Le hard discount n’a plus la cote !

 

En période de crise, chacun essaie de trouver les prix les plus avantageux en faisant ses courses et il n’est pas rare d’être obligé de faire plusieurs magasins et de privilégier parfois le  hard discount  pour pouvoir faire quelques économies. Mais une récente étude met en évidence que ce type de magasins ne pratique plus les prix les moins chers.

 

Il est  parfois très difficile de s’y retrouver au niveau des prix, car depuis quelques temps les hyper et les supermarchés mettent en place une politique de prix offensive sur de nombreux produits de base comme le lait, le beurre, le café, le fromage, les céréales et proposent des marques nationales et des marques de distributeurs à des prix défiant toute concurrence.

 

Ceci explique pourquoi les magasins hard discount ne sont plus globalement aussi intéressants au niveau des prix et que la différence des prix avec les autres grandes enseignes disparaît de plus en plus.

Exception faîte peut-être sur les produits premier prix,  qui restent encore compétitifs, mais la plupart du temps ils ne sont pas mis en valeur dans les rayons et même s’ils présentent les mêmes qualités nutritionnelles, ils ne sont pas toujours choisis.

 

Actuellement, de nouvelles stratégies commerciales se mettent en place dans certaines supérettes, qui proposent des produits de qualité à  des tarifs très bas, simplement par le fait de supprimer les intermédiaires.

Les gérants s’approvisionnent directement au marché de Rungis où régulièrement auprès des petits producteurs locaux  et sont à même de proposer de bons produits à des prix alléchants.

 

D’une façon générale, quand on fait ses courses dans n’importe surface de ventes, on a intérêt à rester très vigilants et à bien comparer les prix par rapport au coût au litre ou au kilo, de façon à bien faire la part des choses sur la gamme de produits proposés dans les rayons et surtout de voir si les offres promotionnelles sont aussi intéressantes qu’on veut bien nous faire croire.

 

Faire ses courses devient un vrai sport national, si on est obligé de faire plusieurs magasins pour trouver les meilleurs prix et dénicher les bonnes affaires !

 

 

3 réflexions sur « Le hard discount n’a plus la cote ! »

  1. Franchement, faire des courses chez E.D, et s’apercevoir que le « faux Sopalin » est 2 fois plus fin, n’essuie rien, et qu’il en faut, au final 2 fois plus….S’apercevoir que le jambon, une fois entamé, devient jaune le lendemain…. Etc….. Bref, acheter moins cher et de moins bonne qualité, ce n’est pas de l’économie…..

  2. Le hard discount se base sur l’obsession de certains de payer le moins cher possible une fois arrivé en caisse. Ce qui, comme vous dîtes, n’aboutit pas réellement à faire des économies.
    Les exemples donnés dans le com précedent suffisent à s’en convaincre.

    Par conséquent, pour que le hard discount fonctionne, il faut que les gens soient dans une difficulté financière qui les met dans l’incapacité la plus totale d’aller ailleurs.
    Si j’achète du Sopalin triple épaisseur dans un supermarché traditionnel, c’est bien que je peux sortir les 1 ou 2€ de plus pour l’acheter.

    Or en France, la plupart des gens se serrent la ceinture, mais la plupart ont encore de la marge. Ils n’en sont pas -encore- à compter au centime près et, si il faut avancer 1€ tout de suite pour en économiser 2 plus tard, ils le font.

    Ceci étant, le hard discount est intéressant pour certaines choses : le vinaigre blanc premier prix, produit d’entretien miracle, sera moins cher et plus efficace dans un hard discount.

  3. Oui mais les problèmes qualité sont aussi récurrents chez les hypermarchés classiques que dans le hard discounbt (et je parle en connaissance de cause). Maintenant, l’écart prix, qui n’est plus en faveur des hard discounters, s’explique facilement. Lorsque le n° 1 français (Lidl pour ne pas les citer) explique que le hard discount est derrière lui, et que son ambition reste d’intégrer le circuit classique à bas prix (la logique est subtile mais porteuse…de bénéfices) alors que d’autres proposent des cartes fidélité,…on est bien loin du modèle économique initial.
    Et puis précisons enfin, que le hard discount a vécu pendant des années sur une exploitation alarmante de ses employés

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