
    J’en arrive au second point : la novlangue : désolé cher Libertus, mais la novlangue est pratiquée par nos médias, nos intellectuels « consacrés », les divers experts, docteurs, spécialistes,etc..dont le seul but est de rendre inaccessible la plupart des concepts importants dans notre société en usant de simplification et de raccourcis…

    Désolé, j’use les mots selon leur sens véritable et non pas celui issu d’un processus de simplification visant à maintenir l’élitisme et le monopole de la Culture et de la Pensée à ceux qui en vivent plutôt qu’ils ne les construisent ou font évoluer :
    Lorsque des ambiguités sont soulevés, deux options : soit dans mon article je précise la ou les définitions, soit je réponds dans un commentaire et éclaircis le sens de tel ou tel mot, al définition de tel ou tel concept ou idéologie.

    Car ce verbiage, cette masturbation intellectuelle comme vous dites n’a d’autre prétention que de susciter le débat : ce n’est ni un discours politique, ni de la théorie mais une analyse critique étayée par des exemples précis et l’Histoire : l’Histoire réelle, sa mécanique et non pas celle issue de mes fantasmes tel que vous le proclamez.
    Soit…
    Une analyse critique de l’Occident n’est pas haine de l’Occident, j’ai légitimement le droit en tant que citoyen occidental de critiquer ma société, d’autant plus lorsque cela est justifié…Dans cet article, je ne m’intéresse qu’à l’Occident, je ne compare pas à d’autres civilisations ou sociétés car là n’est pas mon propos…

    Quant aux « lecteurs normalement constitués » ou « lecteurs lambda » si je fais le choix d’être exigeant dans le sens et la définition des mots, ce n’est pas par coquetterie ou masturbation intellectuelle, le fait est que je respecte mon lecteur et que je refuse la novlangue ! car qu’est-ce que la dite novlangue ? Un procédé de simplification autant lexicale que syntaxique de la langue, des concepts, du vocabulaire afin d’empêcher toute analyse critique ou critique de la société actuelle.

    Donc je ne confonds pas capitalisme et libéralisme comme le fait l’extrême-gauche, tout comme je ne confonds pas colonialisme et impérialisme, globalisation et mondialisation, etc…

    Cela par respect du lecteur lambda comme vous dites, les mots ont un sens, se priver du sens des mots revient à se priver de toute réflexion et analyse critique, ce qui est le but recherché dans l’abrutissement généralisée des « masses », dans la pensée-réflexe ou le prêt-à-penser,etc…certes des formules particulières mais suffisamment claires et compactes pour faire passer l’idée.

    Je me refuse à participer à une anti-culture de masse dont la seule finalité est d’empêcher toute réflexion critique de notre société, alors même que nous sommes confrontés à des problèmes majeurs dans tous les domaines. Je refuse l’élitisme intellectuel ou idéologique, est-ce si dur à comprendre ?

    Je ne saisis pas ce type d’attaque, d’autant plus lorsqu’elle émane de vous !

  3. @Libertus suite:

    Sur la question du colonialisme, si je dis qu’il existe plusieurs types de colonialismes, c’est bel et bien parce que c’est une réalité, et non pas une quelconque fumeuse théorie que j’aurai produite en solitaire dans mes séances de masturbation intellectuelle.
    La question coloniale est devenu un « enjeu politique », elle nourrit les clivages sociaux, il est donc important de la définir clairement, et sans que cela ne soit un « a priori » sur la culture occidentale, juste un élément de son histoire…

    De la même façon, que le racisme est différent selon les sociétés dans lequel il intervient, il n’a pas toujours les mêmes sources et n’opère pas toujours de la même manière : la question « multiculturalisme » est aussi un « enjeu » de même que la question « communauté » qui à elles deux nourrissent des clivages ethniques dans notre société, il est donc important de se questionner sur ces questions et le racisme, pour tenter de trouver une solution.

    Les slogans, les raccourcis novlangue du genre « indigènes de la République » ou « racisme anti-blanc » ont certes une portée immédiate mais aucun intérêt dans la résolution des problèmes à long terme.

    Voilà pourquoi, je m’efforce de respecter le sens des mots, des concepts, des idéologies,etc…peut-être cela vous dérange-t-il mais les mots et concepts ont des sens précis, on ne peut continuer de simplifier ou raccourcir …la novlangue n’est pas dans mon article mais dans les médias de masse, l’Histoire n’est pas fantasmée dans cet article mais dans l’Histoire idéale des peuples ou nations…or on ne construit pas une nation sur une version idéalisée du Passé, nous sommes au XXI ème siècle, les mythes ne peuvent plus participer à la construction des identités, d’autant palus que les questions identitaires, culturelles sont un enjeu politique majeur…

    Quant à ma réflexion, je l’ai dit et répété, elle est une analyse personnelle et succincte, rien de plus…j’ai tenté d’initier un débat, vous présumez de mes intentions, de mes opinions, vous interprétez mon texte en fonction de ce que vous imaginez de moi, non pas en fonction de mes propos.

    Un exemple que vous avez soulevé : l’Insécurité : vous interprétez mon propos comme relativisant l’insécurité, or je dis bien que il existe bien un tabou sur cette question, mon analyse ne vous convient pas d’accord mais ne transformez pas mes propos car je ne relativise pas l’insécurité, je dis bien qu’il est étrange qu’alors que c’est un thème récurrent chez nos politiques, qu’alors que la Police se voit renforcée dotée de nouveaux « joujous », de fichiers, etc… l’Insécurité croit..donc pourquoi ? ma réponse ne dit pas que l’insécurité n’existe pas, je dis que l’Insécurité est un prétexte avant tout à renforcer le contrôle non pas des délinquants et criminels mais de tous…ce qui est différent que de nier al réalité de l’Insécurité…
    Mon propos par là vise juste à initier une réflexion sur ce paradoxe, je donne mon analyse et j’invite ensuite chacun à y répondre..ce que vous ne faites pas, puisqu’en interprétant mon propos en fonction d’a priori envers moi, vous répondez à côté !

    De la même façon, on me présente comme un gauchiste ou de gauche, je ne connais pas beaucoup de gauchistes, droits-de-l’hommiste qui remettent en question ou interroge le sacro-saint multiculturalisme ou l’universalité des Droits de l’Homme…mon propos est toujours le même, notre société est post-industrielle, post-moderne,etc…nous devons redéfinir, revoir, repenser nombre de nos concepts et/ou valeurs…avec pour paysage la mondialisation, le développement technologique, et comme vous le répétez les menaces sur l’Environnement…

    Pour conclure, j’essaie de répondre à vos questions précédentes si cela vous intéresse vraiment de connaître mon avis, si c’est juste pour me taxer de « branleur intello », pas besoin …cependant, je vous invite à me relire en vous délivrant de tout a priori, car de ce que je peux lire de vous, sur de nombreux points nous pourrions nous rejoindre…

    Enfin sur le titre, « nouvel ordre », la formule est autant utilisée par les « complotistes » que par nos élites politiques, seuls vos a priori sur ma personne vous font me passer pour un complotiste…je serai plus un « analyste », ej reste indécis sur bien des questions, je m’interroge, je ne répond pas..d’où les points d’interrogation du titre et dans mon article…

  4. @Aurelien :

    Je ne joue l’avocat d’aucune pensée unique politique : si pensée unique il y a, elle est très largement représentée dans les médias, la presse,etc..tous confondus répètant en cœur le credo ultra-libéral et ses vertus…

    Mon constat est différent, et cette pensée unique que vous me prêtez, je ne la vois s’exprimer que sur internet, dernier espace où la pluralité des opinions est encore garantie..pour l’instant.

    Mon article est une analyse critique, dans analyse critique : il y a « analyse » que j’ai précisé être la mienne et succincte, avec pour seule motivation de créer un débat et non pas de convertir l’Humanité au Trotskisme, Stalinisme, Guevarisme,etc…

    Vous considérez que je suis anti-libéral maintenant, je vous remercie cela vaut mieux que démago propagandiste, manipulateur, etc…bien entendu, le fait que vos commentaires se soient principalement résumé à ce portrait de ma personne, je ne dois y voir aucune attaque personnelle…

    Désolé, mon article est suffisamment long et détaillé pour que vous puissiez contre-argumenter, me contredire,etc…vous ne le faites pas, cela est votre choix, mais considèrant que j’ai écrit dans l’optique d’un débat, la formule finale étant claire « à chacun de répondre » , de même que les points d’interrogation en titre, je ne vois pas l’intérêt de continuer cet échange. Par respect cependant je répondrai à vos derniers commentaires.

    Je ne fais pas de politique politicienne partisane, la critique du Libéralisme économique n’est pas la haine des libéraux, de la même manière mon article ne portait pas sur la critique de l’ultra-libéralisme mais en premier lieu sur la pertinence de la formule « libéral-fascisme »…

    Maintenant, vouloir garantir des services publics, qui ne se limitent pas à l’électricité ou aux télécoms, amis concernent aussi l’Education, la Santé, la Culture,etc..n’est pas spécifique à la Gauche…garantir à nos concitoyens un accés « équitable » à l’énergie, aux transports, à l’Education, à la Santé,etc..n’a rien de « révolutionnaire » ou « gauchiste », ce sont là nos principes mêmes..or l’ultra-libéralisme économique (non pas le Libéralisme politique) menace cet accés : voilà où débute ma critique et sur quoi elle se fonde…

    De la même manière, vous ne pouvez dire que vous êtes pour encore plus de liberté économique et espèrer juste équilibre…l’ultra-libéralisme par le principe de concentration crée de plus en plus de monopoles, cette concurrence qui vous semble chère est elle-même mise à mal par cette dérive, et je ne parle même de l’équilibre auquel vous aspirez…
    Il y a un moment où il faut un peu de cohérence, vous ne pouvez être ultra-libéral et en même temps prétendre défendre l’Etat ou les services publics..de la même façon, les mots de Hayek ne sont pas une bourde, ce type de propos est constant chez les libéraux « ultra »…voilà une des raisons de mon article, car c’est bien cette pensée unique qui est véhiculée dans les médias, où jamais n’est remis en cause notre modèle économique, comme si soudainement après des millénaires d’évolution, nous serions devenus incapables d’envisager d’autres modèles…en cela, je ne peut être assimilé aux mouvances « gauchistes » qui fonctionnent avec des modèles issus des sociétés capitalistes du siècle dernier..or nous sommes au XXI ème siècle, il est temps de formuler de nouveaux concepts ou de repenser les anciens, le communisme, le socialisme, le libéralisme,etc..sont l’ancien monde, aujourd’hui nous devons être à même de repenser l’avenir comme nos prédecesseurs l’ont fait en produisant telle ou telle idéologie, philosophie ou tel ou tel concept…

    Maintenant libre à vous de me cantonner à la caricature au lieu de débattre…

    Vous n’avez rien démasqué, je n’avance pas caché, mon analyse est la mienne, je ne roule pour personne..ni ne suis l’avocat de quiconque..est-ce si dur à comprendre ?

  5. pffff :la presse ne reflète pas le credo ultra-libéral puisqu’elle même elle est très menacée par l’évolution technologique et par des firmes comme Google…..La presse ne promeut pas l’ultra-liberalisme elle essaye de se promouvoir elle-même….et de survivre! C’est déjà pas si mal ……

  6. « Je ne joue l’avocat d’aucune pensée unique politique : si pensée unique il y a, elle est très largement représentée dans les médias, la presse,etc..tous confondus répètant en cœur le credo ultra-libéral et ses vertus…
     »

    Vous avez tout faux. Déjà 80% environ de la presse politique est de gauche. L’ultra-libéralisme n’existe pas. C’est juste le libéralisme au vrais sens terme c’est tout.

  7. Vous n’aimez pas les critiques je contre-argumente . Arrêtez de faire monsieur je sais tout j’ai tourt vu ça ne marche pas. Moi j’accepte le débat mais c’est vous qui ne supportez pas les critiques. Votre article est démago pour les raisons que je vous ai expliqué point barre et bien d’autres diraient la même chose voir plus.

  8. @AURELIEN:

    je suis bien heureux de vous retrouver à nouveau me diasnt que j’ai tout faux…soit.
    sur la presse politique à 80% de gauche, j’aimerai connaitre vos sources, car si je considère qu’une bonne partie de la presse écrite est détenue par quelques actionnaires, assez souvent actionnaires dans l’indutsrie de l’armement, expliquez-moi comment une presse qui dans son ensemble est détenue majoritairement par des groupes/entreprises rêvant d’un libéralisme encore plus ultra, pourrait être à 80% de gauche.

    Mais bon, continuons…ai-je dit que la gauche n’était pas libérale? le PS ne diffère pas pour moi de beuacoup avec l’UMP, à un tel point que passer du PS à l’UMP semble devenue une nouvelle tradition.
    C’est en celà aussi que je m’interrogeais dans mon article: si le libéralisme garantit la pluralité politique, comment se fait-il que le bipartisme que nous connaissons devienne un « monopartisme », l’UMPS semble de plus en plus une réalité.
    Soit…connaissez-vous le social-libéralisme? qui n’est qu’une variante du Libéralisme permettant un rôle plus important de l’Etat? Ce social-libéralisme a donné naissance à l’Etat-providence dans de nombreux pays européens..Aujourd’hui, il tend à disparaitre, l’attribut « social » étant devenu presque synonyme de « gauchiste » de nos jours.

    Enfin sur « l’ultra-libéralisme », j’ai souligné dans mon article que c’était là une formule usuelle, et qu’aucune école libérale ne se dit ultra-libérale, cependant cet « ultra » est ajouté lorsqu’on évoque la dérive actuelle, où le Libéralisme ne devient plus qu’une doctrine économique visant à toujours moins d’état, voir plus d’état, pour assurer une domiantion totale du Marché sur l’ensemble des composantes de la société et des activités humaines.

    Ce fut d’aileurs une partie de mon propos; la dépolitisation de l’Economie aura-t-elle pour conséquence la disparition de l’Etat?

    Maintenant, encore une fois, j’aimerai plutôt que vous repreniez mes propos issus de mon article et que vous me disiez en quoi mon jugement serait erroné, ce serait somme toute plus fair play que de sans cesse dire c’est faux, c’est erroné, c’est de la propagande,etc…il y a un moment où il faut exposer vos arguments, d’autant plus que vous êtes persuadé d’avoir raison.

    Cordialement,

    Vous avez tout faux. Déjà 80% environ de la presse politique est de gauche. L’ultra-libéralisme n’existe pas. C’est juste le libéralisme au vrais sens terme c’est tout.

  9. Je suis libéral. l’utra-libéralisme c’est votre fantasme. On peut être libéral et pour l’évolution et le développment des services publiques ce n’est pas incompatible. Je suis cohérent. Par contre vous vous permettez de me jugeez mais vous ne connaissez mal JackDaniel ce qui prouve aussi votre manque de crédibilité sur libéralisme. Essayez de débattre avec des libéraux autres que moi comme Lomig et vous verrez que vous ne faites pas le poids car sur pas mal de choses, vous faites des amalagames et des caricataures.

  10. @AURELIEN: vous commencez à me faire rire, je reprends votre propos:
    1) vous écrivez : »Vous n’aimez pas les critiques je contre-argumente . »
    j’aimerai sincèrement lire vos contre-arguments, pour l’instant rien de rien…juste des attaques limite insultantes!

    2) « Arrêtez de faire monsieur je sais tout j’ai tourt vu ça ne marche pas. Moi j’accepte le débat mais c’est vous qui ne supportez pas les critiques. »
    vous acceptez le débat vraiment? si je me réfère aux commentaires, les votres sont toujours les mêmes accusations de démago-propagande et rien d’autre, les miens tentent à chaque fois devous répondre en détail…celà n’a rien à voir avec « monsieur je sais tout, j’ai tout vu »‘ cela s’appelle argumenter et débattre. je joue le jeu, vous ne le faites pas.

    3) » Votre article est démago pour les raisons que je vous ai expliqué point barre et bien d’autres diraient la même chose voir plus. »

    quelles raisons m’aveze-vous donc expliqué? vous m’avez juste dit que mon article était démago, de la propagande gauchiste, et haineux envers l’électorat sarkozien…pas à dire, çà c’est de l’explication du contre-argument!
    votre critique se résume à cela : » votre article c’est de la merde gauchiste! point barre! »
    y’a pas à dire dans votre genre, vous êtes fort…mais bon, j’ai bein compris que le débat n’existera pas avec vous, et si mon article est cette merde gauchiste que vous pensez, libre à vous de l’ignorer autant que de m’ignorer.

    Cordialement,

  11. mises à part qq exceptions , la presse est au service des propriétaires de droite comme du temps du front populaire : dis-moi pour qui tu bosses , je te dirai pour qui tu roules.

  12. mises à part qq exceptions , la presse est au service des propriétaires de droite comme du temps du front populaire : dis-moi pour qui tu bosses , je te dirai pour qui tu roules.

  13. Oui la santé, la culture et l’éducation sont des services publics importants mais bon je ne pense pas que ces domaines là puissent mieux évoluer sous l’Etat providence. Il faut je pense que la société ait plus de choix et de responsabilité (pour justement éviter les dérives que vous contestez) dans ses domaines sinon ça régresse.

  14. @AURELIEN: je ne vous comprends pas, un moment vous êtes agressif et presqu’insultant, et ensuite vous me parlez de la responsabilité et du choix pour la société..mais qui représente la société? l’Etat,non? à partir de là, vous vous ditez libéral, voir pour encore plus de libéralisme que maintenant dans un de vos commentaires, et maintenant vous parlez plus ou moins de contrôle étatique…vous êtes un peu en contradiction d’un commentauire à un autre.
    sur les services publics, santé, éducation, si vous pensez que sous l’Etat-providence ils ne peuvent progresser, coment envisager-vous donc qu’ils progresseront lorsqu’ils seront complètement privatisés? considérez-vous bien la situation dés lors qu’ils seront sous controle privé total…et l’impact social que cela aura sur les classes défavorisées mais aussi moyennes..voulez-vous d’une société à l’américaine, où avant de vous prendre aux urgences de l’hopital, on vérifie votre solvabilité?

  15. L’histoire n’est pas un éternel recommencement !Le monde a changé
    @ Léon ce que vous dites est sans doute vrai, ceci dit la donne est en train de changer…..Beaucoup de journaux sont en difficulté chronique et des gens comme Rupert Murdoch sont même contraint d’attaquer en justice Google …..puis il y a un tas de publications alternatives….et Come4news qui n’existaient pas à l’époque du Front populaire.Qui lit ou regarde les journaux officiels ?Les comportements changent….

    La Presse n’incarne ni le Pouvoir, ni la pensée unique, par contre dans d’autres pays…..

    Maintenant parce que je suis curieux j’aimerais connaitre les noms des propriétaires et actionnaires des différents journaux depuis le Front Populaire ….il doit y avoir pas mal de changement, en fait nous basculons dans une autre époque…….l’Internet change les rapports au monde….et rapidement.

  16. Je ne suis pas agréssif je suis zen vous non vous êtes agressif et insultant comme dans votre article. Votre article est un ramassi d’amalgames, de caricatures et d’insultes en dehors de certaines vérités c’est logique que je rende à César ce qui est à Cé Au lieu de m’accuez d’être contradictoire je crois que vous avez mal compris ce que vous m’avez dit. Je suis pour l’Etat minimum sans coontradiction vous pour l’Etat providence qui est un conservatisme bien de gauche.

  17. Ca n’a pas toujours été le social-libéralisme qui a donné naissance à l’Etat providence. Pour moi le mot en tout cas le mot social ne se réduit pas au gauchisme et reste important. Bien que l’Huma et d’autres journaux dit de gauche ait des actionnaires, pensez-vous qu’ils aient pour autant changer de bord? Pour moi, non certains journalistes de gauche abusent et usent de la pensée unique aussi insupportable que démagogique.

    En dehors de certains termes que je trouve démagogiques , Je n’ai pas dit que votre article était ininterressant car vous soulevez des points importants notamment sur les libertés indivuelles. Que pensez-vous de la RFID par exemple?

  18. Sinon j’ai déjà répondu à vos dernières questions. l’Etat providence que vous défendez bec et ongles ce que je peux comprendre sur certains points est un conservatisme qui empêchent l’évolution des services publiques. Je suis pour une société qui est responsable libre dans ses choix et ses actes.

  19. « Que pensez-vous de la RFID par exemple? », je pense que c’est en route !
    ça va commencer par le dossier médical, car c’est une voie d’introduction royale !!!!
    [url]http://www.yechoua.com/avertissement.html[/url]

  20. @AURELIEN :

    Comme je vous l’ai déjà dit, vous êtes perturbant, dans un commentaire vous me traitez de gauchiste ou de démago, disant que mon article n’est qu’un ramassis d’amalgames, de caricatures et d’insultes (je vous cite) et ensuite vous venez me dire que ce serait moi qui suis agressif…je vous renvoie à notre échange et à nos commentaires, le seul moment où j’ai été « dur » fut lorsque je vous ai conseillé de relire vos classiques, comparé au démago propagandiste, gauchiste ou encore assimilé à l’extrême-droite et Soral, plein de haine envers les électeurs UMP,etc…
    Dans mes commentaires bien que vous n’ayez cessé de me caricaturer et de me prêter des intentions que je n’ai pas ou des opinions politiques qui ne sont pas les miennes, je vous ai toujours répondu en détail et avec précision.
    De la même manière que dans mon article que j’ai encore relu, je ne trouve pas de haine anti-électeur UMP ou de haine des libéraux…je fais référence à Mr Sarkozy et non pas à ses électeurs. Sachant bien qu’au sein de l’UMP, plusieurs courants sont représentés, et des « anti-libéraux » il en existe autant à droite qu’à gauche. Je ne suis pas sur qu’un gaulliste ou souverainiste membre de l’UMP soit un admirateur de l’ultra-libéralisme tel qu’on l’entend aujourd’hui.

    Mon article d’ailleurs ne s’intéresse principalement qu’à la dérive autoritaire de notre société, c’est pour cela, vu que le terme libéral-fascisme est de plus en plus utilisé, j’ai essayé de voir si un régime de ce type était possible, ma conclusion est oui, elle n’est que la mienne, et je vous ai invité plusieurs fois à me faire part de la votre. Ce que vous vous êtes refusé de voir puisqu’aucun de vos commentaires ne reprend partie ou ensemble de mon article, vous ne cessez que de répéter que je suis un gauchiste manipulateur.

    J’ai construit mon article en précisant les définitions classiques du libéralisme et du dit « ultra-libéralisme », ainsi que les définitions du fascisme, je suis arrivé à la conclusion qu’un modèle économique de type libéral ou ultra pouvait coexister avec un modèle politique fasciste : l’exemple du Chili de Pinochet est parfait en la matière, un état fasciste dont l’Economie a été conforme à la doctrine de l’école de Chicago et de Friedman, qui est bien un libéral.

    Ensuite, afin d’illustrer mon propos, je suis revenu sur les questions d’Insécurité, de Contrôle et des restrictions ou atteintes de plus en plus nombreuses aux libertés individuelles, cela est une réalité, si vous pouvez me prouver l’inexistence des fichiers, du recoupage et croisement informatique, de la télésurveillance, des réseaux de type Echelon,etc..j’en serai sincèrement soulagé…si non, vous pouvez par contre dire que cela vous parait normal ou justifié et dés lors nous pourrions débattre..or vous ne le faites pas, vous avez décidé que j’étais un gauchiste…je ne sais pas pourquoi.

    La critique du Libéralisme, économique dans sa forme actuelle ne se limite pas à l’extrême-gauche ou droite, cette même critique est une démarche citoyenne, permise par notre système démocratique, vous ne pouvez donc simplement décréter que mon analyse est infondée jusque parce que vous ne la partagez pas, si elle est infondée, à vous de me le démontrer.

    Soit, peu importe…je réponds maintenant à vos derniers commentaires où enfin vous me donnez votre avis d’une manière plus détaillée.

  21. @AURELIEN : suite…

    1)vous écrivez ceci : « Ca n’a pas toujours été le social-libéralisme qui a donné naissance à l’Etat providence.»
    nous pouvons jouer sur les mots, mais c’est bien le courant social-libéral qui a permis la création du premier état-providence, à savoir au Royaume-Uni, dés le début du XXème siècle, bien que le parti Travailliste (centre gauche) l’est développé après la seconde guerre mondiale. Mais ce premier état-providence fut bien pensé et conçu selon les idées de Keynes (social ou nouveau libéral) et Beveridge (travailliste).
    Soit, lorsque je e suis référé au social-libéralisme, c’était juste pour vous rappeler qu’au départ le Libéralisme fut porté par les courants de la Gauche progressiste, à l’époque la Droite étant surtout conservatrice. Ce n’est que face à la concurrence du Socialisme et du Communisme, que le Libéralisme classique a quitté la Gauche, bien qu’il soit resté sous la forme du social-libéralisme ou de la social-démocratie (plus étatique). Ce rappel ne servait qu’à vous dire que le Libéralisme ou l’anti-Libéralisme ne peuvent se résumer à droite/gauche, dans les deux camps vous aurez des libéraux et des anti-libéraux, les différences sur le Libéralisme sont toujours les mêmes : rôle, importance et influence de l’Etat.

    2)vous continuez ainsi : »Pour moi le mot en tout cas le mot social ne se réduit pas au gauchisme et reste important. Bien que l’Huma et d’autres journaux dit de gauche ait des actionnaires, pensez-vous qu’ils aient pour autant changer de bord?
    Pour moi, non certains journalistes de gauche abusent et usent de la pensée unique aussi insupportable que démagogique. »

    Qui a dit que « social » rimait avec « gauchisme », moi ? si je parle de social-libéralisme, je pense que c’est suffisant pour voir que les questions sociales ne sont pas réservées aux « gauchistes ». La question étant si l’Etat se voit de plus en plus limité, comment pourrait-il assurer la protection sociale ou avoir une politique sociale ? Un état limité à Police/Justice/Armée n’a d’office aucun rôle dans les questions sociales, ce n’est ni le travail de la police, ni celui de l’armée ni celui de la justice…donc dans un tel état, qui s’en occupe ? qui assure le minimum de protection sociale conforme à nos principes ? des compagnies privées ? j’espère que vous n’y croyez pas, les Etats-Unis sont un parfait exemple, et encore l’Etat n’y est pas limité à Police/Justice/Armée donc lorsque vous dites vouloir un
    état de ce type, envisagez bien quelles en seront les conséquences pour tous.

    Maintenant, sur les journalistes de gauche : à part l’Humanité qui a gardé son ton « communiste », les autres journaux de gauche sont devenues très consensuels quand ils n’ont pas changer de bord : lire Libération aujourd’hui suffit à le prouver, si on se rappelle ce que fut son journal.

    Je lis beaucoup la presse écrite, et la seule observation que je puisse faire, c’est que les différences tendent à s’effacer…bien entendu le Figaro reste le Figaro, l’Huma reste l’Huma mais pour les autres un seul journal suffirait. Et la dite « pensée unique » qui en ressort ne me parait pas « gauchiste », je ne vois que le Monde diplo qui puisse être qualifié de gauchisant ou d’altermondialiste : les autres répètent la même chose avec quelques nuances, le Nouvel Obs sera plus centre-gauche que le Point…mais pas de quoi fouetter un chat : la pensée unique n’est pas gauchiste, les dits « gauchistes » sont actifs certainement sur le web mais dans votre kiosque pas plus que sur nos écrans, où toujours les mêmes penseurs que ce soit du côté réac ou chez les « ultra-libéraux » passent d’un studio à l’autre : pour nous expliquer soit que la Démocratie est pourrie, que c’était mieux avant, soit qu’il faut muter vers un modèle de type ultra-libéral…

    Si par pensée unique, vous parlez des droits-de-l’hommiste ou autres communautaristes, ils me gènent tout autant, mais encore une fois nul n’a le monopole de cette fameuse pensée unique, qui a surtout pour finalité d’empêcher chacun de se poser des question.

    Je reviens maintenant sur votre dernier commentaire avant de répondre dur la puce RFID.

    vous écrivez que je défends bec et ongles selon vous l’Etat providence : je ne défends pas bec et ongles l’Etat providence, la seule fois où j’en ai parlé, c’est lorsque j’ai évoqué le social-libéralisme. Je me pose en tant que démocrate et républicain : ce que je défends c’est un Etat qui a le contrôle ou une réelle influence sur des domaines clés de notre société : on peut discuter du type de contrôle ou d’influence si vous voulez.
    Car nous sommes non seulement une République mais aussi une Démocratie : en cela l’accés aux soins, à l’éducation, au logement, etc…doivent être permis, conformément à nos lois, notre Constitution,etc…
    L’Etat n’a déjà plus aucun contrôle sur l’Economie, à l’heure de la mondialisation, Economie qui est le cœur de nos sociétés , on ne peut donc sérieusement envisagés que l’Education, la Santé par exemple elles aussi tombent sous contrôle privé…Vous dites que notre Etat empêche l’évolution des services publiques, je vous rappelle que dans votre optique ces services publics si ils passent sous contrôle du Marché, ne seront plus des services publics mais privés.
    Partant de là, je veux bien que les télécoms, la SNCF, la Poste soient confrontées à la concurrence si cela peut les rendre plus efficaces mais en aucun cas que l’Etat n’ait plus de contrôle ou de pouvoir décisionnaire dans les domaines de l’Education ou de la Santé, voir même de la Culture…

    Car il faut bien comprendre que cela signerait la fin de la démocratie en tant que telle, si l’égalité des droits n’est plus assurée, on ne plus parler de démocratie, si s’éduquer, se soigner se voient impossible par faute de moyens, on est bien loin d’une société de citoyens responsables tel que vous l’entendez, mais dans une société de discrimination, seules les personnes solvables pourraient envoyer leurs enfants à l’école, une école dont le programme sera fonction du propriétaire de cette école ou de ses actionnaires, la même chose pour aller aux urgences…

    Car une question, si l’Etat n’est plus que Police/Justice/Armée qui garantira le respect de nos principes républicains et démocratiques, qui par exemple garantissent accés à l’éducation au logement, au travail, aux soins, liberté de circulation,etc…

    Si tout est privé, à quoi servira le Parlement ou le Gouvernement ? l’Armée tout comme la Police ont des structures hiérarchiques qui leur permettraient d’être autonomes, la Justice est censée être indépendante…
    D’ailleurs quelles lois seront appliquées ?

  22. @AURELIEN : suite…

    Si l’Etat n’a plus à gérer que ces trois fonctions régaliennes, dans le cadre de la liberté économique totale, quel sera l’intérêt d’élections ?
    Aujourdhui la majorité des lois votées concernent les questions économiques et sociales, la santé, l’éducation, le droit du travail,etc..la sécurité…

    Si la plupart de ces domaines sont demain sous contrôle privé, en dehors de l’influence de l’Etat, à quoi serviront députés, ministres,etc… ?

    Si l’Homme pouvait se passer de Loi, l’Anarchie serait un modèle universel déjà, mais ce n’est pas le cas , l’Etat sous quelque forme que ce soit est toujours nécessaire dans le cadre d’une nation. Voilà ce que je pense, mais cela n’engage que moi.

    Maintenant pour conclure : sur la RFID
    Je pense que la partie sur le Contrôle de mon article peut vous renseigner sur ce que je pense de cette surenchère technologique, et tous les moyens mis en place pour surveiller, traquer, ficher, contrôler,etc..les individus…et cela n’est certes pas à l’évidence du fascisme, mais aucune dictature, aucun régime autoritaire par le passé que ce soit les nazis ou Staline, Pol Pot ou Pinochet, n’ont jamais eu autant de capacité de contrôle, surveillance, fichage qu’aujourd’hui dans nos dites démocraties…et s’inquièter d’une dérive possible vers un système autoritaire ou fasciste n’est pas du gauchisme, car cette société libérale ou ultra-libérale dont vous rêvez aura pour conséquence directe l’accroissement des tensions sociales et de l’insécurité..en effet dans cette société du tout-marché et de l’Etat-police, une minorité aura les moyens de vivre, quand l’immense majorité se contentera de survivre, et je ne pense pas que cela se passera dans la joie et la bonne humeur…

    soit sur la dite RFID, je constate que si je couple la dite RFID couplée à: téléphones portables 3G/GPS, reconnaissance biométrique (carte d’identité), vidéo-surveillance, internet IP.v6,fichier de type EDWIGE, réseau ECHELON, croisement des dossiers administratifs, fusion DST/RG, passeport biométrique, fichiers ADN, décodage du génome. (vos présdispositions à ci ou ça), cartes de crédit, de fidélité des magasins et autre, etc…

    si je me dis que tous ces éléments peuvent être associés ou couplés,je ne peux que conclure que nous avons à être très vigilant dans ces temps d’incertitude et de crise car nulle société n’a jamais offert à ses « élites » une telle capacité de contrôle, fichage, surveillance,etc..que la notre..et je n’ai pas une « confiance aveugle » en nos élites, vu la situation dans laquelle les grands experts économiques et les élites économiques autant que politiques nous ont menés…encore une fois dans ce fanatisme du tout-marché…c’est un constat simple et évident..rien de rassurant.

    Cordialement,

  23. je suis partisant de l’Etat minimum et non d’un Etat-gendarme limité aux trois fonctions régaliennes qui là serait dangereux justement . Je ne pense évidemment pas que l’on puisse privatiser les services publiques totalement. Les services publiques auront au mieux besoin d’un minimum d’étatisme pour mieux évoluer.

  24. Je ne rêve pas de la société que vous décrivez JackDaniels. Le libéralisme doit évoluer dans le bon sens du terme. Si vous seriez un adversaire sérieux du libéralisme, vous évitériez de faire certaines caricatures et aurait des choses à proposer.

    Sur le Rfid il faut que les libertés individuelles soient respectées tout simplement. Par contre la technophobie complotiste pourrait engendrer de l’insécurité et même autres régimes totalitaires staliniens, nazis ou fasciste.

  25. aurelien etat minimum ou minimal=etat gendarme, cest le minarchisme l etat est limite dans des fonctions regaliennes: maintien de l’ordre,défense,justice.
    vosu vous contredisez en disant que vous etes pour l etat minimum et contre l etat gendrame qui sont la meme chose: le minarchisme.

    sur la technophobie complotiste, elle est justifiee, si personne ne controle tout ce systme, que se passera demain?

  26. Vous décrivez des problèmes inquiétants mais certains termes employés sont parfois inappropriés. Du moment que nous sommes dans un Etat de droit, il ne peut ya voir qu’au pire des dérives judicaires et policières qui peuvent et doivent être combattus à juste titre.

    aussiVous avez une grande culture que je ne sous-estime pas Jack-Daniels. Il faut être vigilant en ce qui concerne les données personnelles et confidentielles. Le fichier Edvige tout comme les tests ADN est une aberration bien qu’il y ait eu des modifications. Je continuerai à me battre en tant que citoyen collectivement pour que ces choses inadmissibles soient suppri

  27. [b][u]VERS LA FIN DU LIBERALISME[/u][/b]
    Introduction :
    Voici donc quelques arguments et non des moindres qui prouvent que le libéralisme va vers sa fin et que , de toutes façons, ce système et cette doctrine sont condamnés
    à plus ou moins longue échéance et qu’ils portent en eux-même leurs germes de destruction :
    1)Le libéralisme excite la haine entre les humains et augmente les désordres.
    2)Le libéralisme produit et augmente l’étendue des désastres environnementaux.
    3)Le libéralisme est condamné par Dieu.

    [u]1 – Libéralisme = égoïsme.[/u]
    Le libéralisme, les théories libérales prônent « la mise sur le trône » du chacun pour soi. Autrefois on disait souvent que la liberté de l’un s’arrête là où commence la liberté
    de l’autre ; avec le libéralisme point du tout :le but suprême , c’est la fin de l’état,
    des états, des lois, des réglementations. La seule loi (finale), c’est : » faites ce qu’il vous plaît ».La seule motivation devient l’intérêt individuel dans son entreprise .
    L’intérêt de l’individu libéral est donc de tirer un profit maximum de son activité en
    en faisant le minimum de dépense, au détriment des autres. Si on poursuit le raisonnement de proche en proche , on s’aperçoit que cela aboutit à un « pugilat » généralisé avec l’émergence de pôles forts de type maffieux, d’où sortiront violences et désordres qui condamneront le système ; celui-ci se transformera alors en un système autoritaire où règnera la dictature de quelques-uns. Le libéralisme sans état ne peut donc subsister et le but du tout libéral est inatteignable.
    [u]2- Le libéralisme augmente les désordres terrestres.[/u]
    Avec le libéralisme, le système existant initialement augmente son désordre étant donné que chaque individu choisit sa propre voie, sans suivre de directives précises.
    C’est comme un système thermodynamique qui augmente son entropie en diminuant
    son ordre à grande distance : l’ordre à grande distance étant de type autoritaire (royauté, démocratie parlementaire ou dictature). Donc le désordre augmentant, puisque le liens deviennent de plus en plus faibles (le système disposant de moins en moins de lois), l’entreprise individuelle augmente à son tour le désordre ambiant ;
    c’est à dire que les lois d’équilibre naturels de l’espace environnemental se trouvent bafouées : »laissez faire , laissez passer ». L’enrichissement de quelques uns conduit
    à la création d’un sous-prolétariat et de nouveaux pauvres qui vivent presque à coté
    de gens immensément riches ; l’iniquité et l’inégalité s’accroissent car les riches en veulent toujours plus.
    Les pollutions diverses deviennent les sous-produits de la course à la rentabilité dans une concurrence libre. Cette conséquence aboutit à plus ou moins longue échéance à ce que le système libéré s’effondre sur lui-même localement puis globalement.
    A relier à l’épuisement et au pillage des richesses naturelles mondiales, à l’
    appauvrissement des sols et à la baisse des ressources des océans par une exploitation sauvage , à la trop grande production de CO2 par absence des autorités(- de régulation) souhaités par le libéralisme, le loby des compagnies pétrolières retardant la mise au point de nouveaux systèmes plus écologiques.

    [u]3) Dieu est contre le libéralisme et va arrêter les hommes dans leur folie.[/u]
    Dieu est absolument contre l’égoïsme :
    Evangile selon Matthieu chapitre 22 verset 39
    «  et voici le second commandement : tu aimeras ton prochain comme toi-même »
    Dieu avertit les gens qui se livrent au commerce :
    Epitre de Jacques chapitre 4 verset 13
    « A vous maintenant, qui dites : aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passeront une année , nous trafiquerons et nous gagnerons ! Vous ne savez pas ce qui arrivera demain ! Car, qu’est-ce que votre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps , et qui ensuite disparaît. Vous devriez dire ,au contraire : si Dieu le veut , nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela. Mais maintenant vous vous glorifiez dans vos pensées orgueilleuses. C’est chose mauvaise de se glorifier de la sorte »
    Dieu est contre les riches égoïstes :
    Epitre de Jacques chapitre 5 verset 1à 6 :
    « A vous maintenant, riches ! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous. VOS RICHESSES SONT POURRIES, et vos vêtements sont rongés par les teignes. Votre or et votre argent sont rouillés ; et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. VOUS AVEZ AMASSE DES TRESORS DANS LES DERNIERS JOURS ! Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des Armées. Vous
    avez vécu sur la terre dans les voluptés et les délices , vous avez rassasiés vos cœurs au jour du carnage. Vous avez condamné, vous avez tué le juste, qui ne vous a pas résisté « Cela ne peut être plus clair même si l’église « officielle » n’en dit rien.
    Dieu châtiera ceux qui polluent la terre :
    Voir Apocalypse chapitre 11 verset 18 : 
    « Les nations se sont irritées ; ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et d’EXTERMINER CEUX QUI DETRUISENT LA TERRE ».
    Dieu est contre le libéralisme mondial et va faire tomber le système (les Twin towers
    n’en sont qu’un petit avant-goût, si j’ose dire ) : voyez donc !
    Apocalypse , chapitre 18 versets à partir du premier verset :
    « Après cela , je vis descendre du ciel un autre ange , qui avait une grande autorité ;
    et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d’une voix forte , disant :elle est tombée , elle est tombée, Babylone la Grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toute les nations ont bu du vin de la fureur de sa débauche, que le s rois de la terre se sont livrés à la débauche, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe…Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double selon ses oeuvres…Et tous les rois de la terre, qui se sont livrés avec elle à la débauche et au luxe, pleureront et se lamenteront à cause d’ elle, quand ils verront la fumée de son embrasement. Se tenant éloignés, dans la crainte de son tourment, ils diront : malheur !Malheur ! La grande ville , Babylone, la ville puissante ! En une seule heure est venu ton jugement ! Et les marchands de la terre pleurent et sont dans le deuil à cause d’elle, parce que personne n’achète plus leurs cargaisons, cargaison d’or, d’argent, de pierres précieuses,….,de corps et d’âmes d’hommes. »

    Conclusion :
    Rien à ajouter ; démonstration terminée ; il n’y a plus qu’à attendre !
    Un bon conseil : lisez la Bible, c’est là votre Salut.

  28. arnaudstran1 en effet je me suis contredit disons que je me suis mal exprimé et je m’en suis vite rendu compte. Je

  29. l’étatisme peut conduire aussi à beaucoup d’errements :guerre , restriction des libertés individuelles….et ne pas empêcher la corruption .
    le meilleur système c’est le mutualisme sous l’autorité du Roi des rois ,Jésus-Christ,
    « car il est doux et humble de coeur » .
    cela vient !!! même si vous n’en croyez pas vos yeux !

  30. @AURELIEN :

    Vous évoquez Etat de Droit et Démocratie : c’est bel et bien là le propos de mon article. Ce que je défends est bien un Etat de Droit et la Démocratie, je ne suis pas partisan de plus d’état, mais d’un état issu du consensus démocratique garantissant le Droit, des droits égaux pour chacun conformément à notre Constitution et à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen qui la fonde.

    Je ne rêve pas d’un système collectiviste de type URSS, je fais un constat simple dans mon article ; d’un depuis la chute de l’URSS la majeure partie des pays occidentaux se sont lancés dans une mécanique de privatisation de plus en plus importante dans des domaines réservés jusque là à l’Etat, et de deux à des politiques de plus en plus sécuritaires.

    Si je prends le cas de la France, je constate que du point de vue économique les lois tendent à faire passer sous contrôle privé de plus en plus de domaines clés (santé, éducation, culture,etc…) favorisant non pas uniquement le jeu de la concurrence mais aussi une dérégulation de plus en plus importante du Marché, de deux de plus en plus de lois sécuritaires, potentiellement ou effectivement liberticides sont votées.

    Partant de là, je m’interroge sur ce qui en résultera.

    L’Etat n’est rien d’autre que la projection de la Nation, l’ultra-libéralisme économique met à mal jusque l’idée même de nation, puisque c’est l’individu qui devient central et la communauté nationale qui apparaît comme un frein à la totale liberté économique.

    Je dis que là se situe le problème : en effet dans les politiques dites libérales actuelles, les questions liées aux libertés individuelles chères aux libéraux se voient passées au second plan face aux questions propriété privée et liberté économique autre face du Libéralisme. D’un cela devient incohérent, car si c’était le Libéralisme qui était voulu, on ne peut dissocier libertés individuelles et liberté économique.

    Les politiques en mettant en priorité la question liberté économique, ont pour conséquence directe une restriction des libertés individuelles. Pourquoi ?
    Tout simplement pour gérer les conséquences sociales de l’ultra-libéralisme économiques qui sont précarisation de l’emploi, chômage tendant à être massif, contestation sociale.

    Pourquoi ces conséquences ?

    D’un, la loi du Marché impose le profit immédiat comme un impératif, dans le cadre de la mondialisation, du libre échange, de la liberté de circulation des biens et des personnes (celle-ci étant limitée paradoxalement), conséquence première : les délocalisations afin de réduire la charge salariale.
    Par ce biais, accroissement du chômage : sans protection sociale, comment les individus peuvent-ils simplement survivre économiquement ? d’où accroissement des tensions sociales mais aussi de l’insécurité sociale donc précarisation, violence,etc…

    Si je teins compte du fait que l’économie de nos sociétés occidentales est avant tout tournée sur les services et les biens « immatériels » : une bonne partie de la population est vouée au chômage, à la précarité, à l’insécurité sociale.

    En effet, les besoins industriels ou matériels, sont assurés en raison de la mondialisation économique principalement dans le dit tiers-monde, ou des pays comme la Chine, l’Inde, etc…et cela ne va faire que continuer.

    Si l’Etat n’est plus là pour assurer protection sociale ou éducation, nous aurons à faire face à de sérieuses crises très bientôt.

    Pourquoi Education ? tout simplement en tenant compte de notre économie des services et biens immatériels, les emplois nécessiteront de plus en plus de compétences, seule une Education à l’échelle nationale et accessible à tous permettra la formation de personnes compétentes.
    Si nous acceptons que l’Education elle aussi relève du privé, seuls ceux qui en auront les moyens pourront y accéder, les autres donc la majorité s’en verront privés, et donc ne pourront accéder aux emplois proposés par la nouvelle donne économique.

    Donc seule une politique nationale et étatique en matière d’Education peut empêcher à court ou moyen terme, cette forme d’apartheid économique et/ou sociale.

    Sinon, ce que je décris sous le terme « libéral-fascisme » sera une réalité, rendue nécessaire par les clivages sociaux et économiques conséquences du Tout-Marché.
    En effet comment pensez-vous gérer la situation, si grosso modo, 70 à 80% de la population est en situation précaire voir de survie, ce qui entrainera des révoltes, des contestations, sans que l’Etat ne devienne, si ce n’est fasciste mais au moins ultra-autoritaire ?

    Cela n’est pas un fantasme mais une conséquence logique d’une économie ultra-libérale où l’Economie cœur de nos sociétés se verrait hors-contrôle.
    Une entreprise privée n’a pas vocation à s’occuper des questions sociales, mais à produire des bénéfices pour ses actionnaires.

  31. @Aurelien suite…

    De la même façon, comment conserver l’Etat garant de la cohésion sociale, donc de la Nation si la plupart de ses prérogatives passent sous contrôle privé ?
    Quel est l’avenir d’une nation si l’intérêt individuel passe avant l’intérêt collectif ? il ne s’agit pas là de parler d’un état collectiviste, mais juste du maintien de l’identité et de la cohésion nationale : car la tendance actuelle est d’un disparition progressive de l’influence et/ou contrôle de l’Etat dans de plus en plus de domaines, et de deux l’abolition des frontières en vertu de la liberté économique, du libre-échange, de la libre circulation des biens et de personnes.

    Comment dans ce cas là, espèrer la préservation de la Nation , au-delà de l’Etat ?
    De la même manière, comme parler encore de démocratie, si des domaines clés relèvent du Privé et ne sont plus soumis au contrôle ou regard démocratique ?

    Dans l’idéal « ultra-libéral », la Démocratie n’est qu’un moyen provisoire non pas une fin. Partant de là, si les ultra-libéraux aspirent au maintien de l’Etat ne se conçoit que dans l’optique où cet Etat protège les puissants de la majorité, c’est bel et bien un système de type fasciste à court ou moyen terme : la Démocratie ne sera pas préservé dans le cadre du Tout-Marché, puisque seule la liberté économique est la priorité.
    Les libertés individuelles elles ne peuvent être garanties que par un Etat solide, sans cela, dans le cadre du Tout-Marché, leur importance est relative : c’est là un paradoxe du Libéralisme qui associe liberté politique et économique, mais qui dans la réalité donne la priorité à la liberté économique. On en peut avoir et le beurre et l’argent du beurre.

    Quelques exemples :

    -Santé : si la Santé passe sous contrôle privé, comment garantir un accés égal aux soins conformément à nos principes sans que l’Etat ne soit là pour l’imposer ?
    Dans le cadre d’un système de santé privé, seul le profit est un impératif, la notion même de Santé Publique disparaît : n’ont accés aux soins, aux médicaments, à l’hôpital que ceux qui peuvent payer ? si de moins en moins de gens peuvent payer en raison du chômage, de la précarisation,etc… comment espèrer que l’accés aux soins soit égal ?

    -Education/Culture : vous parlez souvent de responsabiliser les citoyens, mais si ces derniers n’ont plus accés à l’Education publique comment former des citoyens responsables, ayant un minimum de connaissances ? à nouveau, si l’accés à l’éducation dépend des revenus, nombreux sont ceux qui ne pourront y accéder, nous aurons là donc un système discriminatoire, non-conforme à nos principes et en contradiction avec les principes mêmes du Libéralisme : le droit à l’Education garantit lui aussi les libertés individuelles.
    De la même façon, si la Culture ne devient plus qu’un produit, ce qui fonde nos sociétés disparaitra : la Culture est ce définit notre mode de vie, nos habitudes, nos traditions…son passage sous contrôle privé verra la standardisation de nos modes de vie, la disparition de notre diversité. L’impératif du profit vise avant tout à la quantité et non pas à la qualité ; pour cela il suffit de voir la qualité des « productions » des compagnies du domaine « culturel ».

    -Environnement : si l’Etat n’a plus assez d’influence comment concevoir les politiques environnementales rendues nécessaires par la situation actuelle ; sans l’Etat comment mettre un frein à la surexploitation des ressources naturelles, à la pollution toujours croissante,etc… ?
    Et cela part de l’échelle individuelle jusqu’à l’échelle globale : on commence avec l’arrosage des jardins (gestion de l’eau), le tri sélectif (gestion des déchets) en allant jusqu’aux quotas de pêche pour préserver les ressources naturelles, le contrôle de la pollution industrielle, le recyclage des déchets,etc…
    Nous avons besoin de l’Etat pour réguler le système, sans cela, les compagnies privées internationales, juste en quête de profit, nous conduisent vers le chaos climatique et écologique.

    La liste pourrait continue, le fait est qu’il est nécessaire de préserver l’Etat, afin de préserver la Démocratie, le Droit, un minimum d’Egalité et de cohésion/protection sociale.

    Maintenant, il est évident que nous devons réformer voir changer notre système en tenant compte de la nouvelle situation née de la mondialisation économique qui influe sur la réalité autant sociale, que politique, économique ou culturelle. Mais mon avis reste le même, l’Etat, issu du consensus démocratique doit contrôler l’Economie, celle-ci devant être au service de l’Homme et non pas l’inverse, car sinon cette société que j’évoque dans mon article ou mes commentaires sera bien une réalité et non un fantasme.

    Je vous invite à lire mon article : Démocratie Totem(s) et Tabou(s) et de me donner votre avis sur ma réflexion, encore une fois personnelle, sans intention « gauchiste » ou « extrémiste »…

    Cordialement,

  32. « Veritas vous êtes très loin d’être le mieux placé pour dire ça!! »
    « le meilleur système c’est le mutualisme sous l’autorité du Roi des rois ,Jésus-Christ,
    « car il est doux et humble de coeur » .  »
    EXPLIQUEZ -VOUS !!!!

  33. Merci de m’avoir répondu JackDaniels. Biensûr que les services publics auront toujours beosoin de l’Etat mais beaucoup moins ça serait mieux. Pour un libéral comme je suis je considère l’Etat comme un mal nécessaire qui contribue à garantir nos libertés.

  34. @Aurélien:

    je vous l’avais déjà dit précédemment, une société sans état,de type anarchiste ne me poserait pas de problème si la nature humaine était différente: or l’Homme a besoin de la Loi..tant que ce sera le cas, l’Etat sera ce « mal nécessaire » tel que vous l’entendez…

    Cordialement,

  35. salut jack daniels

    article interressant, et bien exposé malgrés certaines pseudo critiques non argumentées.

    Tu as oublié dans le libéral fachisme, le pays qui pourrait devenir son modèle parfait: un état policier fort et une économie complètement libérée , en l’occurence la chine si elle continue sa libéralisation économique.
    Certaines mauvaises langues pourraient dire que c’est un parti comuniste qui dirige, mais mettre les deux chevrons de citroên et le logo deux chevaux sur une rolls royce n’en font pas pour autant une voiture du peuple, l’étiquette ne fait pas le produit.

    Le problème du libéralisme, c’est qu’il est composé de trois parties, qui sont indépendantes mais que les doctrines libérales vendent comme un paquet unique.

    Il ya le libéralisme politique, qui est la base de la démocratie moderne, celui là est défendu à peu prés en part égale à droite et à gauche dans de nombreuses démocraties, mais c’est le premier menacé par les dérives du néo libéralisme. Ses adversaires sont tous les mouvements antidémocraties et positionnés aux extrêmes.

    Il y a le libéralisme sociétal, qui définie les libertés individuelles dans la société c’est lui qui vaut l’étiquette libéral aux USA, et dans la bouche de républicains ça vaut l’appelation de gauchiste ( ce n’est pas la même chose pourtant ). C’est le libéralisme de gauche, on le retrouve chez les anarchistes, les progressistes, socialistes ect… et dans l’aile gauche de la droite, c’est à dire le centre et centre droit, et une partie de la droite « tempérée ». C’est la bête honnie de toute l’extrême droite et des conservateurs.

    Enfin il y a donc le libéralisme économique, qui se définie de façon trés raccourcie par la « liberté » absolue des des détenteurs la propriété économique.Au temps de la révolution où le pouvoir était aux mains de la noblesse et du clergé, le libéralsime économique se mariait bien avec les deux autres, et faisait partie des bagages d’une grande partie de la gauche et du centre(républicains et monarchistes modérés). Mais avec le développement du capitalisme le libéralisme économique a été l’outils de défense de la nouvelle aristocratie économique contre l’intérêt du reste du peuple.

    Avec les socialismes nés de la contestation de ce nouvel ordre économique, le libéralisme économique s’est déplacé à droite tandis que la gauche devenait de plus en plus le camps de la constestation ddu libéralisme économique. Au point qu’actuellement les plus fervents défenseurs du libéralisme économique sont des mouvements à tendance conservatrice qui remettent en cause le libéralisme sociétal pour maintenir l’ordre économique par un ordre sociétal contre les désordre sociaux de la libre concurence économique qui favorise une poignée, mais depuis 2001 c’est même certains principes du libéralsime politique qui sont remis en question de façon plus ou moins insidieuse.

    En fait le libéralsime économique n’est pas la soeur jumelle du libéralisme politique et sociétal, car les deux autres reposent sur un point de vu universel et de cohabitation d’intérêts divergents, avec comme principe la liberté pour tous garantie par l’égalité.
    Alors que le libéralisme économique repose sur une vision subjective et limitée, celui des personnes ayant les moyens d’action économique, pour en faire des privilégiés diposants de pouvoir que n’ont pas ceux qui n’ont pas la propriété économique. Il ne s’agit pas de faire coexister des intérêts divergents mais de les mettre en concurence quitte à ce que certains disparaissent.
    Là où les deux autres libéralismes appaisent les tensions et les violences de la société, le libéralisme économique lui les exacerbe.

    Là où les uns posent la libeté l’autre pose la toute puissance, à l’égalité des uns s’oppose la hiérarchie sociale de l’autre, à la fraternité s’oppose la concurence (libre et non faussée bien sûr).

    Et la toute puissance (de l’état, du parti de la religion ect…), la hiérarchisation de la société, et la concurence (identitaire ou économique), c’est bien la base d’une société fachiste au sens large.

    Il arrive donc à un moment où le fait de réduire le libéralisme au seul libéralisme économique, conduit à faire disparaitre les deux autres, et donc à un processus de « fachisation » de la société, comme ont l’a observé notmaement avec la présidence bush.

    L’autre arnaque de cette vision, c’est de faire croire que tous ceux qui sont opposés au libéralisme économique sont opposés aux autres libéralsimes, alors que c’est sûrement parmis les mouvements antilibéraux qu’on doit trouver plus de libertaires que dans les rangs des partis de droite qui défendent la liberté économique. Comme l’a fait remarqué quelqu’un d’autre, la faute communicationnelle des anti-libéraux c’est de s’étiquetter anti-libéraux, ça peut effrayer ceux qui savent pas faire la différence entre les libéralismes.

    En fait il faudrait réformer le libéralisme économique pour qu’il devienne un vrai libéralisme soumis aux même principes que les autres, c’est à dire une liberté qui s’arrête là où commence celle des autres, et le respect de l’égalité des droits,la recherche du vivre ensemble , au lieu du laisser faire pour quelques uns, et du pouvoir faire que ce qui est balisé pour le reste de la population. Mais les partisans du libéralsisme économique actuelle n’y reconnaitraient pas leur petit et crieraient au gauchisme. Normal celà tomberait plus dans le casier d’une politique progressiste, mais certains aiment le pouvoir et n’aiment pas le partager, avec le libéralsime économique ils un un discours qui leur permet de présenter au peuple le maintient de leur pouvoir de façon sympathique.

  36. @Jean : tout d’abord merci pour votre commentaire et pour la pertinence de votre propos, ainsi que le rappel historique sur le Libéralisme et ses diverses dimensions.

    Effectivement, j‘ai fait l’impasse sur la Chine, pour deux raisons essentiellement :
    D’un mon propos s’intéressait avant tout aux dérives sécuritaires et celles issues du dit « ultra-libéralisme » dans les sociétés occidentales qui conjuguent ou prétendre faire coïncider libéralisme politique et économique,
    De deux parce que si la Chine se fond dans l’ultra-libéralisme global, son système politique ne se fonde pas sur le libéralisme politique et/ou la démocratie participative.

    Je n’ai jamais considéré que la Chine fut un pays communiste, elle est avant tout une dictature, se fondant sur un modèle de type « impériale » et/ou bureaucratique, à al façon du Stalinisme. Partant de là, je ne l’ai pas évoqué dans cet article, afin de rester dans les limites de mon propos. Je vous invite à lire un autre de mes articles : « mondialisation : désordre mondial ou terraforming ? » où j’évoque le modèle chinois.

    Sur certaines approximations dans mon article, mes commentaires ont essayé de les corriger, de même que vous j’ai opéré un rappel sur les définitions et l’Histoire, de même que j’ai mis en évidence les contradictions de notre système où le libéralisme politique se voit souvent en contradiction avec le libéralisme économique et sa forme « ultra ». Rappel somme toute assez proche de votre commentaire.

    C’est bien là le nœud du problème qui fonde les contradictions intrinséques du Libéralisme, et qui induit les dérives actuelles. Il y a dés l’origine matière à contradiction entre libertés individuelles et sacralisation de la propriété privée de même que de la liberté économique totale, d’autant plus que l’Etat ou la Démocratie à même de relativiser ces contradictions ont toujours été dans la ligne de mire des dits « libéraux ». Nous en faisons le constat clairement aujourd’hui où le tout-Marché, le tout-Economie porte atteinte aux libertés individuelles prônées par le Libéralisme politique. Autant que les discours « pensée unique » relevant plus de la théologie que de l’analyse critique, empêchent tout questionnement réel sur l’impact de ces « contradictions » internes au Libéralisme.

    Soit…

    Je vous remercie pour votre commentaire constructif et votre critique objective et constructive. Mais mon article est déjà très long, il est difficile dans un article de mettre en évidence ou relief, l’ensemble des problèmatiques posées par cette nature « double » voir plus du Libéralisme.

    Cordialement,

  37. Libéral, Participatif, Auto-régulation, les PEURs respectables, les PARANOs « douteuses » ,…
    ci-dessous, une anecdote pas anecdotique qui en dit long sur des question macroscopiques:

    [url]http://www.youtube.com/watch?v=VyHKFU7FJHM[/url]

  38. @costa:

    mreci pour cette vidéo, chacun pourra constaté au choix: 1) l’inculture manifeste de ceux qui font office de journalistes et influencent l’opinion, ou 2) le déni de réalité et la collusion manifeste entre médias/groupes d’influence…pour rester « mesuré »…

  39. Chez ces « pros », que de zèle pour nous convaince qu’une telle idiotie ça n’existe pas… et pourtant
    salut JACKDANIELS,

    1) ou 2) …? Pour avoir le fin mot de l’histoire, on pourra toujours se fier au mot de la fin. On entend Yves Calvi conclure par : « vous répondez très intelligement à une [b]fausse question[/b], enfin, [b]ça m’arrange[/b] »

    Ah bon, ça l’arrange, tiens donc, et pourquoi?… Et le rire gras de J-F Kahn vient surligner jusqu’où tout ce petit monde respectable et sérieux semble jouir de se payer la tête de leur public. Calvi fait son numéro favori, le faux naïf plein de bonne volonté et près du peuple, bref il pratique son populisme malicieux habituel.

    Le tout se déroule en 2008, …or voici un reportage luxembourgeois datant de 2000:

    [url]http://www.youtube.com/watch?v=dShClcMZchk[/url]

  40. @Costa

    merci pour cette autre vidéo…
    j’aimerai savoir comment une question peut-elle être une fausse question? une question demeure une question, seules les réponses peuvent être fausses…

    cela témoigne aussi de la manière dont on s’attaque au langage, et comment on bascule vers la novlangue et la pensée unique afin d’empêcher toute rélexion ou analyse critique: il semblerait que nos « élites » aient apprécié la lecture de 1984 d’Orwell…

    un journaliste ne peut parler de « fausse question »…cela est une aberration, un non-sens…

    enfin le « çà m’arrange » et le sourire en coin du journaliste de Marianne, démontre comme vous le dites, le mépris et le cynisme de toutes personnes qui se croient membre de l’élite ou des élites…

    le fait est qu’ils sont des pions, et qu tout pion est voué à être sacrifié…une initiation au jeu d’échecs devrait leur faire comprendre leur fonction dans le processus en cours.

    Cordialement,

  41. salut, j’aime bien comment Jackdaniels présente les choses.
    et c’est vrai que Aurleien a commencer a critiquer le personnage supposé de Jackdaniels, au lieu de s’attaquer aux propos.

    Pour moi le fichage généralisé et le puçage des gens est a éviter car on ne peut laisser un tel outil généralisé aux mains de l’état.
    Car d’un côté cela sera tout ou partie privatisé, et statistiquement y’aura toujours des gens qui auront accès au fichier qui seront corrompu.

    ET donc diffusion des données à n’importe qui

    Point ça s’arrète là.
    Tout argument pour la sécurité ou le confort n’est pas recevable.
    On a rien a se reprocher jusqu’au jour ou les lois changent.

    Sinon, comme prévu ce sera l’état d’urgence aux US et peut être en Europe avant la fin de l’année.
    Les mots étaient prononcés hier soir sur France info.
    Bonne journée.

  42. PAS SURPRIS DU TOUT !!!!
    Selon Le Canard enchaîné du 6 mai, des policiers en civil ont volontairement provoqué les gendarmes mobiles chargés de disperser la fin du cortège du 1er Mai à Paris, place de la Bastille. Lire la suite l’article

    ‘Une demi-douzaine d’encapuchonnés, baskets aux pieds, crânes rasés et bardés d’autocollants ‘Casse-toi pauv’con’ ou ‘Rêve général’, volent au secours de leurs camarades zonards’, ‘un groupe de jeunes punks’ qui se trouvaient sur les marches de l’Opéra-Bastille, raconte le journal. La tension monte, les interpellations aussi, ‘sauf la demi-douzaine de provocateurs qui réussissent à s’évaporer. Et pour cause’, souligne Le Canard.

  43. L’ADN d’Abraham Lincoln bientôt analysé
    Ce petit musée est en possession d’un morceau de taie d’oreiller taché du sang du président au soir de son assassinat au théâtre Ford à Washington, en 1865.
    Abraham Lincoln rencontre souvent le général Grant, qui commande les troupes de l’Union, pour aborder les problèmes de la reconstruction des États sudistes. C’est au cours d’une sortie au théâtre Ford à Washington , qu’il est assassiné[1] par un sympathisant sudiste. Ce dernier, John Wilkes Booth, s’introduit derrière Lincoln et lui tire une balle à bout portant derrière la tête, au niveau de la nuque. Les médecins accourent et voient tout de suite que la balle a atteint le cerveau. Ils le transportent dans une maison en face du théâtre où il passe la nuit sans reprendre connaissance. Lincoln meurt le lendemain matin, à 7 h 22. Booth cria par la suite « Sic semper tyrannis! »
    (latin : « Ainsi en est-il toujours des tyrans ! »). Cette citation se trouve dans l’hymne du Maryland.
    à propos de la guerre de secession :
    « Ainsi, conformément à cette demande et en plein accord avec l’avis du sénat, je désigne par cette proclamation et mets à part le jeudi 30 avril 1863 comme jour d’humiliation nationale, de jeûne et de prière. Je demande donc à toutes les personnes de s’abstenir en ce jour de leurs occupations habituelles et de s’unir dans les lieux de culte et dans leurs maisons respectives pour faire de ce jour un jour saint pour le Seigneur et consacré à l’humble accomplissement des devoirs religieux propres à cette occasion solennelle.

    Tout cela accompli, dans la sincérité et la vérité, appuyons-nous humblement sur l’espérance que nous donnent les divines Ecritures que le cri de la nation sera entendu en haut et qu’il y sera répondu par des bénédictions; non seulement par le pardon des péchés de la nation, mais également par le retour à l’unité et à la paix comme dans le passé pour notre pays divisé et souffrant.

    En témoignage de cela, j’ai signé de ma main et apposé le sceau des Etats-Unis. »

    Fait à Washington ce trente mars de l’an de grâce mille huit cent soixante-trois de la quatre-vingt-septième année de l’indépendance des Etats-Unis.

    Avant même d’avoir été assassiné, Lincoln avait déjà été la cible d’un tireur. En effet, il était sur le point d’embarquer dans son carrosse qu’un coup de feu a éclaté. La balle n’a fait que traverser le haut de forme du Président, ratant sa tête de quelques centimètres.
    Abraham Lincoln est enterré à Springfield, en Illinois, dans une crypte fortifiée bâtie en 1901 à la suite de menaces proférées contre sa dépouille. Auparavant, son cercueil avait été déplacé 17 fois depuis son enterrement initial en 1865 ainsi qu’ouvert à 5 reprises : le 21 décembre 1865, le 19 septembre 1871, le 9 octobre 1874, le 14 avril 1887 et le 26 septembre 1901.
    Lincoln aurait rêvé sa mort trois jours avant d’être assassiné.

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